Je ne te suis pas : le sport c'est evidemment la musculature ad hoc, mais aussi une technique. Le piano ne recquiert pas d'être un athléte, mais une trés grande technique ainsi qu'un sens artistique certain. Sans rentrer dans les sports "artistiques" comme le patinage, la danse ..., je ferai remarquer que beaucoup de sports font appel à des gestes techniques très compliqués (comme le saut à la perche par exemple). Dans ses disciplines le mental est très important, et le stress engendre le même type de problemes que ceux que l'on peut rencontrer au piano.appassionata a écrit :Je ne sais par ou commencer tellement il a été dit de choses !
Tout d'abord, egtegt, ma sexualité n'a de douteux que mon pseudo sur pianomajeur, appelle moi donc 'il' s'il te plait!
Pour répondre à cet argument comme quoi les virtuoses déversent des littres d'eau au cours d'un concert, pourquoi mettre cela sur le compte de la dépense musculaire alors qu'il peut très bien s'agir tout simplement d'une conséquence du trac et du stress que l'artiste s'impose en jouant devant des centaines de personnes sans le droit à la moindre erreur.
Je sais que pour ma part, n'étant pas naturellement une bête de scène, la simple pensée de devoir être jugé par des regards acerbes attentif à la moindre erreur me fait déverser des litres d'eau. Ca me fait le même effet lorsque je dois prendre la parole en public (il n'est pas question là d'un quelconque effort musculaire).
Pour revenir sur ce parallèle piano/sport, je ne comprend même pas comment des personnes puissent se poser la question puisque le piano est de la musique et que la musique est un art.
Ca reviendrait à dire que l'art est aussi du sport? n'est ce pas un peu absdurde sur le fond?
Pour nash :
Ca m'arrivait avant comme toi mais boucoup moins maintenant depuis que j'ai compris que la décontraction vaut mieux que la crispation dans le mouvement. Je n'ai plus ressentis cette crispation des avant bras que j'avait avant depuis au moins 2 ans.Moi je fais du piano depuis 6-7 ans pas beaucoup de temps en somme, et je n'ai pas maitrisé l'art de la décontraction, il m'arrive souvent, et à beaucoup d'autres disont 95% des pianistes, apres avoir travailler des heures de sentir un certain congestionnement dans les doigts, et des fois même un certain mal aux épaules qui met du temps à partir.
Tu parts du principe qu'une absence d'entrainement cause une stagnation du muscle qui entraine une baisse de performance à la reprise. Soit. Mais pourquoi cela ne viendrait il pas aussi tout simplement de ton cerveau qui perd très vite l'habitude de coordonner ces gestes si peux naturels qui permettent de jouer du piano?Je ne me met pas une opposition Sport/Piano qui a priori pourrait paraître absurde mais je parle de muscle en général, quand on sollicite un muscle longtemps, sans repos, c'est normal qu'il stagne. Voir que les resultats soient inverse, c'est à dire qu'on sente qu'on "déprogresse".
Si tu fais des math pendant des années, que tu deviens très fort puis que tu arrête brusquement pendant plusieurs années, tu crois que retrouve tes performances instantanément devanr la première équation à résoudre?
Je pense que le piano est plus une histoire de réseau neuronal que de muscle et que c'est pour cette raison que son apprentissage reste beaucoup plus long que celui d'un sport. Il ne s'agit pas simplement de stimuler une croissance musculaire. Tu peux transformer un avorton en six mois de body builing intensif mais tu ne transformeras jamais un novice en virtuose en 6 mois (excepté les 0.1% de la population qui naissent avec des dons hors du commun)
En ce qui me concerne (et même si je suis une truffe pianistique) je vois beaucoup de paralléles entre ma pratique sportive ( ou plutot mes insuffisances dans la pratique sportive) et le piano. Le paralléle evidemment dans mon cas, ne concerne que l'aspect technique de la chose, et non pas l'aspect artistique. N'oublions pas que le piano (ou toute autre pratique instrumentale), c'est essentiellement une technique au service d'un art.