la chine et le piano
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Re: la chine et le piano
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Modifié en dernier par eboris_ebenus le lun. 22 févr., 2021 15:46, modifié 1 fois.
La musique commence là où s’arrête le pouvoir des mots. —— R. W.
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Re: la chine et le piano
Est-ce vraiment "essentiel" de savoir quel pays a les meilleurs pianistes, les meilleurs professeurs ou les meilleurs interprètes....?
Re: la chine et le piano
je pense que c'est un peu comme pour la gymnastique, ils veulent les meilleurs, peu importe le prix à payer (enfants malheureux qui n'ont pas d'enfance).
après, oui la musique est universelle, peu importe d'où viennent les meilleurs pianistes.
mais pour le regime en place, c'est plutôt : gagner à tout prix!
certains deviendront de grands pianistes.
les autres se fondront dans la masse.
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Re: la chine et le piano
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Re: la chine et le piano
Lang Lang ne joue presque plus, il a des problèmes avec sa main gauche, par contre il donne d'excellentes master-classes pour les enfants. C'est vraiment extra.eboris_ebenus a écrit : ↑jeu. 05 nov., 2020 15:09 Yundi Li aujourd'hui n'est plus à la hauteur de son époque du concours Chopin par manque de pratique, ce qui est vraiment dommage.
En comparaison, j'admire Lang Lang qui n'a jamais cessé de travailler et de servir la musique avec humilité.
Re: la chine et le piano
Vers 10'50 : 260 pianos jouent ensemble... Ça me semble être un défi technique avant tout, plutôt qu'un défi artistique, c'est ce qui dommage. Mais travailler comme un âne donne des résultats à la longue, c'est sur. Le travail est aussi une richesse. On a le droit être admiratif de la technique, devant tant d'habileté : c'est pareil pour leurs gymnastes, leurs trapézistes dans les cirques, les figures sont toujours exécutées au dixième de millimètre près.
Et le bien être, le bonheur, l' épanouissement dans tout ça ? Il serait intéressant de savoir ce que deviennent ceux qui ne suivent pas la cadence, le taux de suicides est parait t'il un des plus élevé au monde. C'est peu enviable.
La musique peut aussi se résumer a des émotions, peut importe de jouer 6 gammes en 20 secondes. Pendant que je tape ce post, j'écoute Lang Lang, il y a déjà eu pas mal de sujets ici, on peut y trouver des défauts il en fait des parfois des tonnes, c'est démonstratif, au final c'est vraiment impressionnant de technique, justement. surtout pour quelqu'un comme moi pas très pointu en piano, j'en prends plein les yeux...
J'ai comme l'impression que c'est le sommet d'une pyramide faite avec des millions de briques, combien d'enfants sur la quantité ne connaitrons jamais la réussite, ou combien seront abimés par tant de labeur ?
Et le bien être, le bonheur, l' épanouissement dans tout ça ? Il serait intéressant de savoir ce que deviennent ceux qui ne suivent pas la cadence, le taux de suicides est parait t'il un des plus élevé au monde. C'est peu enviable.
La musique peut aussi se résumer a des émotions, peut importe de jouer 6 gammes en 20 secondes. Pendant que je tape ce post, j'écoute Lang Lang, il y a déjà eu pas mal de sujets ici, on peut y trouver des défauts il en fait des parfois des tonnes, c'est démonstratif, au final c'est vraiment impressionnant de technique, justement. surtout pour quelqu'un comme moi pas très pointu en piano, j'en prends plein les yeux...
J'ai comme l'impression que c'est le sommet d'une pyramide faite avec des millions de briques, combien d'enfants sur la quantité ne connaitrons jamais la réussite, ou combien seront abimés par tant de labeur ?
