Répéter répéter répéter
Répéter répéter répéter
Je suis un peu découragé quand je vois le nombre de fois que je dois répéter un morceau pour commencer à être à l'aise
Serais je particulièrement pas doué ou est ce normal?
Avez vous une idée du nombre de fois ou vous répétez un morceau ,un passage?
Tchao! j'ai encore du boulot...
Serais je particulièrement pas doué ou est ce normal?
Avez vous une idée du nombre de fois ou vous répétez un morceau ,un passage?
Tchao! j'ai encore du boulot...
Re: Répéter répéter répéter
Mais non, tu n'es pas seul...je suis dans le même cas. Dernier exemple en date : valse en la mineur de Chopin. A première vue, elle me paraissait vraiment abordable....oui, mais....ça fait 2 mois que je suis dessus, je l'ai joué au moins plus d'une centaines de fois, et je n'en suis pas encore satisfaite, les doigts ne tombent pas toujours au bon endroit, j'ai encore besoin de la partition pour la jouer...etc....Mais bon, je m'accroche, pensant que le travail paie un jour ou l'autre de toutes façons. (je re-débute le piano depuis le mois d'octobre après 2 ans de cours et 30 ans d'arrêt...), allez, courage !!!balzergue a écrit :Je suis un peu découragé quand je vois le nombre de fois que je dois répéter un morceau pour commencer à être à l'aise
Serais je particulièrement pas doué ou est ce normal?
Avez vous une idée du nombre de fois ou vous répétez un morceau ,un passage?
Tchao! j'ai encore du boulot...
Re: Répéter répéter répéter
Oulala!!! Je ne compte plus, sinon je deviendrais fou...balzergue a écrit :Je suis un peu découragé quand je vois le nombre de fois que je dois répéter un morceau pour commencer à être à l'aise
Serais je particulièrement pas doué ou est ce normal?
Avez vous une idée du nombre de fois ou vous répétez un morceau ,un passage?
Tchao! j'ai encore du boulot...
Je me souviendrai toujours de la remarque de ma prof, qui a été à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth. Elle m'avait dit que, pour travailler le 3e concerto de Rachmaninov, elle avait procédé ainsi:
"Je ne quittais jamais mon métronome. J'ai commencé à 50 à la noire... Puis 52, 54... Et ce jusq'au tempo initial qui est 124 à la noire..."
Je vous laisse immaginer ma tête à ce moment là:
L'histoire est véridique... Et le 3e de Rachmaninov, elle le joue très bien
Modifié en dernier par Marmou le lun. 28 mai, 2007 21:29, modifié 1 fois.
"Gagner sa vie en jouant du Piano, c'est savoir compter sur ses doigts."
D. Cowl
D. Cowl
Moi je monte Islamey en le jouant trois fois....
Blague à part, hereusement qu'on ne compte pas...même si on est pas sensé jouer plein de fois le morceaux en entier, mais plutôt des morceaux et les travailler... mais bon on arrive vite à plusieurs dizaines voire centaines.
Blague à part, hereusement qu'on ne compte pas...même si on est pas sensé jouer plein de fois le morceaux en entier, mais plutôt des morceaux et les travailler... mais bon on arrive vite à plusieurs dizaines voire centaines.
"La musique n'est pas une poubelle dans laquelle on jette impunément ses échecs personnels" Cortot
merci pour vos réponses qui m'ont bien remonté le moral moi qui suis en train de me battre avec la fantasie en ré mineur de Mozart que marmou semble travailler en ce moment.
Pour louna: j'ai longtemps cru et dit que le don n'existait pas et que seul le travail payait, malheureusement j'en suis de moins en moins convaincu ce qui ne m'empêche pas de continuer à répéter répéter répéter....
Amitiés à tous
Pour louna: j'ai longtemps cru et dit que le don n'existait pas et que seul le travail payait, malheureusement j'en suis de moins en moins convaincu ce qui ne m'empêche pas de continuer à répéter répéter répéter....
