Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
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Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
bonjour à vous
voici mon interprétation de la célèbre "Sonate au clair de Lune" de Beethoven le premier mouvement que j ai appris il y a quelques années ou je ne consacrais pas encore tout mon temps au piano maintenant je l ai reprise il y a quelques jours elle me parait malheuresement de circonstances avec ce qu on vit actuellement Beethoven l a composée en 1802 1803 dédiée à Julia Giuccardini une de ses favorites je pense ! à cette époque Beethoven ressent les premiers signes de sa surdité naissante
voici mon interprétation de la célèbre "Sonate au clair de Lune" de Beethoven le premier mouvement que j ai appris il y a quelques années ou je ne consacrais pas encore tout mon temps au piano maintenant je l ai reprise il y a quelques jours elle me parait malheuresement de circonstances avec ce qu on vit actuellement Beethoven l a composée en 1802 1803 dédiée à Julia Giuccardini une de ses favorites je pense ! à cette époque Beethoven ressent les premiers signes de sa surdité naissante
- Jacques Béziat
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
Bravo, c'est bien stable, bien en place.
Tu vas trouver que te harcèle , puis-je te donner deux ou trois conseils ?
D'abord, mets en avant la mélodie qui sont les sol# répétés au début, donc tu dois baisser la partie basse arpégée de la MD.
Pareil pour la fin : la mélodie est à la basse à 4'48" (les mêmes sol#), mets-la en avant et baisse les arpèges MD.
Et ajoute des nuances dans ce morceau, par exemple tu peux envisager un crescendo pour la partie arpégée à partie de 2'40", qui peut monter jusqu'à un forte, ensuite tu reviens progressivement au pianissimo du début.
Il y a encore plein de petits détails ailleurs, mais bon.
J'espère que tu ne prends pas mal mes conseils !?
Tu vas trouver que te harcèle , puis-je te donner deux ou trois conseils ?
D'abord, mets en avant la mélodie qui sont les sol# répétés au début, donc tu dois baisser la partie basse arpégée de la MD.
Pareil pour la fin : la mélodie est à la basse à 4'48" (les mêmes sol#), mets-la en avant et baisse les arpèges MD.
Et ajoute des nuances dans ce morceau, par exemple tu peux envisager un crescendo pour la partie arpégée à partie de 2'40", qui peut monter jusqu'à un forte, ensuite tu reviens progressivement au pianissimo du début.
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
non au contraire c est très instructif et permet de mieux progresser
- FREDERIC LAINE
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
Bonjour PLeyel14 !
Petites informations complémentaires a ce qu'a dit Jacques Béziat.
Je vais vous donner quelques "outils" qui vous permettrons de perfectionner l'interprétation de cette œuvre.
1) Si l’œuvre sur le plan du déchiffrage ne présente pas de difficultés majeures, quand à l'exécution ce n'est pas la même chose : il est rare de jouer un morceau dont l'auteur marque des nuances allant de PP à ... P ! L'émotion que l'on peut produire en jouant cette œuvre vient donc de la régularité : régularité du tempo et régularité "sonore" des triolets. Utilises-tu la pédale de gauche (una corda) ? Elle est incontournable dés le début du morceau. Je la lève seulement fin de 5ème mesure pour faire briller la voix supérieure (sol-sol-sol) qui doit absolument se dégager du reste (mais rester PP !).
2) Les basses ont une importance capitale : elles doivent toujours rester P mais doivent être jouées "en profondeur" avec le poids du bras. Ce sont les basses qui donnent à l’œuvre une dimension dramatique (car rappelons le ce morceau est d'abord une marche funèbre).
3) Les triolets peuvent être joués avec un petit mouvement de poignet (sans toutefois faire de point d'appuis sur la première note : ce serait de mauvais goût dans ce premier mouvement, contrairement aux mouvements 2 et 3 où l'on doit avoir une exécution plus "marquée"). L'intérêt de ce mouvement de poignet rotatif (dirigé un peu vers le haut) va aussi permettre d'attraper plus facilement les notes de la voix supérieure qui doivent nettement se détacher. Essayez : vous verrez que vous louperez beaucoup moins les doubles croches jouées avec le 5ème doigt !
