Je ne comprends pas ce qui te gêne en fait, c'est tout à fait cohérent que Liszt soit très inspiré par la thématique de l'enfer et de Méphisto justement car il est si croyant. Il a écrit de nombreuses pièces "très pieuses", tout comme parmi ses pièces les plus importantes, figurent les 4 méphisto valses, la sonate en si qui transpire Faust, la Totentanz donc je parlais plus haut, et surtout ses deux symphonies Dante-Symphonie et Faust-Symphonie (à écouter absolument)quazart a écrit : ↑lun. 13 juil., 2020 18:43 Oui, enfin c'est un thème romantique par excellence, comme est romantique la légende entretenue par Paganini sur sa propre virtuosité, résultant d'un pacte passé avec le diable...
Sur le plan de l'inspiration littéraire, il était juste dans l'air du temps, à mon sens du moins.
Par contre ses oeuvres d'inspiration religieuse témoignent d'une foi profonde, c'est vraiment, si je puis dire, un autre monde
C'est clair que c'est un thème romantique, mais je ne vois sincèrement pas qui a écrit autant que Liszt là dessus avant Wagner, après je ne connais pas tout le romantisme et je ne voulais pas spécialement comparer, juste il me semblait qu'effectivement la remarque était pas si stupide à l'origine, et que ça ne se limitait pas à "Liszt admirait Paganini dont on disait qu'il avait pactisé avec le diable" !
En fait ce n'est pas "si difficile", si le but est juste de la jouer en audition et de progresser. Mais il y a un passage redoutable que j'entends raté 2 fois sur 3, et pour vraiment bien la jouer il faut faire des recherches esthétique un peu plus poussées que d'habitude dans Liszt (le début est raté 90% du temps par exemple, la première partie lente aussi au moins 1 fois sur 2, etc.. ). Après c'est tellement bien écrit et varié qu'il est plutôt aisé d'être dans l'ambiance en concert, ce qui la rends agréable à jouer malgré tout. C'est un peu comme Ondine je trouve, redoutable mais agréable si tu côtoies la pièce depuis un long moment.
Haha, oui il sont juste habitués à souffrir, demande à Trifonov comment il va après la 1ère sonate de Rachmaninov