Face au découragement...
Et que fais-tu de Clara Schumann? Son père était bon pianiste ce qui n' a pas empeché sa fille de devenir une des rares interprètes géniales de son temps !Rachma a écrit :Alors je retire parano. Mais c'est vrai qu'avec des parents musiciens, c'est dur de se faire sa place et je la comprends.
Je pense aussi que puisque dans la majeure partie des cas, les parents désirent que leurs enfants aillent plus loin qu' eux, ca ne doir vraiment pas posere un problème, il me semble
Dans le vif du sujet... C' est vrai qu' avec des parents enseignants c' est pas le top. Dans ce cas pourquoi ne pas prendre une chambre d' étudiant? Tu pourrais te sentir libérée de l' atmosphère (bon pianiste toussa etc...)
Moi-même, quand je n' arrive pas à exécuter un trille dans Bach, je rage, je pleure de rage, je casse même des assiettes ! ( )
Il m' arrive de me sentir nul aussi par rapport à un certain autre élève de mon académie à qui tout (absolument TOUT) tombe dans les doigts en très peu de temps !
Mais je me dis que le texte n' est pas tout (1)
Que sous cette facilité, que reste-t-il? (2)
Et donc je te conseille de faire comme moi : te dire que de toute façon, tes "dieux" brilleront-ils toujours? (1)
et SURTOUT que peu importe le temps, chacun avance à son rythme et doit se libérer du temps qu' il accorde à son instrument, du moment qu' il est persévérant !
Je trouve dommage que l' esprit occidental s' accentue à un tel point que la plupart des gens ne prennent pas le temps de faire les choses... Bien sur ca ne viendra pas du premier coup, il suffit "juste" de faire abstraction des performance des autres et regarder ce que toi (oui toi) tu vaux !
Moi-même, quand je n' arrive pas à exécuter un trille dans Bach, je rage, je pleure de rage, je casse même des assiettes ! (
)Il m' arrive de me sentir nul aussi par rapport à un certain autre élève de mon académie à qui tout (absolument TOUT) tombe dans les doigts en très peu de temps !
Mais je me dis que le texte n' est pas tout (1)
Que sous cette facilité, que reste-t-il? (2)
Et donc je te conseille de faire comme moi : te dire que de toute façon, tes "dieux" brilleront-ils toujours? (1)
et SURTOUT que peu importe le temps, chacun avance à son rythme et doit se libérer du temps qu' il accorde à son instrument, du moment qu' il est persévérant !
Je trouve dommage que l' esprit occidental s' accentue à un tel point que la plupart des gens ne prennent pas le temps de faire les choses... Bien sur ca ne viendra pas du premier coup, il suffit "juste" de faire abstraction des performance des autres et regarder ce que toi (oui toi) tu vaux !
Nico, c'était juste un clin d'oeil, parce que J.S. Bach était un sacré virtuose du clavier ! (et de l'écriture... il maniait les "vrilles" et les "loopings" comme pas 2...) et pourtant, quel musicien !Cela fait un petit moment que je ne suis plus découragée...
J'en ai pris mon parti : je ne serai jamais une "grande" pianiste, ni une virtuose et je ne jouerai jamais certaines oeuvres. Mais qu'importe après tout ! Un nombre suffisant est à mon niveau et je me fait plaisir. Par exemple, "une larme" est un morceau facilement accessible et quelle beauté ! Et il y en a tant d'autres de ce type.
Je fais partie de ce qu'un de mes profs appelait les "laborieux", c'est à dire beaucoup de travail pour pouvoir sortir quelque chose d'agréable. Bon, donc qu'une solution, travailler... Mais voilà, travail, famille : il ne reste plus trop de place pour piano. J'y consacre 2h par jour (3h, le week-end si je reste chez moi, et 3 h le mercredi - je suis passée au 9/10ème pour pouvoir travailler tranquillement mon piano
).Et entre travail "promotion" (avec à la clef plus d'heures de présence), j'ai choisi piano. Je ne l'ai pas encore regretté 
De plus, avec l'âge, on ne joue pas du tout de la même manière. A 18 ans, je n'appréhendais pas du tout les morceaux de la même manière : vitesse, vitesse, technique mais pas résonnance, musicalité, compréhension...
