peut on faire des enregistrements pros avec des p numériques

mécanique, commerces/achat, facteurs...
Vavavoum!
Messages : 308
Enregistré le : mer. 16 mars, 2011 15:08

Re: peut on faire des enregistrements pros avec des p numéri

Message par Vavavoum! »

Ok, félicitations, beau travail, je comprends beaucoup mieux votre motivation à présent pour ces "clichés bio" comme vous les appelez, et je vous rassure, votre usage du limiteur à posteriori n'a rien de pervers, c'est même une intention louable! Heureux homme que vous êtes, missionnaire de la position ORTF, qui avez trouvé sur la Baltique le paradis sur terre! :mrgreen:
Krisprolls
Messages : 744
Enregistré le : lun. 07 mai, 2012 9:27

Re: peut on faire des enregistrements pros avec des p numéri

Message par Krisprolls »

Haha.
Je ne suis pas forcément missionnaire de l'ORTF. Il se trouve que ça marchait bien à cette occasion avec ces micros.
C'est au coup par coup, ces positions... Ca varie suivant les situations. :mrgreen:
Quand à la baltique... Coup d'épée dans la mer. J'ai juste enregistré à cette occasion le raccord de ces jeunes chanteuses pétulantes. J'étais présent pour une autre mission ce jour là.

SInon, ici, pas de limiteur. Les niveaux restaient assez contrôlables. J'en ai utilisé ailleurs.
mieuvotar

Re: peut on faire des enregistrements pros avec des p numéri

Message par mieuvotar »

Krisprolls a écrit :Voici un petit extrait récent d'un raccord dans une église. Il s'agit d'un groupe de jeunes et jolies Lettonnes en répétition.
C'est ce que j'appelle du bio : un seul couple de micros (ici les Gefell M300, petites capsules cardio, en position ORTF). Interface, préamplis convertos RME UFX. 30 m de câbles. Pied plutôt haut (manfrotto à env. 2m50 de hauteur et 3 m de la scène sonore).
Aucun traitement ajouté (juste une petite normalisation, je crois).

On entend que je manipule le pied et les micros et que je pose du gaffer vers le milieu de l'extrait.

L'extait est en Flac.

https://www.dropbox.com/s/7aogui1ht310yyc/Let.flac
Pour essayer de mieux comprendre cette conversation quelque peu.... ésotérique pour qui ne maîtrise pas, loin s'en faut, le sujet, j'ai voulu télécharger ce fichier. Mais là, gros flop et me voici tout flagada : je tombe sur une fichier "flac". Quel flip !!!! Késako, un fichier "flac" ?
Et qu'on en me réponde pas "un free lossless audio codec" - ni même un codec libre de compression audio :twisted:....
Qu'on me dise comment le lire, flûte alors ! Ou j'appelle les flics...
Krisprolls
Messages : 744
Enregistré le : lun. 07 mai, 2012 9:27

Re: peut on faire des enregistrements pros avec des p numéri

Message par Krisprolls »

Alors, le FLAC, c'est le Free lossless aud... (Oh pardon). :oops:

Malheureusement, on ne peut pas lire le flac avec le premier player venu.
VLC, qui est un programme gratuit fait ça très bien.
http://www.01net.com/telecharger/window ... 23823.html

et voici la version mac, pour ceux qui se la pètent :
http://www.commentcamarche.net/download ... lc-for-mac
mieuvotar

Re: peut on faire des enregistrements pros avec des p numéri

Message par mieuvotar »

Merci, Krisprolls.
Ne souffrant d'aucune flatulence informatique, je choisis volontiers la 1ère option.
Krisprolls
Messages : 744
Enregistré le : lun. 07 mai, 2012 9:27

Re: peut on faire des enregistrements pros avec des p numéri

Message par Krisprolls »

mieuvotar a écrit :Merci, Krisprolls.
Ne souffrant d'aucune flatulence informatique, je choisis volontiers la 1ère option.
D'ailleurs VLC permet de lire des fichiers de 24 bits, comme c'est le cas pour l'exemple que j'ai posté. (donc d'une plus grande profondeur audio que le 16 bits du format cd). Je ne suis pas certain que windows media player permette ça, pas plus qu'Itunes (sauf erreur). Ah si. Itunes, si...
Vavavoum!
Messages : 308
Enregistré le : mer. 16 mars, 2011 15:08

