Je pense qu'une partie des débutants "sur le tard" sont confrontés a ces problèmes de souplesse des doigts. Je me souviens au tout début que mes doigts tremblaient, impossible ou presque de jouer une touche noire avec le petit doigt. Mes doigts étaient rouillés, littéralement. La pratique du piano s’annonçait assez mal, vue sous cet angle.
Je demandais des choses basiques a mes mains comme écrire, manger, tenir des objets depuis plus de 50 ans, et d'un seul coup, il fallait qu'ils soient assez souples pour jouer sur un clavier ! Actuellement, ça va un peu mieux de ce point de vue : a raison de 15 mn /jour a peu près depuis 7/8ans, c'est un peu normal. Le contraire serait étonnant.
Mais considérer que seule la souplesse des doigts résout tous les problèmes physiques liés a l'apprentissage du piano serait une erreur. La position assise, le relâchement, la bonne position, ont leur importance. Ainsi que au contraire tous les petits pépins physiques qui viennent nous gâcher la vie. Je ne vous apprends rien, sur ce plan. Je cherchais des études sérieuses la-dessus, j'ai déjà trouvé ça :
tousaupiano.com
Les doigts ont donc une morphologie différente. Et pourtant, un des objectifs du pianiste sera de parvenir à ce que l’on appelle l’égalité sonore.
C’est-à-dire que si les doigts ne sont pas égaux, on doit être en capacité de leur faire jouer des sons de n’importe quelle intensité. Ou encore que les doigts soient capables de jouer des sons de puissance égale.
Le pouce
Il a une morphologie différente des autres doigts. Il est « attaché » à la main sur le côté et ne dispose que de deux phalanges pour bouger (contre trois phalanges pour les autres doigts). Il est aussi plus court que les autres.
L’index et le majeur
Deux doigts longs et forts. Ils sont aussi plus épais.
Grâce à leur longueur, ces doigts iront facilement sur les touches noires.
On a de l’aisance avec ces doigts. Dès nos débuts, ils sont plus mobiles et plus adroits.
L’annulaire
Il est enclavé entre le 3ème et 5ème doigt.
C’est notre doigt le plus difficile (à mon avis). C’est pour ça qu’il faut être indulgent avec lui, surtout à nos débuts.
Déjà, c’est un doigt plus faible sur le clavier. En plus, il a du mal à se lever tout seul.
Le petit doigt
C’est aussi un doigt plus faible mais il ne doit pas pâlir face aux autres doigts !
Comme il est à l’autre extrémité de la main, on l’utilise souvent pour des extensions.
Voila ou je voulais en venir. Je pense que je me suis mal expliqué dans mon post d'origine, et que de surcroit l'auteure des lignes ci-dessus explique bien mieux les choses techniquement que moi.
pour maintenir un minimum de souplesse.