je pense qu'un élève qui aurait 20 heures de cours par semaine seul avec un prof et qui ne travaillerait jamais seul progresserait moins vite que s'il avait juste deux ou trois heures de cours et le reste de travail personnel. (à condition bien entendu qu'il travaille effectivement pendant ces 17 ou 18 heures )
Le prof est là pour rectifier les erreurs et montrer le chemin; le reste se fait seul bien sûr.
Selon Arthur Rubinstein: quand on est doué le piano ne s'apprend pas, on le développe seulement...
Cela reste évidemment à démontrer. Je pense personnellement que si l'on est prédisposé dès la naissance à devenir pianiste, les progrès iront à la vitesse grand V. Il suffit de voir certains enfants très jeunes dans les grands conservatoires jouer des oeuvres très difficiles. Sans aucun doute, ceux-la pourront faire carrière parce qu'ils sont extrèmement doués et n'auront qu'à développer leur art.
Est ce que vous pensez que c'est une bonne chose de tarvailler lentement en jouant fort toutes les notes.
Je pense que ça donne encore plus de travail par la suite pour apprendre les nuances. Mais je me disais que ça peut aider à faire mieux entrer le morceau dans ses doigts. Les professeurs conseillent d'apprendre un morceau lentement pour pouvoir le jouer vite. Donc il faudrait savoir jouer vite pour jouer lentement, donc pourquoi ne pas savoir jouer fort pour jouer doux. J'aimerais avoir l'avis de ceux qui mettent en pratique cette méthode de travail ou au contraire ceux qui n'en voient pas l'utilité.
Merci de vos réponses
En fait, jouer fort et lentement est un exercice parmi tant d'autres, mais qu'il faut utiliser une fois que le morceau est su correctement (par coeur est l'idéal) et que tu as déjà travaillé les nuances. Il n'est donc pas très recommandé, d'après mon expérience, de commencer un travail par cet exercice.
Cela permet de garder un jeu clair et précis quand tu veux entretenir un morceau par exemple.
En principe, je fais ce travail au métronome, à environ 75% du tempo et sans pédale du tout.
Il y aussi un autre exercice, encore plus difficile, qui consiste à jouer vite et fort.
Toujours est-il qu'il ne faut pas abuser de tout cela, le principal étant quand même de faire de la musique et le risque étant de prendre l'habitude de jouer sans nuances.
Pour trente minutes de cours, je travaille 2h quotidiennement. Au cours, je joue la partie de la pièce que j'ai travaillée à la maison ; mon prof me fait les commentaires appropriés , me donne des exercices si nécessaires en relation avec les erreurs soulevées. Il pratique avec moi les passages plus difficiles comme le legato avec lequel j'ai eu un peu de difficulté dernièrement. J'ai aussi le temps de poser les questions que j'ai déjà préparées avant d'arriver au cours parce que je sais que ça passe vite.
Il faut dire que je ne me prépare pas à entrer au conservatoire de musique ; j'apprends à jouer du piano pour le plaisir....
J'ai le sentiment que l'on joue toujours trop fort. Peut-être est-ce personnel ? En tout cas, je m'efforce de jouer le plus doux possible, à condition que cela ait un sens, dès le début.
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
Quand j'arrive au cours,j'ai la chance de pratiquer une quinzaine de minutes avant qu'il ne débute. Une chance parce qu'un piano acoustique sonne plus fort qu'un piano numérique. Toutes les nuances que j'avais réussi à réaliser disparaissent dans un premier temps...mais ça revient heureusement après avoir joué la pièce une ou deux fois.
À la maison, pour savoir si mon jeu est correct, je dois absolument m'enregistrer parce que mon oreille me joue des tours. Hero, la pièce que je travaille en ce moment m'a donné une mauvaise surprise quand j'ai écouté mon enregistrement : c'était tout excepté legato. Je m'enregistre de plus en plus souvent, je n'attends pas d'avoir terminé une page pour vérifier. J'ai remarqué que m'enregistrer, au début, me faisait le même effet que si quelqu'un m'écoutait ; j'étais alors stressée. Mais maintenant, je n'hésite plus à faire cet exercice qui m'aide à briser mon angoisse de jouer devant un auditoire.
oui toujours trop fort, je toruve plus simple en ce qui me concerne de jouer plus fort que doux. Pour jouer doux il faut savoir se contenir, donc tout depend du temperament de la personne.
Si quelqu'un avait une solution pour remedier à ce problème... mais je pense qu'il faut du travail et du temps, voilà la solution!
orphée a écrit :oui toujours trop fort, je toruve plus simple en ce qui me concerne de jouer plus fort que doux. Pour jouer doux il faut savoir se contenir, donc tout depend du temperament de la personne.
Si quelqu'un avait une solution pour remedier à ce problème... mais je pense qu'il faut du travail et du temps, voilà la solution!
T'inquiète pas, un jour tu te rendra compte que c'est bien plus difficile de jouer fort J'avais la même impression que toi au début.
C'est la même, je joue souvent trop fort (et pourtant ça fait 15 ans pour moi......) ... et surtout trop vite!
Quand je m'enregistre c'est flagrant: j'ai le sentiment que je joue à un tempo normal et quand je m'écoute je suis souvent étonnée de la vitesse. Je suis obligée de me forcer à penser à jouer plus lentement que je ne voudrais pour arriver à un tempo normal à l'écoute...
Voici mon blog, entièrement consacré à ma passion pour le piano! http://revemusical.blogspirit.com Venez discuter et réagir avec moi et tous mes visiteurs!
D'ailleurs ça rejoint l'idée de "crispation" dont parlait sylvio au début du post.
La vitesse traduit souvent un jeu un peu "stressé", pas très détendu, et c'est moins agréable à l'oreille.
J'y travaille mais c'est vraiment un combat de tous les jours cette détente pour ma part...
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