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le don existe, d'où quatre groupes:- les doués qui bossent, pas de pb
- les doués qui sous prétexte qu'ils sont doués se croient déjà arrivés et ne bossent pas, tant pis pour eux
- les pas doués qui ne bossent pas
- les pas doués qui bossent
je fais hélas partie de la dernière catégorie quoique je pourrais bosser plus
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- les pas doués qui ne bossent pas
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je fais hélas partie de la dernière catégorie quoique je pourrais bosser plus
Bernard, il faut rajouter des sous-catégories :bernard183 a écrit :le don existe, d'où quatre groupes:- les doués qui bossent, pas de pb
- les doués qui sous prétexte qu'ils sont doués se croient déjà arrivés et ne bossent pas, tant pis pour eux
- les pas doués qui ne bossent pas
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je fais hélas partie de la dernière catégorie quoique je pourrais bosser plus
Les doués qui se croient pas doués.
Les pas doués qui se croient doués.
Dans les deux cas, les dégats sont énormes... (surtout dans le 2eme en fait )
Et même si c'est vrai qu'il y a peut-être des personnes qui ont plus de "facilités"(sans parler de don spécialement), il ne faut absolument pas lacher, et continuer de répéter et répéter, mais aussi, je pense, travailler avec un peu de méthode.
Autre débat, mais je crois que 2 heures bien utilisées de toute façon sont plus bénéfiques que 7 heures... La tête ne suit pas.
Mais si tu es comme moi Balzergue, si tu t'es persuadé que tu n'arriveras pas à passer un certain passage ou que le morceau est trop dur pour toi, ou que tu te dis "de toute façon, je ne suis pas doué(e)", alors là, il faudra de gros efforts pour faire le ménage dans le cerveau, car on aura beau répéter, ça ne marchera pas (ou peu).
C'est vrai, on a dû faire l'expérience de pas doués qui se croient doués...balzergue a écrit :Les grands esprits (et modestes) se rencontrent souvent questions de minutes....
Redoutables, comme tu dis !
Mais il faut dire qu'en ce moment, c'est le printemps... Ils sortent.
Courage, ça marchera, du travail avec une pensée toujours positive derrière...
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Combien de fois on répète un morceau ?
Voyons, le 2ème prélude du CBT I de Bach, je le joue tous les jours environ 3-4 fois (certains jours beaucoup plus) et ce depuis 6 mois, après l'avoir joué des centaines de fois pour l'apprendre. Donc plus d'un millier de fois à ce jour.
Et je le joue toujours comme un pied, bien sûr. Et je ne suis pas vraiment à l'aise quand je le joue.
Encore quelques milliers de fois peut-être...
Mais il suffit de prendre les choses par le bon côté : comme dans le sport, je préfère l'entraînement à la compétition, donc j'aime bien répéter et répéter encore.
Voilà, juste histoire d'apporter des encouragements (découragements ?).
BM
Voyons, le 2ème prélude du CBT I de Bach, je le joue tous les jours environ 3-4 fois (certains jours beaucoup plus) et ce depuis 6 mois, après l'avoir joué des centaines de fois pour l'apprendre. Donc plus d'un millier de fois à ce jour.
Et je le joue toujours comme un pied, bien sûr. Et je ne suis pas vraiment à l'aise quand je le joue.
Encore quelques milliers de fois peut-être...
Mais il suffit de prendre les choses par le bon côté : comme dans le sport, je préfère l'entraînement à la compétition, donc j'aime bien répéter et répéter encore.
Voilà, juste histoire d'apporter des encouragements (découragements ?).
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Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
A. de Tocqueville
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Quand un blocage survient dans notre étude pianistique, il faut savoir de quelle nature est ce blocage. J'en vois de deux sortes:
- le définitif
- le temporaire
Le blocage définif survient quand on a atteint ses limites, physique et mentale. Dans ce cas, on aura beau s'escrimer, prendre les meilleurs profs, rien n'y fera. La seule issue, c'est de jouer des oeuvres dont le niveau est légèrement inférieure au notre et de faire avec... On aura la satisfaction d'avoir fait le maximum.
Lorsque le blocage temporaire survient, pour éviter la déprime, il faut changer quelquechose dans l'apprentissage. En fait, on se trouve devant un mur apparamment infranchissable. Si on change rien, ça bloque et on risque l'arrêt complet. Il convient de changer la façon de faire pour contourner le mur. On trouve rarement seul le moyen d'y arriver et travailler en autodidacte constitue un grand risque. Travailler avec un prof, peut garantir de se sortir de ce mauvais pas....
Donc, balzergue, tu changes quelquechose...le morceau, le prof, le piano, toi.....
