Albeniz, Granados, Monpou ...
- Rubato
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Albeniz, Granados, Monpou ...
Est-ce l'effet du Printemps ? Je me suis remis à jouer Albeniz (et Granados), en plus du "reste".
J'y trouve un grand plaisir et je trouve que ces compositeurs sont un peu négligés.
Quant à Monpou, je ne connais guère mais j'en ai entendu le plus grand bien et je voudrais savoir ce qui est le plus intéressant et beau chez lui.
Quels interprètes aussi ? J'imagine bien Alicia de la Roccha... d'autres ?
J'y trouve un grand plaisir et je trouve que ces compositeurs sont un peu négligés.
Quant à Monpou, je ne connais guère mais j'en ai entendu le plus grand bien et je voudrais savoir ce qui est le plus intéressant et beau chez lui.
Quels interprètes aussi ? J'imagine bien Alicia de la Roccha... d'autres ?
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
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- pierrearnaud
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Re: Albeniz, Granados, Monpou ...
Mompou a enregistré ses propres pièces dans les années 70, ou Josep Colom mais je ne sais pas ce que ça vaut, ça doit sans doute être bien mais je n'ai pas écouté...
Et maintenant il a aussi son blog: http://blog.pierre-arnaud-dablemont.com
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Re: Albeniz, Granados, Monpou ...
Cher Rubato
En ce qui concerne ces 3 compositeurs, il y a une interprete qui me parait incontournable c'est Magda Tagliaferro. Un très bel enregistrement est recemment sorti. "Les rarissimes de Madga Tagliaferro" avec Falla, Granados, albeniz, V. LObos, Mompou ... J'ai été particulièrement marqué par elle étant adolescent en allant pendant quelques années ecouter ses cours d'interprétation salle Cortot. Les couleurs dans l'harmonie. Et bien dans ce cd on retrouve, les couleurs, l'harmonie et aussi la fougue de Magda.
En ce qui concerne ces 3 compositeurs, il y a une interprete qui me parait incontournable c'est Magda Tagliaferro. Un très bel enregistrement est recemment sorti. "Les rarissimes de Madga Tagliaferro" avec Falla, Granados, albeniz, V. LObos, Mompou ... J'ai été particulièrement marqué par elle étant adolescent en allant pendant quelques années ecouter ses cours d'interprétation salle Cortot. Les couleurs dans l'harmonie. Et bien dans ce cd on retrouve, les couleurs, l'harmonie et aussi la fougue de Magda.
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Re: Albeniz, Granados, Monpou ...
Les préludes sont sympa et pas durs à déchiffrer. On dit que Monpou est plutôt une musique introvertie et albéniz davantage flamboyant.Rubato a écrit :J'y trouve un grand plaisir et je trouve que ces compositeurs sont un peu négligés.
Quant à Monpou, je ne connais guère mais j'en ai entendu le plus grand bien et je voudrais savoir ce qui est le plus intéressant et beau chez lui.
Je ne connais pas cet enregistrement (ni cette pianiste) mais Muraro a enregistré Iberia et c' est superbe.Pianiste-relieur a écrit :En ce qui concerne ces 3 compositeurs, il y a une interprete qui me parait incontournable c'est Magda Tagliaferro. Un très bel enregistrement est recemment sorti. "Les rarissimes de Madga Tagliaferro" avec Falla, Granados, albeniz, V. LObos, Mompou ...
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Re: Albeniz, Granados, Monpou ...
Oui. Il a été choisi à l'unanimité parmi 5 enregistrements dits "de référence" (de laroccha, Arrau...) dans une émission d' écoute comparative sur France mumuse, il y a de cela quelques années. C' est vraiment très beau.bernard183 a écrit :c'est de cet enregistrement qu'il s'agit ?
Sinon, à l' opposé, il y a la version de 1956 de Leopoldo Querol très dépouillée. C' est une autre Espagne.
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Re: Albeniz, Granados, Monpou ...
j'achète
j'ai adoré son intégrale Ravel, je suis tenté par la série qu'il a enregistré avec la totalité des oeuvres pour piano de Messian , mais cela fait un peu cher je vais commencer avec un cd
j'ai adoré son intégrale Ravel, je suis tenté par la série qu'il a enregistré avec la totalité des oeuvres pour piano de Messian , mais cela fait un peu cher je vais commencer avec un cd
- pierrearnaud
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Re: Albeniz, Granados, Monpou ...