Re: peut on faire des enregistrements pros avec des p numéri

Message par Vavavoum! »

En clair, les données techniques d'un fichier numérique audio (c'est également vrai pour la vidéo et l'image dans le principe) se résument à deux paramètres qu'il peut être utile de connaître pour les manipuler, ou qui peuvent donner une idée de leur nature, de leur définition ou de leur qualité :

- La profondeur de bits. Si l'on prend l'analogie de la photo, c'est la densité de la pellicule. Plus elle est élevée, plus la définition sera précise. Soit un son, il a une certaine force ou grandeur dynamique, il est plus ou moins riche d'harmonique et de résonances, il a des qualités spatiales en stéréo, etc. Si la profondeur de bits (ou largeur de bits) est grande lors de la capture de ce son, il y a une grande précision de placement sur une échelle qui se compte en bits (1 bit = 8 bytes. Le byte est l'unité informatique élémentaire 0 ou 1). Par exemple sur un ancien téléphone la sonnerie peut être en 8 bits, le son est assez plat (la variation de la grandeur dynamique, qui n'est pas le volume mais le rapport entre les sons joués fort et ceux qui sont joués doucement, est faible), et on entend de drôle de sons qui parasitent la clarté du signal (des artefacts) parce qu'il n'y a pas assez de place sur l'échelle pour caractériser chaque son de manière distincte et précise. Un cd est encodé sur 16 bits, on reconnait chaque instrument à coup sûr, les artéfacts ont disparu. Un enregistrement professionnel est en 24 bits : la résolution est plus grande (ou même en 32 bits "à la virgule flottante", c'est à dire que tous chiffres après la virgule qui remplit l'entier de 24 bits, est noté sur 8 bits supplémentaires, ce qui a pour effet de repousser très loin la distorsion, comme sur un bon vieux magnéto à bande, avant que le son ne sature, on pouvait pousser les niveaux assez loin : il faut que le signal soit trop fort au-delà de la virgule à 8 bits, soit 8x8=64 chiffres après les 24 bits, ou 24,9999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999, presque un bit supplémentaire entier avant que le son ne soit saturé!)

- La fréquence d'échantillonnage. Exprimée en Herz ou en KiloHerz, qui est une unité générale de mesure par seconde (1Hz = une mesure par seconde ; un ordinateur à 4 GigaHrez est capable de calculer 4 000 000 000 opérations par seconndes.) Selon l'analogie de la photo, c'est l'équivalent de la vitesse d'obturation, plus elle est haute, plus on pourra capturer de détail, en fonction de la luminosité ou de la densité de la pellicule (c'est pourquoi elle est importante tout comme la profondeur de bits.) La fréquence d'échantillonnage nous renseigne sur la plus haute fréquence qu'il sera possible de capturer, via un théorème que l'on appelle le théorème de Nyquist, qui précise que la fréquence la plus haute atteignable sera fonction de la fréquence d'échantillonnage divisée par 2. Soit, pour un cd qui est encodé et lu à 44.1kHz, 22.05 KiloHerz sera la fréquence maximale atteignable. Et ce n'est pas un hasard si c'est la fréquence qui a été retenue par l'industrie, car l'oreille humaine est en général capable de capter des fréquences allant de 20 à 20 000 Herz (20KHz) Avec un cd donc on peut capter tout le spectre sonore audible par la plupart des gens, et qui couvre les plages utiles instrumentales et de la voix notamment. Mais il est possible de travailler à 48KHz (standard pour l'édition vidéo et du DVD vidéo), à 88,2 KHz (qui est un doublement de 44.1Khz), à 96KHz (2x48KHz), et ce jusqu'à 192 KHz (2x96KHz). On estime que le point technique au delà duquel l'oreille humaine serait absolument trompée, est 384KHz, on voit qu'il y a de la marge avant de l'atteindre, mais déjà à 192KHz on capture, selon la qualité de l'électronique, beaucoup de souffle et de bruits parasites, ainsi que des détails qui se traduisent musicalement par des sensations de réalisme et de présence, et c'est assez indéfinissable, mais enfin cela fait parfois la différence. Reste qu'à ces fréquences élevées, les risques de dérive de la fréquence d'échantillonnage augmentent (le "jitter" en anglais) qui introduit une distorsion qui finit par s'entendre un peu comme sur les cassettes d'antan quand les violons faisaient du vibrato par la variation infime de la vitesse d'entrainement de la bande, ainsi que le coût en terme de taille du stockage des données (ainsi 32 bits flottants à 192KHz (format studio "spécial") prendra beaucoup plus de place sur votre carte de stockage ou votre disque dur, que 8 bits à 32KHz (format dictaphone standard.)