4) Un grand principe du lied (chez Beethoven mais aussi chez Schubert) : quand le chant monte on joue crescendo et quand il descend on joue décrescendo.
5) L'importance des nuances : regardez par exemple mesure 62-63 : il y a un crescendo main droite. Puis mesures 64-65 mêmes notes mais le crescendo est à la main gauche ! Et oui chez Beethoven c'est comme chez Schubert : les phrases musicales semblent se répéter mais ne sont jamais pareilles ! Regardez aussi où se situent les P sur la partition : a titre personnel j'aime bien faire une petite "rupture" de niveau sonore à ces endroits mais ça c'est plus personnel !
En espérant que ces petites astuces puisse vous aider.
Ma version : www.youtube.com/watch?v=8HSVl9lq9JU
Petites informations complémentaires a ce qu'a dit Jacques Béziat.
Je vais vous donner quelques "outils" qui vous permettrons de perfectionner l'interprétation de cette œuvre.
1) Si l’œuvre sur le plan du déchiffrage ne présente pas de difficultés majeures, quand à l'exécution ce n'est pas la même chose : il est rare de jouer un morceau dont l'auteur marque des nuances allant de PP à ... P ! L'émotion que l'on peut produire en jouant cette œuvre vient donc de la régularité : régularité du tempo et régularité "sonore" des triolets. Utilises-tu la pédale de gauche (una corda) ? Elle est incontournable dés le début du morceau. Je la lève seulement fin de 5ème mesure pour faire briller la voix supérieure (sol-sol-sol) qui doit absolument se dégager du reste (mais rester PP !).
2) Les basses ont une importance capitale : elles doivent toujours rester P mais doivent être jouées "en profondeur" avec le poids du bras. Ce sont les basses qui donnent à l’œuvre une dimension dramatique (car rappelons le ce morceau est d'abord une marche funèbre).
3) Les triolets peuvent être joués avec un petit mouvement de poignet (sans toutefois faire de point d'appuis sur la première note : ce serait de mauvais goût dans ce premier mouvement, contrairement aux mouvements 2 et 3 où l'on doit avoir une exécution plus "marquée"). L'intérêt de ce mouvement de poignet rotatif (dirigé un peu vers le haut) va aussi permettre d'attraper plus facilement les notes de la voix supérieure qui doivent nettement se détacher. Essayez : vous verrez que vous louperez beaucoup moins les doubles croches jouées avec le 5ème doigt !
4) Un grand principe du lied (chez Beethoven mais aussi chez Schubert) : quand le chant monte on joue crescendo et quand il descend on joue décrescendo.
5) L'importance des nuances : regardez par exemple mesure 62-63 : il y a un crescendo main droite. Puis mesures 64-65 mêmes notes mais le crescendo est à la main gauche ! Et oui chez Beethoven c'est comme chez Schubert : les phrases musicales semblent se répéter mais ne sont jamais pareilles ! Regardez aussi où se situent les P sur la partition : a titre personnel j'aime bien faire une petite "rupture" de niveau sonore à ces endroits mais ça c'est plus personnel !
En espérant que ces petites astuces puisse vous aider.
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
Entièrement d'accord avec toi , sauf sur un point : pardonne-moi, mais justement, ce n'est pas une marche funèbre à mon avis.FREDERIC LAINE a écrit : ↑sam. 25 avr., 2020 17:17
2) Les basses ont une importance capitale : elles doivent toujours rester P mais doivent être jouées "en profondeur" avec le poids du bras. Ce sont les basses qui donnent à l’œuvre une dimension dramatique (car rappelons le ce morceau est d'abord une marche funèbre).
Une lamentation sans doute, pour reprendre Berioz, envers la Comtesse Giulietta Guicciardi dont il était amoureux.
L'évocation d'un deuil vient sans doute d'une interprétation romantique ultérieure, d'où le tempo très lent oubliant le C barré, la tendance moderne réhabilitant l'intention première qui utilisera un tempo plus rapide.