Une anecdote toutefois : je vais à mon cours de piano et là j'entends dans une autre pièce, la fantaisie impromptue que je travaille depuis septembre, jouée à un bon tempo, avec beaucoup de musicalité. Très étonnée (le niveau des élèves n'est pas très élevé et c'est plutôt de la variété qui est jouée), j'interroge ma prof à ce sujet : un ado de 17 ans qui avait commencé le piano à 6 ans, arrêté à 9 ans et qui a repris l'an passé. Il a demandé à ma prof de jouer ce morceau. Et bé, il le joue. Il lui a demandé de travailler la 1ère ballade, elle a préféré lui faire jouer "Rêve d'amour". Elle m'a un peu rassurée "tu sais, ce n'est pas à lui que je ferai jouer les études que tu joues et tu sais, son jeu n'est pas très bon, il ne joue pas la plupart des notes, son jeu est irrégulier... Tu ne l'as entendu que de très loin. "
D'accord, mais je n'en demeure pas moins admirative. Il y a bien les laborieux et les autres (j'ai pas 4 ans de piano derrière moi, moi
)
Et là, on pourrait en effet se laisser aller au découragement
J'en ai pris mon parti : je ne serai jamais une "grande" pianiste, ni une virtuose et je ne jouerai jamais certaines oeuvres. Mais qu'importe après tout ! Un nombre suffisant est à mon niveau et je me fait plaisir. Par exemple, "une larme" est un morceau facilement accessible et quelle beauté ! Et il y en a tant d'autres de ce type.
Je fais partie de ce qu'un de mes profs appelait les "laborieux", c'est à dire beaucoup de travail pour pouvoir sortir quelque chose d'agréable. Bon, donc qu'une solution, travailler... Mais voilà, travail, famille : il ne reste plus trop de place pour piano. J'y consacre 2h par jour (3h, le week-end si je reste chez moi, et 3 h le mercredi - je suis passée au 9/10ème pour pouvoir travailler tranquillement mon piano
).Et entre travail "promotion" (avec à la clef plus d'heures de présence), j'ai choisi piano. Je ne l'ai pas encore regretté De plus, avec l'âge, on ne joue pas du tout de la même manière. A 18 ans, je n'appréhendais pas du tout les morceaux de la même manière : vitesse, vitesse, technique mais pas résonnance, musicalité, compréhension...
Une anecdote toutefois : je vais à mon cours de piano et là j'entends dans une autre pièce, la fantaisie impromptue que je travaille depuis septembre, jouée à un bon tempo, avec beaucoup de musicalité. Très étonnée (le niveau des élèves n'est pas très élevé et c'est plutôt de la variété qui est jouée), j'interroge ma prof à ce sujet : un ado de 17 ans qui avait commencé le piano à 6 ans, arrêté à 9 ans et qui a repris l'an passé. Il a demandé à ma prof de jouer ce morceau. Et bé, il le joue. Il lui a demandé de travailler la 1ère ballade, elle a préféré lui faire jouer "Rêve d'amour". Elle m'a un peu rassurée "tu sais, ce n'est pas à lui que je ferai jouer les études que tu joues et tu sais, son jeu n'est pas très bon, il ne joue pas la plupart des notes, son jeu est irrégulier... Tu ne l'as entendu que de très loin. "
D'accord, mais je n'en demeure pas moins admirative. Il y a bien les laborieux et les autres (j'ai pas 4 ans de piano derrière moi, moi
)Et là, on pourrait en effet se laisser aller au découragement
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Jean-Luc
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- Enregistré le : mer. 21 juin, 2006 22:03
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Syl, je trouve ton témoignage bien intéressant et j'y vois une grande sincérité : tu vois, c'est déjà ici la preuve que tu as une fibre artistique, n'est-ce pas là le plus important?
Il faut toujours se méfier de ceux qui prétendent que pour un morceau un peu difficile, "bin tout est venu sous les doigts naturellement", sans que l'on travaille beaucoup.
C'est faux.
Soit ce sont des vantards, et à ce moment-là, je ne demande qu'à écouter, soit ce sont des menteurs et ils travaillent beaucoup mais ne le disent surtout pas.
Jouer du piano est un art TRES difficile pour n'importe qui (après il y a des degrés dans la difficulté bien sûr, selon les capacités de chacun).
L'expérience que tu racontes m'arrive très souvent (à chaque fois que j'écoute un pianiste en réalité
), mais il faut garder la tête froide et se dire que chacun a ses limites, surtout soi-même, et continuer de travailler car il n'y a pas meilleure recette que celle-ci (travailler dans la bonne direction, sinon on risque de perdre du temps et de la motivation).
D'ailleurs, cet ado de 17ans n'était pas si extraordinaire que ça d'après ta prof...