Ou celle d'Orozco que j'adore..Sinon, à l' opposé, il y a la version de 1956 de Leopoldo Querol très dépouillée. C' est une autre Espagne.
Et maintenant il a aussi son blog: http://blog.pierre-arnaud-dablemont.com
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Re: Albeniz, Granados, Monpou ...
En effet, Josep Colom a enregistré l'intégrale de l'oeuvre pour piano de Federico Mompou entre 1991 et 1992, pour Mandala (distr. Harmonia Mundi). Petit détail: l'enregistrement a capté juste ce qu'il faut, à mon goût, de la réverbération d'une grande salle, ce qui convient assez bien au caractère recueilli et profond de l'oeuvre. L'intrepretation est convaincante, mais j'en ai écouté trop peu pour développer (j'ai récupéré les CD ce midi suite au post de Rubato!).pierrearnaud a écrit :Mompou a enregistré ses propres pièces dans les années 70, ou Josep Colom mais je ne sais pas ce que ça vaut, ça doit sans doute être bien mais je n'ai pas écouté...
Je viens de faire une écoute de la première pièce des "Impressions intimes" , et des 5 pièces du recueil SUBURBIS. Ce qui me frappe, c'est la diversité de l'écriture. Le 4ème Suburbis ("La Cegueta") est aussi dépouillé qu'un Satie: longues phrases à l'unisson MG / MD, dans certaines pièces on trouve des éléments impressionnistes et des couleurs qui font penser à un Debussy Catalan, et puis , dans le 1er "impressions intimes", c'est une écriture très dense et riche, plus proche de....Scriabine peut-être?
Y a-t-il un fil conducteur dans tout ça? Il faut vraiment que je réécoute avant de revenir sur ce post!
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Re: Albeniz, Granados, Monpou ...
Il a donné le nom d' accords métalliques à celui qu'il utilise souvent, à savoir fa# do - mib lab ré.cumulonimbus a écrit :et puis , dans le 1er "impressions intimes", c'est une écriture très dense et riche, plus proche de....Scriabine peut-être?
J' ai eu beau le transposer, je ne sais pas comment le ranger. Un accord de 7e dim avec une 9e ?
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Re: Albeniz, Granados, Monpou ...
ça ressemble à l'accord du chaos ( accord prométhéen) de Scriabine en do: do fa# sib mi la ré on peut le chiffrer do7/9/11+
sur cet accord on peut utiliser ce qu'on appelle la gamme Bartok do ré mi fa# sol la sib mélange de gamme par ton et de la gamme diminuée, sur ce mode des accords superbes surtout celui du 7eme degré sib ré fa# la: sib7M5+
sur cet accord on peut utiliser ce qu'on appelle la gamme Bartok do ré mi fa# sol la sib mélange de gamme par ton et de la gamme diminuée, sur ce mode des accords superbes surtout celui du 7eme degré sib ré fa# la: sib7M5+
- cumulonimbus
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Re: Albeniz, Granados, Monpou ...
[quote="anuradha
Il a donné le nom d' accords métalliques à celui qu'il utilise souvent, à savoir fa# do - mib lab ré.
[/quote]
Prométhée n'est pas sans lien avec le métal: Athéna lui aurait enseigné, entre autres sciences, la métallurgie.
Anuradha, Bernard, pourriez vous essayer de plaquer vos accords? Ils ne sonneraient pas comme des cloches par hasard?
Il a donné le nom d' accords métalliques à celui qu'il utilise souvent, à savoir fa# do - mib lab ré.
[/quote]
Pour la petite histoire, Federico Mompou aurait été marqué durant son enfance par les sons métalliques et leurs résonnances bien particulières, qu'il pouvait entendre dans les ateliers de son grand père: un fondeur de cloches renommé. Son nom est Jean Dancausse. On lui doit une cloche à Notre Dame, et une autre au Sacré coeur.bernard183 a écrit :ça ressemble à l'accord du chaos ( accord prométhéen) de Scriabine en do: do fa# sib mi la ré on peut le chiffrer do7/9/11+
Prométhée n'est pas sans lien avec le métal: Athéna lui aurait enseigné, entre autres sciences, la métallurgie.