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Re: la chine et le piano
C’est une question difficile. J’ai parfois l’impression qu’il est de bon ton dans la communauté des pianistes de ne pas apprécier Lang Lang. Toujours trop ceci ou trop peu cela. Il me semble même que dans son cas on lui reproche trop de « sensibilité « dans son jeu, voire même d’y mettre de la « sensiblerie ». Personnellement j’apprécie à la fois son jeu ainsi que tout ce qu’il fait en terme de communication et donc de promotion de cette musique que nous aimons. Dans la jeune génération, je suis de près Tiffany Poon dont j’apprécie justement la sensibilité.Pleyel14 a écrit : ↑jeu. 05 nov., 2020 13:46 après c est vrai que les chinois ont une excellente technique par exemple prenons Lang Lang j aime sa technique grandiose mais sa musique ne me donne pas d'émotions comme peut me donner Rubinstein, Cortot et bien d'autres européens plutôt de l ancienne génération entre 1900-1960 Jorg demus.... Après j ai l impression que les pianistes chinois sans faire de généralités voient le piano comme un défi technique à accomplir plutôt qu une sensibilité artistique en tant que telle pour certains après j aime bien lundi Li et Dang thai son qui lui est vietnamien.
Et je vous rassure, je ne suis pas exclusivement pro chinois (ou pianistes asiatiques)
Je suis très réservé par rapport aux pianistes court vêtues et en hauts talons. Ça n’apporte rien à la musique et ce n’est pas la bonne manière de faire sa promotion.
Et j’adore nombre de pianistes occidentaux également. Je ne citerai que Tharaud par exemple.
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Re: la chine et le piano
Oui, tu fais bien de le préciser. C’est bien ce que je voulais dire.
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Re: la chine et le piano
moi j adore une pianiste en jupe courte et talons kathia buniatischvilii mais surtout pour le plaisir des yeux lolFrely a écrit : ↑jeu. 05 nov., 2020 17:05C’est une question difficile. J’ai parfois l’impression qu’il est de bon ton dans la communauté des pianistes de ne pas apprécier Lang Lang. Toujours trop ceci ou trop peu cela. Il me semble même que dans son cas on lui reproche trop de « sensibilité « dans son jeu, voire même d’y mettre de la « sensiblerie ». Personnellement j’apprécie à la fois son jeu ainsi que tout ce qu’il fait en terme de communication et donc de promotion de cette musique que nous aimons. Dans la jeune génération, je suis de près Tiffany Poon dont j’apprécie justement la sensibilité.Pleyel14 a écrit : ↑jeu. 05 nov., 2020 13:46 après c est vrai que les chinois ont une excellente technique par exemple prenons Lang Lang j aime sa technique grandiose mais sa musique ne me donne pas d'émotions comme peut me donner Rubinstein, Cortot et bien d'autres européens plutôt de l ancienne génération entre 1900-1960 Jorg demus.... Après j ai l impression que les pianistes chinois sans faire de généralités voient le piano comme un défi technique à accomplir plutôt qu une sensibilité artistique en tant que telle pour certains après j aime bien lundi Li et Dang thai son qui lui est vietnamien.
Et je vous rassure, je ne suis pas exclusivement pro chinois (ou pianistes asiatiques)
Je suis très réservé par rapport aux pianistes court vêtues et en hauts talons. Ça n’apporte rien à la musique et ce n’est pas la bonne manière de faire sa promotion.
Et j’adore nombre de pianistes occidentaux également. Je ne citerai que Tharaud par exemple.
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Re: la chine et le piano
Erreur, Katia c'est les décolletés vertigineux , la jupe courte et les gds talons, c'est yuja? WANG.. Remarquables artistes toutes les deux..
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Re: la chine et le piano
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Re: la chine et le piano
Marcel Patulacci a écrit : ↑jeu. 05 nov., 2020 14:11 Est-ce vraiment "essentiel" de savoir quel pays a les meilleurs pianistes, les meilleurs professeurs ou les meilleurs interprètes....?
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Re: la chine et le piano
Vous m'avez volé exactement ce que je voulais dire, on en reparlera dans 30 ans (lire ou relire le livre de Zhu Xiao Mei) :"jean-séb a écrit : ↑jeu. 05 nov., 2020 10:49Mais tu ne cites que de vieux pianistes européens ; il est évident qu'il n'y en a pas eu en Chine à la même époque sous la Révolution culturelle qui avait banni le piano et cassé les doigts des pianistes. Il faut comparer les jeunes générations chinoises et les jeunes générations européennes.