En revanche, c'est bizarre que la prof lui donne un morceau dont elle sait qu'il ne le maîtrisera jamais, mais c'est un autre débat.
Il faut toujours se méfier de ceux qui prétendent que pour un morceau un peu difficile, "bin tout est venu sous les doigts naturellement", sans que l'on travaille beaucoup.
C'est faux.
Soit ce sont des vantards, et à ce moment-là, je ne demande qu'à écouter, soit ce sont des menteurs et ils travaillent beaucoup mais ne le disent surtout pas.
Jouer du piano est un art TRES difficile pour n'importe qui (après il y a des degrés dans la difficulté bien sûr, selon les capacités de chacun).
L'expérience que tu racontes m'arrive très souvent (à chaque fois que j'écoute un pianiste en réalité
), mais il faut garder la tête froide et se dire que chacun a ses limites, surtout soi-même, et continuer de travailler car il n'y a pas meilleure recette que celle-ci (travailler dans la bonne direction, sinon on risque de perdre du temps et de la motivation).D'ailleurs, cet ado de 17ans n'était pas si extraordinaire que ça d'après ta prof...
En revanche, c'est bizarre que la prof lui donne un morceau dont elle sait qu'il ne le maîtrisera jamais, mais c'est un autre débat.
Ils n'ont pas le même prof : lorsqu'il rentre dans la salle de cours (dixit lui-même), il entend dans la salle d'à côté la fantaisie impromptu. mais c'est bizarre, ensuite on dirait que c'est sa prof qui lui dit de jouer rêve d'amour : étrange !
Nicolas, je crois que t'es à côté de la plaque quand tu dis qu'il commence : quand il dit que ça ne fait pas 4 ans qu'il joue, c'est parce qu'il en joue depuis bien plus longtemps, pas l'inverse !
Nicolas, je crois que t'es à côté de la plaque quand tu dis qu'il commence : quand il dit que ça ne fait pas 4 ans qu'il joue, c'est parce qu'il en joue depuis bien plus longtemps, pas l'inverse !
Je me suis mal expriméeconker23 a écrit : Nicolas, je crois que t'es à côté de la plaque quand tu dis qu'il commence : quand il dit que ça ne fait pas 4 ans qu'il joue, c'est parce qu'il en joue depuis bien plus longtemps, pas l'inverse !
J'ai (bof qu'importe). Mais bon j'ai commencé le piano à 6 ans et en tout j'ai pris 26 ans de cours de piano (dont 6 au conservatoire de Toulouse, après ils n'ont plus voulu de moi !).Une laborieuse je vous dis
Et en plus pas découragée et en plus j'aime ça !!! Normal tout ça ???Tout simple. S'il ne joue pas ce dont il a envie, soit il va voir un autre prof, soit il ne prend plus de coursJean-Luc a écrit : En revanche, c'est bizarre que la prof lui donne un morceau dont elle sait qu'il ne le maîtrisera jamais, mais c'est un autre débat.
Le choix pour ma prof est très simple (en plus, elle a moins d'élèves que l'an passé cette année - avec Star Ac les nouveaux se sont tous inscrits en guitare
)-
Wladyslaw
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velours a écrit :Tu te dis nul, mais moi je suis inexistant !Wladyslaw a écrit :Ben non, c'est pas drôle non plus si tt le monde revendique d'être nul..... c'était ma niche à moi ! Pffff
Bon, c pas grave, je trouverai autre chose ...
Wlad.
Mais c'est pas toi qui a un beau Steinway tout neuf ?
Wlad.
Le boeuf est lent mais la terre est patiente ... (Proverbe Chinois)
"On obtient plus de chose en étant poli et armé qu'en étant juste poli" (Al Capone)
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velours
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Non tu confonds avec RichardWladyslaw a écrit :velours a écrit : Tu te dis nul, mais moi je suis inexistant !
Mais c'est pas toi qui a un beau Steinway tout neuf ?
Wlad.
Moi mon avatar est un british bleu, celui de Richard est une autre race de chat bleu : chartreux ?
Pour l'instant je n'ai qu'un roland Hp 102e pour m'initier. Le plan, c'était de pouvoir commencer l'apprentissage tout de suite, et d'obtenir le niveau suffisent pour pouvoir faire la différence entre différents pianos (et à ma grande suprise au bout de 10 jours d'entrainement intensif : vive les vacances, je commence à differencier plusieurs choses au niveau de la sonorité et du toucher)
Dans 2 ou 3 ans, je compte me faire plaisir et m'acheter un petit queue (180 cm maxi) : il va falloir donc que je travaille très dur
-
Sanctamaria
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- Mon piano : Seiler et Petrof
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Mon piano me fait peur... 
