Tout à fait d'accord. D'ailleurs, un autre exemple est donné par la 1ere sonate de Chopin : il a d'abord cherché à la publier et à essuyer un refus de son éditeur. Plus tard, alors que sa réputation était faite, c'est un autre éditeur qui a voulu publier l'oeuvre. Refus cette fois de Chopin qui trouvait beaucoup de défauts à cette oeuvre de jeunesse. La publication a eu lieu à titre posthume, avec un numéro d'opus que Chopin n'avait pas utilisé (op4).nox a écrit : ↑lun. 16 nov., 2020 12:27 Voilà une discussion très intéressante, et sur laquelle j'avoue être partagé.
Car le fait qu'on les joue et qu'en plus elles rentrent telles quelles dans la postérité, voire même qu'elles deviennent le symbole de l'oeuvre d'un compositeur auprès du grand public, c'est très dérangeant.
Je suis en fait tout à fait d'accord avecJe trouve très regrettable que cette différence ne soit pas indiquée explicitement lorsqu'elle est connue.Jacques Béziat a écrit : ↑dim. 15 nov., 2020 15:21 N'a pas voulu qu'on les publie, ou bien n'a pas eu le temps de s'en occuper, ou que les éditeurs les ont refusées ? Cela peut être très différent selon les cas, à mon avis.
La sonate étant techniquement très ardue, on ne l'entend jamais (grosse différence avec la fantaisie-impromptu). Mais il me semble clair qu'elle ne devrait pas être présentée au public. Ce qui ne veut pas dire qu'elle ne présente pas d'intérêt pour les musicologues, ou dans un cercle privé.