Pop classic: Sonate au clair de lune (1er mouvement)
Pop classic: Sonate au clair de lune (1er mouvement)
Je fais ce sujet suite à l'écoute d'une interprétation de cette pièce par une de mes connaissances (et de la petite discutions qui s'en suivit), mais quelque chose me tracassait, il ne faisait aucune variation dans le rythme. Dans mon interprétation, la pièce est jouer d'un andante (presque moderato) très rubato en ayant beaucoup de crescendo et de decrescendo, alors que sa version était toujours constante du point de vue vitesse tout en étant assez lente (sans l'être trop pour autant)
Selon vous, comment cette pièce devrait-elle être interprété, rubato ou strict? Adagio lent ou adagio assez rapide? Très douce ou tumultueuse? ...
Selon vous, comment cette pièce devrait-elle être interprété, rubato ou strict? Adagio lent ou adagio assez rapide? Très douce ou tumultueuse? ...
- Franz Liszt
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Le tempo doit être strict je pense, ce n'est pas en faisant beaucoup de variation de tempo que l'on donne une belle interprétation, le plus important reste les nuances. Je jouerai ce morceau avec un adagio modéré(pas trop lent pas trop rapide) Les brusques changement de nuances sont à proscrire tout autant qu'un comportement brusque voir agitato, ce mouvement doit être calme(on se réserve pour le 3ème )
Totalement fan de la 2ème Ballade de Chopin...
- Franz Liszt
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Merci Zébulon, j'avais présagé ce genre de réponse venant de vous (mais d'une manière certe moins agressive) et j'en suis très content, vous m'avez fait rire durant ma journée. Et comme vous avez pu le constaté j'ai parfois certaines difficultés d'élocutions (à cause de ma dyslexie, mais ça, c'est une autre histoire...), donc pour remédier à cette situation, je vais tenter de m'exprimé en des termes plus simple (pour moi) qui ne risqueront pas d'avoir ni queu ni tête lorsque je les aurai utilisés (et surtout, que je peux être sûr de bien comprendre dans toute leurs significations, puisque comme vous avez adoré me le faire savoir, je ne suis qu'un pauvre con prétentieux (et biensûr mes sarcasmes n'aide pas à ma cause)).
Donc,
De la manière que je j'aimais jouer cette pièce:
Beaucoup de variation dans le tempo
Vitesse moyenne assez lente mais pas énormément
Exagération asez prononcée des nuances
De la manière que je crois qu'elle est généralement jouer:
Vitesse assez lente
Vitesse stable durant tout le morceau
Douce en arborant biensûr des nuances
Moi aussi je vous aime Zébu chéri!
Donc,
De la manière que je j'aimais jouer cette pièce:
Beaucoup de variation dans le tempo
Vitesse moyenne assez lente mais pas énormément
Exagération asez prononcée des nuances
De la manière que je crois qu'elle est généralement jouer:
Vitesse assez lente
Vitesse stable durant tout le morceau
Douce en arborant biensûr des nuances
Moi aussi je vous aime Zébu chéri!
Faites-vous semblant de ne pas comprendre où quoi? Il me semble que soit pourtant très simple chèr Zébulon, qu'elle est la meilleur manière de jouer cette première partie de la sonate au clair de lune? ''Essayer'' de m'insulter en m'abaissant dans mon estime personnel est assez illogique (en plus de ne pas fonctionné autant que vous le voudriez) lorsque me corriger dans mes erreurs serait beaucoup plus normal et facile. Donc si vous voulez, je peux faire semblant juste pour vous rendre heureux d'être en colère? Hahaha! Oh, et je n'ai pas voulu sous-entendre que la dyslexie est signe de stupidité, après tout ce n'est pas parce que je suis un gros débile profond sans cervelle que je suis le parfait modèle pour bien représenter le dyslexique moyen (à ce sujet je suis légèrement[/u] dyslexique). Je ne nis pas nomplus que mon message eu été ''totalement'' débile, comme j'ai dit, j'ai sûrement utilisé des termes dont je ne connais pas l'entière deffinition, si ce n'est celle que j'ai apris dans mes cours (et qui est sûrement assez incomplete). Peut-être devriez-vous commencer à faire du Yoga (ou plus si vous en faites déjà), parce qu'il me semble que toute cette colère devrait être évacuée... sinon.... Oh lala! Le stress!
- Franz Liszt
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Fiou! Zébulon, je commençais presque à croire que vous m'en vouliez personnellement... Merci de me rassuré! (même si j'en ai interprété une grande partie en sarcasmes...) Une chance que je n'ai pas tendance à prendre tout trop personnel sinon je serais sûrement en tentative d'assassinat à l'heure qu'il est .