Je n'arrive pas à le faire sonner comme je le voudrais. Les gens disent souvent qu'on doit faire passer un message quand on joue...je n'y arrive pas. J'adore écouter d'autres pianistes, regarder une partition et me poser des questions sur l'interprétation, me dire "ça je le jouerais comme ça". Et quand je vois mon piano, il m'attire, je me précipite dessus, j'ai très envie de jouer, de me lancer...mais dès que je me retrouve devant mon clavier...plus rien!! plus de motivation!! j'essaye de jouer, mais c'est bien loin de ce que j'aimerais faire passer. C'est comme si mes mains n'étaient pas reliées à mon cerveau (c'est terrible ça!!! ).
Par exemple je n'arrive pas à changer les nuances (c'est peut-être un problème de technique...sûrement même...ou alors ça vient de mon piano
un Yamaha qui sonne comme une casserole quand j'essaye de jouer pianissimo...baaaaaaaaahhhhh) et pour un fortissimo..."Allez vas-y lance-toi!!! NOOOOON ne diminue pas le son!!!!! Tu survoles trop le clavier!!!!!! joues en profondeur!!!!!!" "NOOOOOOONN JY ARRIVE PAS (<= ce qui se passe à peu près à chacun de mes cours depuis 9 ans...une fois par semaine, moins les vacances et les exceptions, on va dire que ça fait à peu près 30 semaines multipliées par 9 ans de piano..en gros ça fait 270 fois que j'entends ça lol).
En bref (je saute des lignes sinon ça fait un gros bloc) je n'arrive pas à jouer les pièces comme je les entends...je sais qu'il faut s'entraîner, que c'est normal de pas y arriver du premier coup, mais j'arrive pas à me lancer...j'ai peur (de quoi? bonne question ).
Allez je saute encore une ligne!!
Je n'arrive pas à en parler...j'aimerais me décharger de ce bloquage, et le crier au monde entier (même si le monde entier s'en fou )...mais j'arrive pas à l'expliquer, c'est flour...FLOU pardon (ça c'est un lapsus intéressant que je laisse volontairement lol...Rachma si tu m'entends...mdrrrrrr). Donc je disais c'est FLOU et j'arrive pas à en parler à mes amis...et en parler à mes parents c'est même pas envisageable . Même ma prof j'arrive pas à lui expliquer (et pourtant je pense qu'elle a très bien compris, même mieux compris que moi pourquoi j'y arrive pas...).
Et oui mon piano me fait peur...à force de ne pas réussir à le faire sonner comme je voudrais (on a parfois l'impression que des pianistes ne font qu'un avec leur piano...ce sont de bons maîtres ils les dominent lol) moi c'est mon piano qui me domine...il arrive à me traumatiser, à me faire craquer et moi je n'ai aucune emprise sur lui (je ne sais plus qui disait que c'est le piano qui choisit son pianiste et pas l'inverse...ça fait peur...). Mais allez c'est qu'un piano!!! c'est moi qui commande c'est pas lui!!!!! Ca paraît si bête de se dire ça (c'est toujours ce que je me dit quand je vais travailler), mais une fois qu'on se retrouve devant...c'est trop duuuuuur!!!
Aaaaaaaah ce piano!!! et il reste impassible quand moi je m'énèrve...j'ai l'impression qu'il me nargue (oui parano je sais ).
Bon à votre avis c'est quoi ça? "paranoïa", "dépression" (je reprends vos propres termes )...ou simple découragement peut-être?
Allez je sens venir une bouffée de motivation (peut-être que ça m'a fait du bien de me lâcher...qui sait...?) donc je vais essayer de travailler ce troisième mouvement de la sonate pathétique qui aurait du être prêt avant les vacances...dommage...
AAAAAAAA++++++
PS: J'adore ce forum y a vraiment des trucs marrants...
Je n'arrive pas à le faire sonner comme je le voudrais. Les gens disent souvent qu'on doit faire passer un message quand on joue...je n'y arrive pas. J'adore écouter d'autres pianistes, regarder une partition et me poser des questions sur l'interprétation, me dire "ça je le jouerais comme ça". Et quand je vois mon piano, il m'attire, je me précipite dessus, j'ai très envie de jouer, de me lancer...mais dès que je me retrouve devant mon clavier...plus rien!! plus de motivation!! j'essaye de jouer, mais c'est bien loin de ce que j'aimerais faire passer. C'est comme si mes mains n'étaient pas reliées à mon cerveau (c'est terrible ça!!!