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
Il y a effectivement matière a discuter mais je suis plutôt d'accord avec Wikipédia sur ce sujet et ne voit absolument pas ce mouvement comme un "clair de lune" :Jacques Béziat a écrit : ↑sam. 25 avr., 2020 17:36 Entièrement d'accord avec toi , sauf sur un point : pardonne-moi, mais justement, ce n'est pas une marche funèbre à mon avis.
Une lamentation sans doute, pour reprendre Berioz, envers la Comtesse Giulietta Guicciardi dont il était amoureux.
L'évocation d'un deuil vient sans doute d'une interprétation romantique ultérieure, d'où le tempo très lent oubliant le C barré, la tendance moderne réhabilitant l'intention première qui utilisera un tempo plus rapide.
Je cite :
Le surnom « Clair de lune », sous lequel elle est largement connue aujourd'hui, lui fut donné par le poète allemand Ludwig Rellstab en 1832, soit cinq ans après la mort de Beethoven. Rellstab voyait dans le premier mouvement de cette sonate l'évocation d'une « barque au clair de lune sur le Lac des Quatre-Cantons »5.
La réalité est toutefois différente puisque le premier mouvement décrit une marche funèbre et que la sonate fut cataloguée comme musique de deuil ; son jeu par Beethoven évoquait, d'après ses assistants, des fantômes traînant leurs chaînes dans un château. Ces erreurs d'appréciation sont en grande partie dues à un jeu biaisé de la plupart des interprètes dans le but de répondre aux goûts du public.
Le violoniste Karl Holz (en) aurait reçu comme confidence de Beethoven que le premier mouvement de la sonate fut improvisé auprès du cadavre d'un ami. Mais de quel ami s'agirait-il ?
Les témoignages des personnes ayant connu Beethoven vont plus dans le sens d'une marche funèbre.
D'un autre côté je suis aussi parfaitement d'accord sur le fait que cette œuvre ne doive pas être jouée trop lentement : car si on la joue sur un piano de l'époque de Beethoven, la résonance des notes de piano forté étant beaucoup plus courte que les pianos actuels cela donne vite quelque chose de décousu !
Mais je suis ouvert d'esprit, je conçoit tout a fait que l'on voie les choses différemment !
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
Oui, la notion de « Clair de Lune » est une invention posthume, durant le XIXème siècle on aimait affubler de titres évocateurs romantiques les œuvres connues, sans doute aussi un désir des éditeurs de l'époque de vendre les partitions !
Pour le reste, en effet, à chacun de comprendre ce mouvement lent à sa guise.
Pour le reste, en effet, à chacun de comprendre ce mouvement lent à sa guise.
Sur ce point je rejoins totalement Andras Schiff, il est tout à fait possible de le jouer plus vite que la façon traditionnelle hyper lente, et de ressentir le C barré.Mais je suis aussi parfaitement d'accord sur le fait que cette œuvre ne doive pas être jouée trop lentement : car si on la joue sur un piano de l'époque de Beethoven, la résonance des notes de piano forté étant beaucoup plus courte que les pianos actuels cela donne vite quelque chose de décousu !
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
Effectivement, et pour ajouter "contre moi" pourquoi une marche funèbre dans une œuvre "avec une dédicace à la comtesse Giulietta Guicciardi1, jeune femme de dix-sept ans dont le musicien semble avoir été amoureux" ???Jacques Béziat a écrit : ↑sam. 25 avr., 2020 17:52 D'où le paradoxe : impossible à jouer trèèès lentement sur un piano de l'époque, mais avec un piano moderne beaucoup le jouent de cette façon, il n'y a plus de C barré (comme dans certaines éditions), et pour le coup ça devient une marche funèbre (on enterre qui ??).
Compliqué tout cela !!!!