Je crois que mes erreurs ont surtout été lorsque j'ai voulu utilisé "adagio". Ça fait longtemps dans mon esprit que les termes entourant les sphères du volume sonore et des variations de vitesses sont décortiquées et que je n'associe plus l'un à l'autre (après tout il y des limites à ma stupidité). Mais j'avoue en me relisant, que ça puisse paraître embêtant... J'avais eu beaucoup de difficulté à trouvé mes mots et donc, nécessairement, mon message n'en n'a pas été clair et plus ou moins représentatif de ce que je voulais initialement dire. Mais je continue à me dire que vous avez surdimensionné l'importance de mes bévue en matière de vocabulaire (du moins, si c'est la manière que j'interprète cette pièce qui vous rend colérique, vous n'avez qu'à le dire), après tout, je crois que vous avez été très capable de comprendre le sens principal du message même s'il était remplis d'illogisme. Et oui, j'ai un livre de théorie, Vincent D'Indy, qui est le plus reconnue au Québec (je crois qu'il me serait assez difficile de trouver celui de Danhauser) et que la majorité des écoles de musiques utilisent ici, je ne peux pas vraiment savoir s'il est utilisé en Europe, mais je peux deviner que non ou très peu.
Mais bon, retournons à la route principal au lieu de nous attarder sur le chemin tourmenté des malentendus... Selon vous, M. Zébulon, est-ce mieux, musicalement parlant, de jouer cette pièce en variant beaucoup la vitesse ou en étant relativement constant? Vaut-il mieux exagérer les crescendos et les décrescendos (cette fois-ci je ne crois pas que ce soit sujet au malentendus) ou rester doux durant tout le morceau (tout en créant les variations dans le volume, mais ce, de manière plus modérée). Et bien sûr, c'est 2 questions sont séparées, je fais la différence entre vitesse et volume tout de même (même si vous ne le croyez pas).
Bon… je crois avoir été clair cette fois… Donc merci de bien me répondre sans essayer de m’offenser cette fois (et si je me trompe encore, merci de me corriger poliment cette fois). C’était drôle au début, mais ça devient tout de même lassant et de plus j'ai envi d'entendre votre point sur un ton plus neutre qui ne me forcera plus à me mettre sur la défensive (sensation que je trouve particulièrement désagréable).
Je crois que mes erreurs ont surtout été lorsque j'ai voulu utilisé "adagio". Ça fait longtemps dans mon esprit que les termes entourant les sphères du volume sonore et des variations de vitesses sont décortiquées et que je n'associe plus l'un à l'autre (après tout il y des limites à ma stupidité). Mais j'avoue en me relisant, que ça puisse paraître embêtant... J'avais eu beaucoup de difficulté à trouvé mes mots et donc, nécessairement, mon message n'en n'a pas été clair et plus ou moins représentatif de ce que je voulais initialement dire. Mais je continue à me dire que vous avez surdimensionné l'importance de mes bévue en matière de vocabulaire (du moins, si c'est la manière que j'interprète cette pièce qui vous rend colérique, vous n'avez qu'à le dire), après tout, je crois que vous avez été très capable de comprendre le sens principal du message même s'il était remplis d'illogisme. Et oui, j'ai un livre de théorie, Vincent D'Indy, qui est le plus reconnue au Québec (je crois qu'il me serait assez difficile de trouver celui de Danhauser) et que la majorité des écoles de musiques utilisent ici, je ne peux pas vraiment savoir s'il est utilisé en Europe, mais je peux deviner que non ou très peu.
Mais bon, retournons à la route principal au lieu de nous attarder sur le chemin tourmenté des malentendus... Selon vous, M. Zébulon, est-ce mieux, musicalement parlant, de jouer cette pièce en variant beaucoup la vitesse ou en étant relativement constant? Vaut-il mieux exagérer les crescendos et les décrescendos (cette fois-ci je ne crois pas que ce soit sujet au malentendus) ou rester doux durant tout le morceau (tout en créant les variations dans le volume, mais ce, de manière plus modérée). Et bien sûr, c'est 2 questions sont séparées, je fais la différence entre vitesse et volume tout de même (même si vous ne le croyez pas).
Bon… je crois avoir été clair cette fois… Donc merci de bien me répondre sans essayer de m’offenser cette fois (et si je me trompe encore, merci de me corriger poliment cette fois). C’était drôle au début, mais ça devient tout de même lassant et de plus j'ai envi d'entendre votre point sur un ton plus neutre qui ne me forcera plus à me mettre sur la défensive (sensation que je trouve particulièrement désagréable).
