Choix des editions

[quazart]

Merci pour les explications. Pour les préludes op.28, est-ce que Paderewski est un bon choix?

Paderewski je ne sais pas. Pour moi l'édition de travail de Cortot (édition Salabert) est irremplaçable, au moins pour les commentaires. (Disponible sur IMSLP)

[Oukee]

Paderewski je ne sais pas. Pour moi l'édition de travail de Cortot (édition Salabert) est irremplaçable, au moins pour les commentaires. (Disponible sur IMSLP)

Oui, il faut juste faire abstraction des titres proposés par Cortot, vraiment too much !

[quazart]

Oui.... alors que lui même militait pour le respect de la volonté de Chopin de ne pas donner de titres à ses oeuvres
Vraiment trop fort, d'autant que ceux qu'il propose sont dégoulinant de pseudo-romantisme...

[Oukee]

Il me semble que Chopin n’a donné aucun sous-titre à ses compositions, ni même approuvé de son vivant des titres donnés par d’autres. Même l’étude Révolutionnaire ne devrait pas être nommée ainsi, en toute rigueur (sans parler de la “Sibérienne” pour l’étude en tierces...)

[quazart]

Non seulement il n'en a pas donné, mais il enrageait de voir son éditeur en attribuer d'office ("le banquet infernal" pour le 1er Scherzo, fallait oser quand même ! "souvenir d'Andalousie" où il n'a jamais mis les pieds pour le Boléro qui est en fait plutôt une Polonaise... il y en a des wagons comme ça).
Dans le même genre, l'adjonction d'office d'un violoncelle à sa première polonaise op3 !!
Une fois vendue à l'éditeur, la partition échappait au compositeur.
Je connaissais "Troïka" pour l'étude en tierces, ça revient au même. Pauvre Chopin !

[Presto]

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[Oukee]

Pour Beethoven, j’ai un faible pour l’édition Schirmer avec les commentaires de Hans von Bulow. Vu son lien avec Liszt, cela donne peut être une idée de la vision qu’avait Liszt des sonates.

[Jacques Béziat]

Oui.... alors que lui même militait pour le respect de la volonté de Chopin de ne pas donner de titres à ses oeuvres
Vraiment trop fort, d'autant que ceux qu'il propose sont dégoulinant de pseudo-romantisme...

C'était l'époque des salons parisiens, ce que nous appellerions l'élite aujourd'hui, le style ampoulé, aussi bien dans l'esprit, les textes, que dans les interprétations. Un esprit de chapelle également, qui perdure encore.
Mais je trouve les commentaires de Cortot pertinents concernant Chopin.
Arthur Rubinstein en parle moins, mais reste plus fidèle à ce que dit Cortot.

Pour revenir aux éditions diverses et variées, tout a été dit dans ces commentaires.
Le pianiste concertiste, ou curieux, perfectionniste, aura intérêt à se documenter pour trouver la partition qu'il pensera être le plus fidèle au compositeur, on connaît les éditions les moins sérieuses, collant aux modes de leur époque ou négligentes, aux plus sérieuses, pas forcément indemnes de reliquats d'erreurs ou de coquilles.

[Presto]

Oui, il faut juste faire abstraction des titres proposés par Cortot, vraiment too much !

Désolé oukee, je n'avais pas vu cet échange. Effacé le doublon