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
Merci frederic Laine pour les précieux conseils quand à l utilisation de l'un corda il faut que j y pense car j ai très rarement utilisée car aux dires de mon premier professeur il vaut mieux suggérer la nuance pp ou pop avec la force du poignet et des doigts que d utiliser cette pédale de substitution selon lui qui nuit à la pratique des nuances. cependant je pense qu'ici elle est utile effectivement
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
peut être une rupture amoureuse mais aussi le contexte la surdité de Beethoven qui débute en 1801-1802FREDERIC LAINE a écrit : ↑sam. 25 avr., 2020 17:58Effectivement, et pour ajouter "contre moi" pourquoi une marche funèbre dans une œuvre "avec une dédicace à la comtesse Giulietta Guicciardi1, jeune femme de dix-sept ans dont le musicien semble avoir été amoureux" ???Jacques Béziat a écrit : ↑sam. 25 avr., 2020 17:52 D'où le paradoxe : impossible à jouer trèèès lentement sur un piano de l'époque, mais avec un piano moderne beaucoup le jouent de cette façon, il n'y a plus de C barré (comme dans certaines éditions), et pour le coup ça devient une marche funèbre (on enterre qui ??).
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
C'est aussi l'opnion de Andras Schiff, qui se moque gentiment des interprétations hyper lentes romantiques de ce mouvement.FREDERIC LAINE a écrit : ↑sam. 25 avr., 2020 17:58Effectivement, et pour ajouter "contre moi" pourquoi une marche funèbre dans une œuvre "avec une dédicace à la comtesse Giulietta Guicciardi1, jeune femme de dix-sept ans dont le musicien semble avoir été amoureux" ???Jacques Béziat a écrit : ↑sam. 25 avr., 2020 17:52 D'où le paradoxe : impossible à jouer trèèès lentement sur un piano de l'époque, mais avec un piano moderne beaucoup le jouent de cette façon, il n'y a plus de C barré (comme dans certaines éditions), et pour le coup ça devient une marche funèbre (on enterre qui ??).
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Après, chacun voit midi à sa porte, nous sommes d'accord.
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
Possible, oui, un mélange de dépit amoureux et sa surdité naissante.
Beethoven, hélas pour lui, était laid, et sans noblesse ni richesse ça ne pardonnait pas dans cette société...
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
Oui, et de toute façon pour se faire "chauffer" les avants bras il y a le troisième mouvement : la dessus tout le monde est d'accord !Jacques Béziat a écrit : ↑sam. 25 avr., 2020 18:02 Après, chacun voit midi à sa porte, nous sommes d'accord.
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
Tout à fait.FREDERIC LAINE a écrit : ↑sam. 25 avr., 2020 18:05Oui, et de toute façon pour se faire "chauffer" les avants bras il y a le troisième mouvement : la dessus tout le monde est d'accord !Jacques Béziat a écrit : ↑sam. 25 avr., 2020 18:02 Après, chacun voit midi à sa porte, nous sommes d'accord.
On dirait même que Beethoven se met en colère juste après sa lamentation, en colère contre la fatalité, sa surdité naissante, son dépit amoureux, il y a quelque chose de furieux dans ce mouvement.
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C'est tout a fait cela.Jacques Béziat a écrit : ↑sam. 25 avr., 2020 18:10 On dirait même que Beethoven se met en colère juste après sa lamentation, en colère contre la fatalité, sa surdité naissante, son dépit amoureux, il y a quelque chose de furieux dans ce mouvement.
Il est clair que le troisième mouvement est un cri de révolte...
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
je viens d essayer de la rejouer avec l una corda c est déjà plus simple d'accéder aux nuances
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
Si tu veux, après, dans la plupart des éditions il est mentionné sans sourdine, exactement : senza sordine.
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
Attention, senza sordino (avec un o il me semble) ne veut pas forcément dire sans UC, mais plutôt sans les étouffoirs, donc avec pédale forte ...
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
Oui je confirme ça veut dire avec pédale et pas sans UC. C’est traduit sur mon édition (urtext)
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Re: Beethoven sonate op 27 n 14 "au clair de Lune"
oui, c'est tout à fait ça, j'en profite pour signaler le livre de Rosen sur les sonates de Beethoven qui est une mine.
"Vivi felice" Domenico Scarlatti,