Pour manipuler des fichiers audio, les coller entre eux, les mixer, il faut harmoniser au minimum la fréquence d'échantillonnage, car comme la vitesse de rotation du tourne disque ou de la bande magnétique, elle indique la vitesse à laquelle il faut lire le fichier. Pour la profondeur de bits (on dit aussi la résolution), c'est une affaire de logique, si vous avez des sources diverses en 16 bits et 24 bits, vous pouvez les mixer, mais il sera préférable sans doute d'exporter ce mixage en 24 bits ou en 32 bits flottants, car l'opération de mixage (qui est aune sommation des signaux) sera plus précise à la résolution de sortie la plus haute, et ainsi le résultat plus musical ou moins fouillis.

L'opération de réduction de résolution en bits s'appelle la quantification (quantization en anglais) : partout où le signal par exemple était sur 24 lignes de 8 bytes (1bit = 8 bytes souvenez-vous), vous devez le rapporter à 16 lignes de 8 bytes (pour graver un cd de votre travail.) Concrètement partout où il y avait trois valeurs possibles, il n'y en a plus que deux, et si cela ne pose pas de problèmes pour les parties entières qui étaient déjà stockées sur les 16 premiers bits, toutes celles qui dépassent vont être recasées par approximation le long de ces 16 premiers bits, ce qui va occasionner une perte nette de la qualité du signal (avec des endroits où, par exemple à la fin d'une note soutenue au piano, il y aura une hésitation, d'un coup la note soutenue va basculer à une valeur où la note sera considérée éteinte alors qu'avant il y avait une troisième valeur possible avant de considérer le son éteint.) Pour remédier à cette perte de qualité, on applique un traitement qui s'appelle le dithering ou lissage par approximation qui se chargera d'extrapoler le plus harmonieusement possibles tous ces cas litigieux pour diminuer la production de bruits parasites (les fameux artefacts sur la sonnerie de téléphone 8 bits.) Il existe de multiples algorithmes de dithering, il faut en choisir un qui soit efficace pour la musique que l'on entend produire, c'est parfois un casse-tête surtout que les différences paraissent infimes lorsque l'on a travaillé de longues heures sur un même projet, comme ce traitement intervient en dernier.

L'opération de réduction de la fréquence d’échantillonnage s'appelle le ré-échantillonnage, elle intervient en avant dernier et elle consiste à appliquer un algorithme qui va couper toutes les fréquences au delà de la fréquence maximale atteignable selon le théorème de Nyquist, et cela aura pour effet de "recaser" certains traits de ces fréquences mêlés aux autres fréquences, des harmoniques et divers bruits, au sein même des fréquences occupées par un signal légitime. Cette sommation des fréquences lors du ré-échantillonnage peut induire une production de bruits et souffles parasites là aussi, et c'est pourquoi on préfère appliquer cela en avant dernier, car à l'étape de la quantification, le dithering ou lissage peut aider à gommer ces parasites. Concrètement, lors du ré-échantillonnage, chaque fois qu'il y avait n mesures de la hauteur du son, il n'y a plus que n/x mesures de la hauteur du son (x étant le facteur de ré-échantillonnage, par exemple 2 lors du passage du format de 88.2KHz à 44.1KHz), et cela induit une moindre finesse dans les courbes qui représentent les sons, au lieu d'avoir de belles sinusoïdes lisses, vous n'avez que des montagnes en escaliers plus grossiers à cause du fait que vous faites moins de mesures chaque secondes. Ce sont là aussi ces imprécisions grandissantes dans le signal qui occasionnent des artéfacts, et c'est pourquoi fréquence d'échantillonnage et profondeur de bits sont liés, bien que distincts, dans la définition technique de la qualité d'un enregistrement numérique.