Si tu me le permets utricule d'intervenir et de te donner mon avis sur ce 1er mouvement que j'adore et que je joue encore souvent.
C'est normal qu'au début de l'apprentissage d'un morceau, on recherche la meilleure interprétation, qui viendra toute seule lorsque tu "sentiras" ce que Beethov a voulu dire dans ce 1er mouvement.
Je peux te donner l'interprétation que je fais moi-m^me en sachant qu'elle n'est pas figée et que certainement on peut varier dans une certaine limite.
Tout d'abord, ce qui ressort de ce morceau, c'est la douceur continue et d'une manière générale, on ne doit pas aller jusqu'au forté, tout en appuyant sur certains passages.
Si tu as remarqué, bien que ce mouvement donne l'impression d'être continuel, l'écriture est divisée en plusieurs parties .
Par ex tu as l'introduction du morceau, je crois, sur 2 ou 3 lignes et après le thème démarre. Il faut marquer la fin de la 1ère partie par un léger rubato qui va annoncer la partie suivante et ainsi de suite , à toi de lister toutes les parties du morceau et de souligner leur fin , à chaque fois par un rubato.
Pour un autre exemple, en 2 è page, tu as cette montée des croches qui fait une variation dans le thème général. Elle exprime un espoir dans l'expression générale de tristesse qui se dégage de ce morceau .
Pour le souligner, tu pars dans un souffle en appuyant de plus en plus ( sans aller au forté) jusqu'à la note la plus aigue, puis tu redescends en descrescendo pour retrouver le souffle du début.
Le thème repart après, tristement , peiné et pour le marquer, il faudrait le jouer très léger avec un rubato accentué au début puis reprendre la vitesse constante.
Voilà c'est comme ça que je vois l'interprétation de ce morceau .
Il nécessite certes une vitesse constante mais si on y regarde bien, on peut y ajouter pas mal de rubato qui peuvent le rendre très vivant et très parlant.
C'est normal qu'au début de l'apprentissage d'un morceau, on recherche la meilleure interprétation, qui viendra toute seule lorsque tu "sentiras" ce que Beethov a voulu dire dans ce 1er mouvement.
Je peux te donner l'interprétation que je fais moi-m^me en sachant qu'elle n'est pas figée et que certainement on peut varier dans une certaine limite.
Tout d'abord, ce qui ressort de ce morceau, c'est la douceur continue et d'une manière générale, on ne doit pas aller jusqu'au forté, tout en appuyant sur certains passages.
Si tu as remarqué, bien que ce mouvement donne l'impression d'être continuel, l'écriture est divisée en plusieurs parties .
Par ex tu as l'introduction du morceau, je crois, sur 2 ou 3 lignes et après le thème démarre. Il faut marquer la fin de la 1ère partie par un léger rubato qui va annoncer la partie suivante et ainsi de suite , à toi de lister toutes les parties du morceau et de souligner leur fin , à chaque fois par un rubato.
Pour un autre exemple, en 2 è page, tu as cette montée des croches qui fait une variation dans le thème général. Elle exprime un espoir dans l'expression générale de tristesse qui se dégage de ce morceau .
Pour le souligner, tu pars dans un souffle en appuyant de plus en plus ( sans aller au forté) jusqu'à la note la plus aigue, puis tu redescends en descrescendo pour retrouver le souffle du début.
Le thème repart après, tristement , peiné et pour le marquer, il faudrait le jouer très léger avec un rubato accentué au début puis reprendre la vitesse constante.
Voilà c'est comme ça que je vois l'interprétation de ce morceau .
Il nécessite certes une vitesse constante mais si on y regarde bien, on peut y ajouter pas mal de rubato qui peuvent le rendre très vivant et très parlant.
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- Enregistré le : lun. 03 janv., 2005 10:17
Cher Utricule,
permets moi à mon tour de te donner mon point de vue.
1) Vive la Belle Province
2) Tu n'es pas un crétin, tu es un génie (il suffit de relire ta blague sur le gars qui sort d'un bar pour aller dans l'autre pour s'en convaincre)
3) concernant ce faaaaameux 1er mouvement : A l'heure où nous parlons, 4.793 personnes sont en train de le trifouiller rien qu'en France. Cette année 63 personnes sont mortes pendant qu'elles le jouaient. 1.908 personnes se sont mises au piano cette année dans le seul but de le jouer, contre 1.937 pour la lettre à Elise et, loin devant, 2897 pour la marche turque. 879 personnes ont commencé par jouer un sol bécarre au lieu du sol dièse qui y est inscrit et 279 n'ont jamais réussi à le jouer d'un trait sans fausse note. Enfin, sur les 1.289.783 fois où il a été joué l'année dernière, il n'a été suivi que 19.890 fois de son deuxième, et 5.298 fois de son troisième mouvement.