Dans un livre paru à l'automne, Zhu Xiao-Mei a livré son secret, sa leçon de courage. Son enfance bourgeoise à Pékin, ses cinq ans d'emprisonnement dans les camps de rééducation communiste, son amour pour Bach. Le piano l'a sauvée. « Il est mon ami, mon confident. »
Au plus noir de la terreur, elle parvient à faire venir le piano familial dans le camp où sont enfermés les artistes. Elle ment : elle joue du Bach, pas des musiques révolutionnaires. « Je dois remercier les soldats qui ont fait semblant de ne pas entendre. » Zhu Xiao-Mei a vingt ans, l'espoir revient.
Exilée aux États-Unis, la Chinoise a été femme de ménage, baby-sitter, serveuse. Il y a vingt ans, elle est arrivée à Paris, bravant l'avertissement de ses amis. « On me parlait d'une ville snob, critique. Je n'ai jamais pensé que j'en arriverais là. C'est un miracle. » À 40 ans, Zhu Xiao-Mei a démarré sa carrière de concertiste. Elle enseigne aujourd'hui au Conservatoire national de musique. Vient d'enregistrer les Variations Goldberg et le Deuxième clavier bien tempéré de Bach chez Mirare. « Bach, c'est un mystère. Je travaille six à huit heures pas jour, je le laisse toujours pour la fin, ça me fait du bien. »
Vous pouvez trouver une vidéo d'elle dans les Goldberg sur Youtube, évidemment !
https://www.youtube.com/watch?v=NbtW4MAFkek
et n'oubliez pas de sauter la pub' débile qu'on nous superpose partout.....
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Re: la chine et le piano
Tatafanfan a écrit : ↑ven. 06 nov., 2020 9:37Vous m'avez volé exactement ce que je voulais dire, on en reparlera dans 30 ans (lire ou relire le livre de Zhu Xiao Mei) :"jean-séb a écrit : ↑jeu. 05 nov., 2020 10:49
Mais tu ne cites que de vieux pianistes européens ; il est évident qu'il n'y en a pas eu en Chine à la même époque sous la Révolution culturelle qui avait banni le piano et cassé les doigts des pianistes. Il faut comparer les jeunes générations chinoises et les jeunes générations européennes.
Dans un livre paru à l'automne, Zhu Xiao-Mei a livré son secret, sa leçon de courage. Son enfance bourgeoise à Pékin, ses cinq ans d'emprisonnement dans les camps de rééducation communiste, son amour pour Bach. Le piano l'a sauvée. « Il est mon ami, mon confident. »
Au plus noir de la terreur, elle parvient à faire venir le piano familial dans le camp où sont enfermés les artistes. Elle ment : elle joue du Bach, pas des musiques révolutionnaires. « Je dois remercier les soldats qui ont fait semblant de ne pas entendre. » Zhu Xiao-Mei a vingt ans, l'espoir revient.
Exilée aux États-Unis, la Chinoise a été femme de ménage, baby-sitter, serveuse. Il y a vingt ans, elle est arrivée à Paris, bravant l'avertissement de ses amis. « On me parlait d'une ville snob, critique. Je n'ai jamais pensé que j'en arriverais là. C'est un miracle. » À 40 ans, Zhu Xiao-Mei a démarré sa carrière de concertiste. Elle enseigne aujourd'hui au Conservatoire national de musique. Vient d'enregistrer les Variations Goldberg et le Deuxième clavier bien tempéré de Bach chez Mirare. « Bach, c'est un mystère. Je travaille six à huit heures pas jour, je le laisse toujours pour la fin, ça me fait du bien. »
Vous pouvez trouver une vidéo d'elle dans les Goldberg sur Youtube, évidemment !
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Re: la chine et le piano
respect!Tatafanfan a écrit : ↑dim. 08 nov., 2020 6:05Tatafanfan a écrit : ↑ven. 06 nov., 2020 9:37
Vous m'avez volé exactement ce que je voulais dire, on en reparlera dans 30 ans (lire ou relire le livre de Zhu Xiao Mei) :"
Dans un livre paru à l'automne, Zhu Xiao-Mei a livré son secret, sa leçon de courage. Son enfance bourgeoise à Pékin, ses cinq ans d'emprisonnement dans les camps de rééducation communiste, son amour pour Bach. Le piano l'a sauvée. « Il est mon ami, mon confident. »
Au plus noir de la terreur, elle parvient à faire venir le piano familial dans le camp où sont enfermés les artistes. Elle ment : elle joue du Bach, pas des musiques révolutionnaires. « Je dois remercier les soldats qui ont fait semblant de ne pas entendre. » Zhu Xiao-Mei a vingt ans, l'espoir revient.