Le fichier FLAC permet, quant à lui, de transporter ou stocker à moindre coût un fichier de haute qualité (dont la profondeur de bits et la fréquence d'échantillonnage sont élevés), dans la mesure où il offre une compression de la taille des données (élevées quand la qualité est élevée, souvenez-vous) sans pour autant réduire la qualité intrinsèque des données sonores. A la lecture, c'est le processeur de l'ordinateur qui se charge de décompresser les données pour les restituer sans perte à leur qualité d'origine. Contrairement au mp3, qui ne demande pas de puissance de calcul pour être lu (la puissance de calcul devient un facteur négligeable en informatique pour ces tâches élémentaires, mais à une époque cela importait), tout en offrant une réduction de la masse de données, mais au prix d'un sacrifice drastique sur la qualité (certes pas la qualité exprimée en bits et en Hz, mais selon un mode de compression spécifique qui fait lire à votre baladeur, par exemple en imageant un peu, "à la minute trois l'accord de fa majeur 7ième de la première seconde du morceau est le même, rejouer celui-là", ce qui permet de ne pas stocker toute la musique du fichier initial, mais un gabarit de celle-ci, qui fait pourtant illusion psychoacoustiquement, mais ne trompe pas l'auditeur attentif.)

Voilà, bonne écoute! :wink:
Krisprolls
Messages : 744
Enregistré le : lun. 07 mai, 2012 9:27

Re: peut on faire des enregistrements pros avec des p numéri

Message par Krisprolls »

Merci pour ce précis fort complet.
Pour ma part, je trouve (très subjectivement) la restitution FLAC aplatie par rapport aux fichiers en 24 bits non compressés. Mais il peut fort bien s'agir d'illusion psychoacoustique, ou de différence de traitement logées au sein même des softs de lecture. Quand au mp3, sur un bon casque, et suivant les taux d'encodage, on perçoit aisément la dégradation qui se loge dans des bandes assez identifiables du spectre. Une fois repérées, on finit par ne plus entendre que ça.
Quoi qu'il en soit, ces différences, peu marquées en écoutes rapides (comme les tests ABx, par exemple) deviennent possiblement limitantes dans le cadre d'une écoute prolongée (cette drôle d'écoute inconsciente qui nous fait mystérieusement ressentir un bien être euphonique, dans certains cas).
La restitution sur des enceintes, même de grande qualité, est moins résolutive que sur un bon casque (les taux de disto et les phénomènes d'interactions acoustiques avec le local d'écoute ajoutent beaucoup de parasites)...

Bref. Tout ça est passionnant...
Avatar du membre
syldem
Messages : 45
Enregistré le : lun. 25 juin, 2012 12:22
Mon piano : C. Bechstein Millenium 116
Localisation : Suisse, rive droite du Léman
Contact :

Re: peut on faire des enregistrements pros avec des p numéri

Message par syldem »

Mini rectificatif en passant : le byte (ou octet) est un "mot" de 8 bits et pas le contraire :wink:

Et merci Vavavoum pour ces infos très intéressantes
"C'est en forgeant que l'on devient musicien". Proverbe Shadok
Vavavoum!
Messages : 308
Enregistré le : mer. 16 mars, 2011 15:08

Re: peut on faire des enregistrements pros avec des p numéri

Message par Vavavoum! »

Mini rectificatif en passant : le byte (ou octet) est un "mot" de 8 bits et pas le contraire
Au temps pour moi, et dans ce cas il faut corriger toute la partie de mon explication qui offre 8 x n positions possibles à un signal de n bits. Aussi cela limite à neuf huit "9" après la virgule, ce qui fait toujours quasiment un bit de plus que 24 à la fin avec le 32bits virgule flottante. Pour mémoire, la plupart des traitements audio aujourd'hui font des sommations très précises sur 64bits, ce qui autorise à en empiler beaucoup avant d'altérer le signal. Si les processeurs informatiques quant à eux calculent sur des phrases de 64 bits couramment, il n'y a pas de projet de faire passer le standard industriel audio à 64 bits, et si c'est le même principe de nombre de mots dans la phrase, ce n'est pas la même application. Une application audio écrite pour processeurs 64bits pourra manie deux fois la quantité de mémoire vive disponible en 32 bits, mais la qualité de traitement sera la même qu'en 32 bits.