Par conséquent donc, je trouve inadapté de demander conseil quant à l'interprétation de ce morceau, tout comme il me paraît inadapté de donner un conseil. Tout au plus peut on t'indiquer la façon dont on le joue, mais tu serais bien mal inspiré de vouloir t'en inspirer.
Joue le comme tu le sens, nom d'un doberman! Si il ne te reste même pas le joie de l'interprétation et que jouer ce morceau consiste à se conformer non seulement au texte, mais à une interprétation unique, mais alors pourquoi bon sang devrait on apprendre le piano? Autant prendre des machines, elles au mois jouent un sol dièse à chaque fois!
Bref, tu m'as compris, c'est ta personnalité qui est mise à l'épreuve dans l'interprétation d'un morceau. C'est ton jardin secret. Alors va pas copier, hein! C'est pourquoi il est à mon sens regrettable d'écouter l'interprétation d'untel sur un disque avant de commencer à travailler un morceau.
Et si tu le massacres, franchement, personne ne t'en voudra parce que :
1) Québec, c'est loin
2) Beethoven est sourd.
3) Beethoven est mort
Mais ceci n'est que mon avis. Je doute qu'il plaise aux chantres de l'académisme, mais, en toute sympathie : Je m'en tamponne le coquillard!
permets moi à mon tour de te donner mon point de vue.
1) Vive la Belle Province
2) Tu n'es pas un crétin, tu es un génie (il suffit de relire ta blague sur le gars qui sort d'un bar pour aller dans l'autre pour s'en convaincre)
3) concernant ce faaaaameux 1er mouvement : A l'heure où nous parlons, 4.793 personnes sont en train de le trifouiller rien qu'en France. Cette année 63 personnes sont mortes pendant qu'elles le jouaient. 1.908 personnes se sont mises au piano cette année dans le seul but de le jouer, contre 1.937 pour la lettre à Elise et, loin devant, 2897 pour la marche turque. 879 personnes ont commencé par jouer un sol bécarre au lieu du sol dièse qui y est inscrit et 279 n'ont jamais réussi à le jouer d'un trait sans fausse note. Enfin, sur les 1.289.783 fois où il a été joué l'année dernière, il n'a été suivi que 19.890 fois de son deuxième, et 5.298 fois de son troisième mouvement.
Par conséquent donc, je trouve inadapté de demander conseil quant à l'interprétation de ce morceau, tout comme il me paraît inadapté de donner un conseil. Tout au plus peut on t'indiquer la façon dont on le joue, mais tu serais bien mal inspiré de vouloir t'en inspirer.
Joue le comme tu le sens, nom d'un doberman! Si il ne te reste même pas le joie de l'interprétation et que jouer ce morceau consiste à se conformer non seulement au texte, mais à une interprétation unique, mais alors pourquoi bon sang devrait on apprendre le piano? Autant prendre des machines, elles au mois jouent un sol dièse à chaque fois!
Bref, tu m'as compris, c'est ta personnalité qui est mise à l'épreuve dans l'interprétation d'un morceau. C'est ton jardin secret. Alors va pas copier, hein! C'est pourquoi il est à mon sens regrettable d'écouter l'interprétation d'untel sur un disque avant de commencer à travailler un morceau.
Et si tu le massacres, franchement, personne ne t'en voudra parce que :
1) Québec, c'est loin
2) Beethoven est sourd.
3) Beethoven est mort
Mais ceci n'est que mon avis. Je doute qu'il plaise aux chantres de l'académisme, mais, en toute sympathie : Je m'en tamponne le coquillard!
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Le pire est que ce cher Ludwig n'a pas fini de se retourner dans sa tombe C'est quand que les gens vont définitivement lui foutre la paix? Certainement pas pendant que Für Elise et l'op27N°2 font encore partie du répertoire"à massacrer" des pianistes inexpérimentés.Bison complètement mignon100 a écrit : 1) Québec, c'est loin
2) Beethoven est sourd.
3) Beethoven est mort
Totalement fan de la 2ème Ballade de Chopin...
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- Enregistré le : lun. 29 nov., 2004 20:31