bach_addict a écrit :solgy a écrit :Je vous trouve bien peu encourageant pour ce jeune homme.(...)
nous sommes réalistes et évitons la démagogie, c'est tout.
solgy a écrit : Avoir un bon salaire et se faire chier ou avoir un salaire modeste et s'éclater.
Suivre une école d'ingé sans motivation cela peut aussi mener à l'échec.
on peut avoir un bon salaire et s'éclater (c'est souvent le cas d'ailleurs dans les métiers d'ingés...si tu gagnes beaucoup c'est que tu as les responsabilités qui vont avec)
Et je ne vois pas comment suivre une école d'ingé peut mener à l'échec (professionel), sauf si tu fais une vague école privée obscure payée avec l'argent de tes parents, mais si tu fais une bonne école d'ingé, aucun souci pour la suite (si tu as envie de travailler bien sûr)
solgy a écrit : C'est donc la motivation qui doit primer sur le choix financier. Si le niveau de piano n'est pas suffisant, il sera toujours possible de reprendre les études d'ingé.
Là tu racontes ouvertement n'importe quoi. Y a des limites d'age pour la prépa. C'est après le Bac ou jamais. Ou alors par la fac essayer de raccrocher avec des admissions parallèles...chances ultra-réduites par rapport au parcours classique. D'autant que ne pas passer par la prépa = se condamner à être un ingé au rabais (désolé mais pas de politiquement correct chez moi...pas de blabla, que des faits)
Ton "conseil" à ce jeune se résume à : "te pose pas de question, fonce, ne calcule pas, et si ça foire hé bin, tu verras bien, et surtout, enjoy ta life à fond"
Je pense qu'il attend autre chose de la part des adultes qu'un discours démagogique dans ce style.
Je vois là un comportement bien franco français qui consiste à aiguiller les jeunes dès la sortie du bac, sans qu'il n'ait aucune expérience, alors que dans les autres pays d'Europe, il n'y a pas ce déterminisme étriqué et les jeune peuvent reprendre leurs études après avoir travaillé ou après avoir fait des voyages linguistiques. Et bien ne t'en déplaises, c'est aussi possible en France.
Saches que je travaille pour le service du recrutement de ma société et que je sais un tantinet de quoi je parle.
Qu'il ne s'agit pas de démagogie, mais de philosophie de la vie.
Il se trouve que fais partie des ces personnes qui ont repris leur études à 30 ans puis à 40. Que pour être ingénieur, il n'y a pas que HEC. tous les ingénieurs ne sortent pas d'HEC et ce qui fera la valeur du dipl^me c'est avant tout l'expérience et la capacité à 'évoluer dans une mission ou dans une entreprise. ( diplôme au rabais ou non )
Que j'ai côtoyé au fils des années, des gens qui ont fait mené de sacré carrière avec ou sans diplôme et des ingés, qui ont fait prépa etc qui ont démarré sur les chapeaux de roue, pour se rendre compte au bout d'un certains nombre d'années qu'il s'étaient planté de direction, j'en connais même qui ont fait partie de plan sociaux. HEC ou non et qui se sont retrouvé dans la merde parce qu'il avait dépassé l'age fatidique de 50 ballets.
Et qui ont eu de sacrés difficultés financières. On peut effectivement être ingé et s'éclater au boulot, mais l'inverse est vrai aussi.
Je maintiens que le critère financier ( je parle de salaire) n'est pas le critère essentiel. Et là encore je sais de quoi je parle.
Il est difficile aujourd'hui de savoir quelle est la bonne orientation. La seule règle qui prévaut, c'est continuer à apprendre toutes sa vie et ce quelques soit le domaine et surtout de ne pas hésiter à changer d"orientation.
Quand à reprendre ses études, c'est possible à tout age, HEC n'est pas l'unique façon de devenir d'ingé.
Quand à" Enjoy ta life", oui je peux donner ce type de conseil, car avec le recul, je peux affirmer, que rien n'est jamais acquis même avec un diplôme d'ingé.
Que le plus difficile réellement, c'est de savoir ce que l'on veut faire comme métier et de ne pas suivre la route que les autres ont tracé pour nous.
Quand on à la chance d'avoir une vocation. Alors oui, il faut foncer et tout mettre en œuvre pour y arriver. Car, même en cas d'échec on aura au moins essayé.
Tous les avis sont bon à prendre et ce n'est pas parce que le mien diverge du tien que cela t'autorise interpréter mes propos de façon fallacieuse et à préjuger de ce que ce jeune homme attend comme réponse.
D'autant plus qu'aussi directe, sois tu. La seule chose sur laquelle tu appuies ton argumentation est que passer à coté de HEC, le ferait passer à coté d'une carrière d'ingé. HEC étant la seule école digne de ce nom à t'entendre ( là je préjuge de ce que tu pense) et qu'il va bien gagner sa vie. La encore ce n'est pas une certitude. Le salaire et boulot n'est pas une certitude sur le long terme. Tout dépend de sa spécialisation et de sa capacité à évoluer.
Qu'il choisisse HEC ou le piano, il devra bosser comme un fou pour y arriver. Ce qui importe c'est qu'il fasse le choix en fonction de ce qu'il veut réellement.
Quand aux faits je te laisse lire cet article :
http://www.capital.fr/carriere-manageme ... ise-536211