Bonjour,
Je viens de commencer l’Etude n°20 de Philip Glass qui est selon moi la plus belle (je vous conseille notamment d’écouter l’enregistrement qu’en a fait Maki Namekawa : superbe !). La partition ne comportant pas d’indication de doigté j’ai annoté mes propres doigtés mais je ne suis pas satisfait de ceux que j’ai trouvés à la main gauche pour les mesures 10 et 11 (la mesure avant le (4)) : je les trouve assez inélégants et pas très efficaces. Pour moi un bon doigté est celui qui économise les mouvements de la main qui anticipe le placement de la main pour les notes à venir (j’ai bon ?). Qu’en pensez vous ? Je compte sur les avis éclairés des enseignants sur ce forum.
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Pas d'avis éclairé sur le doigté, malheureusement, mais je suis content de découvrir ce morceau de Philip Glass que je ne connaissais pas.
Qu'est-ce que cette étude est censée faire travailler, si c'est le cas ? L'enchaînement des accords ?
Merci Ell, je vais essayer vos doigtés.
Pour répondre à Jean-Séb, Philip Glass a effectivement composé ses études pour s’améliorer lui même au piano mais je ne connais pas le thème de chacune d’entr’elles, s’il y en a un...
Pascal51 a écrit : ↑sam. 01 févr., 2020 16:32
Merci Ell, je vais essayer vos doigtés.
Pour répondre à Jean-Séb, Philip Glass a effectivement composé ses études pour s’améliorer lui même au piano mais je ne connais pas le thème de chacune d’entr’elles, s’il y en a un...
Bonsoir !
Les études de Glass sont assez étonnantes. Cette 20ème étude sort du lot je trouve, de part son côté hypnotique, les silences sont mirifiques (!) et profonds, il y a une ambiance éthérée (une barque qui disparaît le long d'une rivière dans la brume (pourquoi pas...)). Il y a comme une évocation à Debussy dans cette étude, je trouve (mais, bon, un ressenti personnel .. ). J'aime beaucoup l'interprétation de Vikingur Olafsson (dans son album Piano Works - Philip Glass). C'est d'ailleurs un des très rares pianistes islandais (ils sont peu connus ceux-là...), et un ami de Björk (en même temps ils ne sont pas très nombreux là-bas !)
Certaines études de Glass sont plus difficiles d'accès je trouve, et c'est peut-être le danger du minimalisme: la frontière entre le "simple" et le "simplisme" est parfois étroite. Cependant, quelques-unes sont méconnues mais méritent que l'on s'y attarde: l'étude n°6, n°5, n°16 (et d'autres encore...).