Merci aussi pour la précision sur Nyquist-Shannon :wink:
Krisprolls
Messages : 744
Enregistré le : lun. 07 mai, 2012 9:27

Re: peut on faire des enregistrements pros avec des p numéri

Message par Krisprolls »

Juste un truc aussi : on n'enregistre pas en 32 bits à virgule flottante. C'est la profondeur du signal en software possible sur des logiciels actuels (voire même 64 bits, ou encore 39 bits integer), mais pas celle des appareils entrant en jeu qui sont tous en 24 bits.
Et 24 bits, c'est aussi très suffisant d'ailleurs... De plus, pour ma part, je reste en 24 bits fixe sur mon DAW. 32 bits n'ajoute rien dans mon cas.
mieuvotar

Re: peut on faire des enregistrements pros avec des p numéri

Message par mieuvotar »

Vavavoum! a écrit :En clair, les données techniques d'un [...] l'auditeur attentif.)
:wink:
Eh ben !!! Merci beaucoup, Vavavoum, pour ce topo que je trouve tout à fait lumineux ! Bravo pour avoir pris la peine d'écrire tout ça et d'éclairer notre lanterne à tous (du moins à tous ceux qui n'entendent rien [c'est le cas de le dire :wink: ] à la technologie audio...)
=D> =D> =D>
Krisprolls
Messages : 744
Enregistré le : lun. 07 mai, 2012 9:27

Re: peut on faire des enregistrements pros avec des p numéri

Message par Krisprolls »

C'est la théorie de l'échantillonnage en audio.
(très utile, mais la pratique c'est une autre affaire... Par exemple, les plugs de Dithering, dans bien des cas, je trouve qu'ils salissent le son et qu'un comparatif du fichier avec et sans dither ne justifie pas forcément d'ajouter ce processus).
D'autre part, j'ai loupé des enregistreemnts en 24 bits avec une superbe interface et des micros géniaux alors qu'il m'est arrivé au contraire de réussir des enregistrements en 16 bits, avec une petite mixette pas terrible et des micros chinois. Comme quoi, là encore, le matériel ne fait pas tout. Les distances justes, l'acoustique, la qualité de la prestation, tout ça est au final plus important que la technique. Si tout est réuni alors, c'est le nirvana...)
Vavavoum!
Messages : 308
Enregistré le : mer. 16 mars, 2011 15:08

Re: peut on faire des enregistrements pros avec des p numéri

Message par Vavavoum! »

Oui je me demande bien pourquoi j'écris tout ça moi aussi... Jour gris, besoin de se faire aimer, sans doute sans doute, et puis vous savez ce que c'est, c'est comme ça avec les Internets, vous lisez un truc, vous y repensez, quelqu'un se trompe, ça ne vous lâche plus, et bientôt vous ne dormirez pas tant que vous n'aurez pas redressé le tort de la moitié de l'humanité...

Image

Pour le 32 bits float comme on l'appelle en anglais, c'est une survivance du logiciel Cubase, je n'ai jamais vu cela ailleurs du reste, et cela permettait, à l'époque où les cartes audio étaient principalement 16 bits (en tout cas la mienne), d'obtenir un son chaud comme une sur une bande magnétique. C'était un truc un peu magique, on pouvait pousser les niveaux sans saturer la prise, je me souviens même d'avoir crée une fois avec cette méthode une piste de pur souffle avec le micro chant que j'avais sous la main, à la seule fin de la mixer avec un projet pour colorer, lier et donner vie à tout ça, très efficace, c'était il y a dix ans. Le 64 bits float a aussi fait son apparition dans les logiciel d'édition audio c'est vrai, mais cela permettait surtout de s'affranchir de la limitation à 2GO dans la taille des enregistrement à cause de Windows 32 bits, si je me souviens bien, et cela n'avait pas la magie de Cubase.

Enfin, tout ceci devient une routine que l'on apprend très vite quand on en a besoin, et qui permet de s'affranchir des problèmes de format. Pour la vidéo c'est beaucoup plus compliqué comme il y a d'autres paramètres.
Avatar du membre
Stereden
Messages : 1736
Enregistré le : sam. 13 nov., 2004 0:04
Localisation : Brest

Re: peut on faire des enregistrements pros avec des p numéri

Message par Stereden »

Vavavoum! a écrit :Une application audio écrite pour processeurs 64bits pourra manie deux fois la quantité de mémoire vive disponible en 32 bits, mais la qualité de traitement sera la même qu'en 32 bits.
Pas deux fois, mais quatre milliards de fois plus. :wink:
On ne vend pas la musique. On la partage. Leonard Bernstein
Répondre