
Superbe, motorique comme ce doit être, j'adore jusqu'à la coda très expressive. Bach te va bien je trouve (très belle toccata sur l'autre fil également)

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Très bonne question et vous citez de très bons exemples (Gilda = Gulda je pense). Il y a une explication par Alberto Neuman qui plaide en faveur du tempo lent (peu près 27mn) :sergueiSLES a écrit : ↑dim. 15 nov., 2020 11:25 Bonjour à tous.
Cette écoute m’a donné envie de réécouter et comparer diverses versions de ma discothèque et cela m’a amené à m’interroger sur le moteur psychologique qui pousse des pianistes de qualité indiscutable à choisir des tempi aussi différents pour une même œuvre. Et aussi, mais secondairement,´sur la validité du choix au regard des intentions du compositeur.
Tempi lents voire très lents comme Gould, Gilda, Schaffer, Nicolaieva ... ou rapides voire très rapides comme Richter, Fischer, Olafson.
Chacun est bien sur libre de préférer l’un de ces choix. Mais qu’est ce qui vous pousse individuellement vers l’une ou l’autre des options ( en faisant abstraction des limites techniques de chacun)?
On ne pourra évidemment pas interroger Jsb sur ses intentions, mais pour beaucoup de musicologues, les tempi trop rapides seraient inappropriés pour Bach
Qu’en pensez vous?
Et qu’en pense Poppotame?
Plutôt détaché. la touche précédent celle entrain d'être frappé ayant déjà été complètement relevée.
Merci pour ta réponse !poppotame a écrit : ↑lun. 16 nov., 2020 10:07 Merci beaucoup à tous !!
Plutôt détaché. la touche précédent celle entrain d'être frappé ayant déjà été complètement relevée.
Ce n'est pas évident de garder la précision et la justesse au niveau du son et des notes dans la vitesse car cela nécessite toujours une petite
attaque indépendante et forcément une grosse prise de risque quand il y a autant de notes.
Je trouve que ce jeu va bien dans la musique baroque car cela rapproche un peu du jeu du clavecin.
Après oui, il y a tellement d'interprétations qui sont possibles, et heureusement, sinon ce serait d'un ennui mortel.
Par exemple, dans mon cas perso, je n'aime pas Richter mais j'adore Chostakovitch (.... pardon Olafsson ...).
Merci Géphil de me faire découvrir Alberto Neuman, cette video est passionnante !Géphil a écrit : ↑lun. 16 nov., 2020 9:36
Très bonne question et vous citez de très bons exemples (Gilda = Gulda je pense). Il y a une explication par Alberto Neuman qui plaide en faveur du tempo lent (peu près 27mn) :
https://www.youtube.com/watch?v=BYSdjD_8_54
Mais quand j'écoute les extrèmes entre Friedrich Goulda ou Vinkingur Olafsson, je crois que tout est permis. Et puis, à ce jour, Jean Sébastien n'a jamais protesté...
Je ne l’avais pas écrit, mais c’est aussi parce que la naturel est moins difficile à jouer que je préfère cette version....poppotame a écrit : ↑mer. 25 nov., 2020 11:35 J'ai étudié les 2 possibilités, et juste une remarque, la version la# est beaucoup plus difficile à jouer car cela m'oblige à faire un geste tiroir bord/fond du clavier mesure 8 tout en gardant l'égalité .... mais comme c'est ma préférée (pour le moment, après ça peut changer ....) alors j'y ai passé un peu plus de temps ...
...et avec un piano droit, vous pensez que c'est possible de jouer cette intro sans pédale au tempo et sotto voce ?
faire un bon legato sur un piano droit c'est possible, mais pas avec la meme finesse que sur une mécanique a double échappementSpianissimo a écrit : ↑mer. 25 nov., 2020 13:48...et avec un piano droit, vous pensez que c'est possible de jouer cette intro sans pédale au tempo et sotto voce ?
Oui, c'est ce que je pense aussi, heureusement, faire un bon légato est possible sur un droit, mais parfois, lorsque je n'arrive pas à faire des trucs très techniques malgré un long travail, ça me rassure de me dire que le double échappement est peut-être indispensable (ici sur des tierces au tempo voulu par Chopin). Personnellement, je m'aide de la pédale douce sur ce début pour obtenir l'effet "sotto voce".
Merci beaucoup quazart !
Ben disons tout simplement .... que je la rate ....
Oui, mais ces indications étaient fonction des pianos qu'il utilisait... sur des pianos modernes, tout le monde (du moins je le suppose) en met davantage pour éviter une sonorité trop sèche !