Exilée aux États-Unis, la Chinoise a été femme de ménage, baby-sitter, serveuse. Il y a vingt ans, elle est arrivée à Paris, bravant l'avertissement de ses amis. « On me parlait d'une ville snob, critique. Je n'ai jamais pensé que j'en arriverais là. C'est un miracle. » À 40 ans, Zhu Xiao-Mei a démarré sa carrière de concertiste. Elle enseigne aujourd'hui au Conservatoire national de musique. Vient d'enregistrer les Variations Goldberg et le Deuxième clavier bien tempéré de Bach chez Mirare. « Bach, c'est un mystère. Je travaille six à huit heures pas jour, je le laisse toujours pour la fin, ça me fait du bien. »
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Re: la chine et le piano
merci pour cette belle découverteTatafanfan a écrit : ↑ven. 06 nov., 2020 9:37 Vous m'avez volé exactement ce que je voulais dire, on en reparlera dans 30 ans (lire ou relire le livre de Zhu Xiao Mei) :"
Dans un livre paru à l'automne, Zhu Xiao-Mei a livré son secret, sa leçon de courage. Son enfance bourgeoise à Pékin, ses cinq ans d'emprisonnement dans les camps de rééducation communiste, son amour pour Bach. Le piano l'a sauvée. « Il est mon ami, mon confident. »
Au plus noir de la terreur, elle parvient à faire venir le piano familial dans le camp où sont enfermés les artistes. Elle ment : elle joue du Bach, pas des musiques révolutionnaires. « Je dois remercier les soldats qui ont fait semblant de ne pas entendre. » Zhu Xiao-Mei a vingt ans, l'espoir revient.
Exilée aux États-Unis, la Chinoise a été femme de ménage, baby-sitter, serveuse. Il y a vingt ans, elle est arrivée à Paris, bravant l'avertissement de ses amis. « On me parlait d'une ville snob, critique. Je n'ai jamais pensé que j'en arriverais là. C'est un miracle. » À 40 ans, Zhu Xiao-Mei a démarré sa carrière de concertiste. Elle enseigne aujourd'hui au Conservatoire national de musique. Vient d'enregistrer les Variations Goldberg et le Deuxième clavier bien tempéré de Bach chez Mirare. « Bach, c'est un mystère. Je travaille six à huit heures pas jour, je le laisse toujours pour la fin, ça me fait du bien. »
Vous pouvez trouver une vidéo d'elle dans les Goldberg sur Youtube, évidemment !
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Re: la chine et le piano
Francetv.fr, a propos de la "révolution culturelle" :
C'est bien difficile de cautionner un quelconque vrai et sincère élan cultuel après ça. C'était il y a une quarantaine d'années, donc pas si loin que ça. Le pays est si opaque même aujourd'hui qu'il est bien difficile de savoir si les choses ont réellement changées. Certes les pianistes passés et actuels de la bas n'ont pas grand chose a voir avec ça, une partition reste une partition, un piano un piano, quel que soit l'endroit du globe, mais quand même. Même Lang-Lang a fui son pays d'origine, c'est dire.3 à 5 millions de morts en 10 ans :
Les gardes rouges sillonnent le pays et instaurent un climat de terreur. Gare aux élites et aux intellectuels. Les valeurs traditionnelles chinoises et occidentales sont bannies. L'heure est aux autocritiques en public et aux exécutions. La Révolution, qui n'a de culturelle que le nom, aurait fait entre trois et cinq millions de morts. Pendant six ans, les universités restent fermées. Même les étudiants partis en Europe sont appelés à rentrer en Chine. On parle de génération sacrifiée. Pour enterrer la Révolution culturelle, il faut attendre la mort de Mao Zedong en 1976.
Re: la chine et le piano
Ce n'était pas une fuite. Il est parti en Philadelphie pour faire les études au Curtis Institut chez Gary Graffman. Il avait 15 ans et déjà un palmarès impressionnant.Même Lang-Lang a fui son pays d'origine, c'est dire.
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Re: la chine et le piano
Est-ce qu'il ne vit pas en Chine actuellement ?
Les dernières vidéos le montrant chez lui me semblent réalisées en Chine.