Anuradha, Bernard, pourriez vous essayer de plaquer vos accords? Ils ne sonneraient pas comme des cloches par hasard?
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Re: Albeniz, Granados, Monpou ...
Tu es dans le brouillard cher Cumulo, mes accords sont planqués et non pas plaqués dans la cathédrale de Mr Debussy dégluties cet hiver, joyeuses pâques bareback avec Benoît XVIcumulonimbus a écrit :Anuradha, Bernard, pourriez vous essayer de plaquer vos accords? Ils ne sonneraient pas comme des cloches par hasard?
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Re: Albeniz, Granados, Monpou ...
Ok, Ok! Planqués, donc... tout avait pourtant l'air si limpide.
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Re: Albeniz, Granados, Monpou ...
Tu as parlé de résonnances métallurgiques Cumulo, je me permets de te conseiller le fabuleux livre de Mircéa Eliade sur les forgerons en poche.
Oui, ou alors une superposition de quartes diminuées. Je ne connaissais pas la gamme Bartok hi hi pas besoin d' aller chercher le nombre d' or.bernard183 a écrit :ça ressemble à l'accord du chaos ( accord prométhéen) de Scriabine en do: do fa# sib mi la ré on peut le chiffrer do7/9/11+
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Re: Albeniz, Granados, Monpou ...
"Oui, ou alors une superposition de quartes diminuées"
autant dire tierce
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- cumulonimbus
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Re: Albeniz, Granados, Monpou ...
J'explique les raisons pour lesquelles cette anecdote du grand père fondeur de cloches me paraît interressante à relever. J'ai d'ailleurs trouvé cette info dans le livret de l'intégrale de J. Colom, qui mentionne "l'atmosphère particulière de la fonderie, faite de bruits métalliques aux resonances multiples, marqua durablement le jeune Mompou et jouera un rôle important dans ses futures compositions". Pour cela il va falloir que je m'écarte un peu du sujet initial, je m'en excuse d'avance.
Il se trouve que j'ai eu l'occasion d'expérimenter le séjour prolongé dans une usine de l'industrie lourde à l'occasion d'une formation: 8 h par jour, pendant plusieurs semaines. Les conditions étaient relativement désagréables sur le plan sonore, comme on peu l'imaginer. Le vacarme continu des machines, la fatigue accumulée, et le manque d'intérêt du travail, contribuent à votre abrutissment progressif. Au bout d'un certain temps, votre esprit s'évade. Et si vous êtes un musicien normalement constitué, au lieu de vous mettre à rêver d'îles lointaines bordées de sable blanc et de mers turquoises, vous vous appropriez l'espace sonore, et commencez à divaguer. Vous décortiquez inconsciemment le son de la machine, y découvrez des harmoniques, puis une gamme modale (peut-être la Bartok?), et vous voila parti a composer mentalement des variations sur un air de machine outil! Ayant vécu cela, je me demande ce qu'un compositeur comme Mompou aurait pu retirer de ce genre d'expérience, lui qui avait les oreilles braquées sur les moindres particularités sonores de son environnement Catalan.
Voila c'est tout. Mon intention n'était pas de heurter les âmes sensibles avec les cloches de N.... D... ou du S.... C...., mais uniquement de donner un indice sur l'univers de Mompou. Que chacun en fasse ce que bon lui semble!
