Il y a aussi http://www.mus.ulaval.ca/reem/REEM_29_Timbre.pdf qui distingue de même le timbre au piano du timbre du piano.
Même si l'article évoque la possibilité d'un timbre caractérisé uniquement par la vitesse du marteau et donc de la nuance :Neuhaus (ibid., p. 79) propose des recommandations techniques sur le toucher à adopter :
Pour obtenir une tonalité [sic] tendre, chaude et émouvante, il faut appuyer profondément et très intensivement sur la touche, maintenir [la distance main-clavier] proche du minimum en partant d’une position des doigts au niveau du clavier. Par contre, pour un son ouvert, coulant [...] il est indispensable d’utiliser toute la puissance de l’élan des doigts [...]
Ceci dit, même si le timbre n'est impacté que par la vitesse, cela ne rend pas les attaques des grands pianistes gratuites, s'il s'agit de mieux contrôler cette vitesse.Ainsi le pianiste Émile Bosquet résume laconiquement que « la seule variable dont l’exécutant dispose est la vitesse du marteau. La variété prodigieuse des effets qu’un virtuose obtient à son piano est due à la gamme de vitesses différentes qu’il est capable d’imprimer aux marteaux, tout le reste est littérature ».
Pour le contrôle du son après la frappe, la question dépend de l'état de la pédale: je pense que la vitesse des étouffoirs peut impacter le son (certains numériques mesurent cette vitesse pour influencer l'enveloppe du son).