- le définitif
- le temporaire
Le blocage définif survient quand on a atteint ses limites, physique et mentale. Dans ce cas, on aura beau s'escrimer, prendre les meilleurs profs, rien n'y fera. La seule issue, c'est de jouer des oeuvres dont le niveau est légèrement inférieure au notre et de faire avec... On aura la satisfaction d'avoir fait le maximum.
Lorsque le blocage temporaire survient, pour éviter la déprime, il faut changer quelquechose dans l'apprentissage. En fait, on se trouve devant un mur apparamment infranchissable. Si on change rien, ça bloque et on risque l'arrêt complet. Il convient de changer la façon de faire pour contourner le mur. On trouve rarement seul le moyen d'y arriver et travailler en autodidacte constitue un grand risque. Travailler avec un prof, peut garantir de se sortir de ce mauvais pas....
Donc, balzergue, tu changes quelquechose...le morceau, le prof, le piano, toi.....
peu de fruits, mais mùrs
et une bouchée à la fois
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- velours
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Doués, pas doués : quelle importance ?
Perso si je veux faire de la compet, je m'inscrit à une compet de golf (et je me prends regulierement des tolles, mais quelquefoi je fais une bonne perf, ce qui m'incite à continuer).
Pour moi le piano c'est un cheminement personnel, l'important etant de prendre plaisir a cette ballade, en allant à ma vitesse, et en ayant la satisfaction de me retourner de temps en temps et de me dire que vis à vis de mes moyens je suis allé loin;
Il y aura toujours plus fort que soi. Impossible pour nous tous sur ce forum de rivaliser avec les Kissin, Friere, Argerich ou autres. L'important c'est la musique, et surtout d'exprimer ce que l'on a en soit, même si on est limité par nos propres insuffisances.
J'ai plein de CD dans ma discothéque, et je n'arriverai pas à jouer aussi bien, mais je prends plus de plaisir, ou du moins un plaisir à jouer moi même, car cela vient de moi.
Perso si je veux faire de la compet, je m'inscrit à une compet de golf (et je me prends regulierement des tolles, mais quelquefoi je fais une bonne perf, ce qui m'incite à continuer).
Pour moi le piano c'est un cheminement personnel, l'important etant de prendre plaisir a cette ballade, en allant à ma vitesse, et en ayant la satisfaction de me retourner de temps en temps et de me dire que vis à vis de mes moyens je suis allé loin;
Il y aura toujours plus fort que soi. Impossible pour nous tous sur ce forum de rivaliser avec les Kissin, Friere, Argerich ou autres. L'important c'est la musique, et surtout d'exprimer ce que l'on a en soit, même si on est limité par nos propres insuffisances.
J'ai plein de CD dans ma discothéque, et je n'arriverai pas à jouer aussi bien, mais je prends plus de plaisir, ou du moins un plaisir à jouer moi même, car cela vient de moi.
bien vu burns300 pour le blocage définitif
La question est de savoir si on a atteint ce seuil et comment peut on le savoir ?
met un enfant de 6 ans devant une fugue de BACH n'aura t'il pas l'impression d'être devant un blocage définitif?
Au fait, un blocage (définitif ou temporaire )est il d'ordre cérébral ou purement mécanique?
La question est de savoir si on a atteint ce seuil et comment peut on le savoir ?
met un enfant de 6 ans devant une fugue de BACH n'aura t'il pas l'impression d'être devant un blocage définitif?
Au fait, un blocage (définitif ou temporaire )est il d'ordre cérébral ou purement mécanique?
- dominique
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Cérébral ! Cérébral ! Cérébral ! Cherchez pas , docteur, c'est dans la tête...balzergue a écrit :bien vu burns300 pour le blocage définitif
La question est de savoir si on a atteint ce seuil et comment peut on le savoir ?
met un enfant de 6 ans devant une fugue de BACH n'aura t'il pas l'impression d'être devant un blocage définitif?
Au fait, un blocage (définitif ou temporaire )est il d'ordre cérébral ou purement mécanique?
Oui, mais, ça dit pas comment s'y prendre pour dépasser ce mur ?
Voir les contes d'enfants, où la pauvre malheureuse doit déplacer une montagne, ou vider un lac avec un dé à coudre (percé, qui plus est), mission impossible, seulement voilà, il y a toujours une bonne marraine, fée, qui, d'un coup de baguette, accomplit la tâche. En fait, il n'y avait pas de mur... c'était une illusion...
caminante, no hay camino, se hace camino al andar.
Veritas odium parit, obsequium amicos
Veritas odium parit, obsequium amicos