Il se trouve que j'ai eu l'occasion d'expérimenter le séjour prolongé dans une usine de l'industrie lourde à l'occasion d'une formation: 8 h par jour, pendant plusieurs semaines. Les conditions étaient relativement désagréables sur le plan sonore, comme on peu l'imaginer. Le vacarme continu des machines, la fatigue accumulée, et le manque d'intérêt du travail, contribuent à votre abrutissment progressif. Au bout d'un certain temps, votre esprit s'évade. Et si vous êtes un musicien normalement constitué, au lieu de vous mettre à rêver d'îles lointaines bordées de sable blanc et de mers turquoises, vous vous appropriez l'espace sonore, et commencez à divaguer. Vous décortiquez inconsciemment le son de la machine, y découvrez des harmoniques, puis une gamme modale (peut-être la Bartok?), et vous voila parti a composer mentalement des variations sur un air de machine outil! Ayant vécu cela, je me demande ce qu'un compositeur comme Mompou aurait pu retirer de ce genre d'expérience, lui qui avait les oreilles braquées sur les moindres particularités sonores de son environnement Catalan.
Voila c'est tout. Mon intention n'était pas de heurter les âmes sensibles avec les cloches de N.... D... ou du S.... C...., mais uniquement de donner un indice sur l'univers de Mompou. Que chacun en fasse ce que bon lui semble!
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Re: Albeniz, Granados, Monpou ...
Expérience intéressante ça.cumulonimbus a écrit :J'explique les raisons pour lesquelles cette anecdote du grand père fondeur de cloches me paraît interressante à relever. J'ai d'ailleurs trouvé cette info dans le livret de l'intégrale de J. Colom, qui mentionne "l'atmosphère particulière de la fonderie, faite de bruits métalliques aux resonances multiples, marqua durablement le jeune Mompou et jouera un rôle important dans ses futures compositions". Pour cela il va falloir que je m'écarte un peu du sujet initial, je m'en excuse d'avance.
Il se trouve que j'ai eu l'occasion d'expérimenter le séjour prolongé dans une usine de l'industrie lourde à l'occasion d'une formation: 8 h par jour, pendant plusieurs semaines. Les conditions étaient relativement désagréables sur le plan sonore, comme on peu l'imaginer. Le vacarme continu des machines, la fatigue accumulée, et le manque d'intérêt du travail, contribuent à votre abrutissment progressif. Au bout d'un certain temps, votre esprit s'évade. Et si vous êtes un musicien normalement constitué, au lieu de vous mettre à rêver d'îles lointaines bordées de sable blanc et de mers turquoises, vous vous appropriez l'espace sonore, et commencez à divaguer. Vous décortiquez inconsciemment le son de la machine, y découvrez des harmoniques, puis une gamme modale (peut-être la Bartok?), et vous voila parti a composer mentalement des variations sur un air de machine outil! Ayant vécu cela, je me demande ce qu'un compositeur comme Mompou aurait pu retirer de ce genre d'expérience, lui qui avait les oreilles braquées sur les moindres particularités sonores de son environnement Catalan.
Voila c'est tout. Mon intention n'était pas de heurter les âmes sensibles avec les cloches de N.... D... ou du S.... C...., mais uniquement de donner un indice sur l'univers de Mompou. Que chacun en fasse ce que bon lui semble!
Bah ils sont peu joués içi mais il me semble qu'ils sont un peu les Debussy de la musique classique Espagnol.Rubato a écrit :Est-ce l'effet du Printemps ? Je me suis remis à jouer Albeniz (et Granados), en plus du "reste".
J'y trouve un grand plaisir et je trouve que ces compositeurs sont un peu négligés.
Quant à Monpou, je ne connais guère mais j'en ai entendu le plus grand bien et je voudrais savoir ce qui est le plus intéressant et beau chez lui.
Quels interprètes aussi ? J'imagine bien Alicia de la Roccha... d'autres ?
En tout cas ce que je peux en dire c'est qu'ils sont assez présents dans la littérature espagnol spécialement Mompou. ( Par exemple, très connu, " Le pianiste " de Manuel vasquez Montalban )
Sur le plan musical je ne peux que donner mon avis sur Mompou qui est injustement méconnus. Mes compositions préférées sont ses " Musica callada ", dans lesquelles il faut " faire parler " les silences.
Pour Albéniz, j'aime beaucoup El Polo.
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Re: Albeniz, Granados, Monpou ...
Dans ces répertoires (et les autres aussi), Rubinstein n'est pas à négliger non plus!
(Il a d'ailleurs contribué à la popularité des pièces d'albéniz en espagne...)
(Il a d'ailleurs contribué à la popularité des pièces d'albéniz en espagne...)