Je me permets de rebondir sur le sujet, celui du
toucher, tant il est vaste !
Dès le début de l'apprentissage on doit apprendre :
1) à enfoncer correctement les doigts, et à avoir une bonne tenue de mains.
Cela signifie qu'on doit chercher le son
au fond du clavier, c'est es-sen-tiel.
Chacun a des réflexes différents à ce sujet, et il convient au prof de veiller à corriger certains excès : certains poussent trop fort sur les doigts, d'autres pas suffisamment, d'autres sont corrects.
2) Il y a aussi l'
articulation à surveiller dès le début, qui consiste à relever les doigts (sans excès) après chaque note suffisamment afin de bien faire sonner chaque note.
3) la
régularité dans l'exécution contribue à un toucher efficace, elle oblige à contrôler les doigts faibles.
Le
par cœur n'est pas important la première année, cela n'est pas l'essentiel du toucher, mais il convient d'équilibrer le regard vers la partition et vers le clavier.
Dès lors, étant donné qu'au début de l'apprentissage les mains ne se déplacent pas ou à peine, mieux vaut regarder le moins possible son clavier et au contraire plutôt continuer à lire la partition.
Le
par cœur se fera la deuxième année. Dès lors que les morceaux sont biens sus, il n'y aura pas de problèmes pour les jouer sans partition.
L'indépendance des mains est un autre sujet.
Bien évidemment, la mélodie doit être systématiquement mise en avant, qu'elle soit à la MD ou à la MG.
Cela est difficile à exécuter, et s'obtient petit à petit, avec le temps et si on s'efforce de le faire.
L'indépendance des mains se traduit aussi très souvent par du
lié d'un côté et du détaché de l'autre : technique très importante à travailler, par des exercices ou morceaux particuliers, dès la première année et les premiers mois !
La méthode Mickael Aaron permet cela.
Le professeur a donc le rôle d'initiateur, de faire observer et comprendre, et de surveiller le résultat en en faisant prendre conscience à l'élève.
En autodidacte, c'est encore plus difficile de parvenir à un résultat, parce qu'on a peu conscience ni le recul suffisant pour se juger soi-même, surtout que le prof dispose de méthodes, de petits trucs quelques fois, afin de faire travailler efficacement chaque technique, faisant gagner un temps considérable.
Sans professeur, si les bases ne sont pas acquises dès le départ, on en paye le prix par la suite, même après des années de pratique, et , en effet, il est fort difficile de revenir en arrière pour travailler le fond des problèmes.
La méthode ?
(Re)travailler des morceaux en-deçà de ses capacités théoriques, donc faciles, mais les travailler
à fond, afin de se concentrer sur la technique pure, de cibler une technique en particulier, sans être trop préoccupé par des notes difficiles à exécuter.
) merci pour tes conseils.
»), je me suis rendue compte stupéfaite qu’une mayonnaise commençait à prendre, que j’avais gagné en cohérence et en qualité sonore, et qu’en montant le tempo les passages difficiles avaient nettement progressé.
)