).Par exemple je n'arrive pas à changer les nuances (c'est peut-être un problème de technique...sûrement même...ou alors ça vient de mon piano
un Yamaha qui sonne comme une casserole quand j'essaye de jouer pianissimo...baaaaaaaaahhhhh) et pour un fortissimo..."Allez vas-y lance-toi!!! NOOOOON ne diminue pas le son!!!!! Tu survoles trop le clavier!!!!!! joues en profondeur!!!!!!" "NOOOOOOONN JY ARRIVE PAS (<= ce qui se passe à peu près à chacun de mes cours depuis 9 ans...une fois par semaine, moins les vacances et les exceptions, on va dire que ça fait à peu près 30 semaines multipliées par 9 ans de piano..en gros ça fait 270 fois que j'entends ça lol).En bref (je saute des lignes sinon ça fait un gros bloc) je n'arrive pas à jouer les pièces comme je les entends...je sais qu'il faut s'entraîner, que c'est normal de pas y arriver du premier coup, mais j'arrive pas à me lancer...j'ai peur (de quoi? bonne question
).Allez je saute encore une ligne!!
Je n'arrive pas à en parler...j'aimerais me décharger de ce bloquage, et le crier au monde entier (même si le monde entier s'en fou
)...mais j'arrive pas à l'expliquer, c'est flour...FLOU pardon (ça c'est un lapsus intéressant que je laisse volontairement lol...Rachma si tu m'entends...mdrrrrrr). Donc je disais c'est FLOU et j'arrive pas à en parler à mes amis...et en parler à mes parents c'est même pas envisageable . Même ma prof j'arrive pas à lui expliquer (et pourtant je pense qu'elle a très bien compris, même mieux compris que moi pourquoi j'y arrive pas...).Et oui mon piano me fait peur...à force de ne pas réussir à le faire sonner comme je voudrais (on a parfois l'impression que des pianistes ne font qu'un avec leur piano...ce sont de bons maîtres ils les dominent lol) moi c'est mon piano qui me domine...il arrive à me traumatiser, à me faire craquer et moi je n'ai aucune emprise sur lui (je ne sais plus qui disait que c'est le piano qui choisit son pianiste et pas l'inverse...ça fait peur...). Mais allez c'est qu'un piano!!! c'est moi qui commande c'est pas lui!!!!! Ca paraît si bête de se dire ça (c'est toujours ce que je me dit quand je vais travailler), mais une fois qu'on se retrouve devant...c'est trop duuuuuur!!!
Aaaaaaaah ce piano!!! et il reste impassible quand moi je m'énèrve...j'ai l'impression qu'il me nargue (oui parano je sais
).Bon à votre avis c'est quoi ça? "paranoïa", "dépression" (je reprends vos propres termes
)...ou simple découragement peut-être? Allez je sens venir une bouffée de motivation (peut-être que ça m'a fait du bien de me lâcher...qui sait...?) donc je vais essayer de travailler ce troisième mouvement de la sonate pathétique qui aurait du être prêt avant les vacances...dommage...
AAAAAAAA++++++
PS: J'adore ce forum y a vraiment des trucs marrants...
L'humilité n'est souvent qu'une feinte soumission dont on se sert pour soumettre les autres.
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pianomineur
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- Enregistré le : jeu. 02 nov., 2006 6:34
- Mon piano : yamaha P140, C. Bechstein B210
personnellement quand j'ai un problème avec les nuances, surtout lorsque je suspecte que ce soit par un manque technique, je les exacerbe +++, ou bien je les inverse, en tout cas j'essaie justement de reprendre le contrôle. Et puis parfois c'est tout simplement que je ressens un passage ainsi et pas comme c'est marqué, mais finalement c'est peut-être ça aussi s'exprimer. D'ailleurs lorsqu'on écoute différents interprètes on a parfois de grosses variations dans les nuances
ceci dit le piano c'est pas ma vie donc j'ai peut-être moins de difficultés à relativiser
ne te laisse pas faire, impose ta volonté !
ceci dit le piano c'est pas ma vie donc j'ai peut-être moins de difficultés à relativiser
ne te laisse pas faire, impose ta volonté !
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Rubato
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- Enregistré le : ven. 29 déc., 2006 8:05
- Mon piano : Erard 1903 2m12 (n°88800)
- Localisation : Périgord Vert
- Contact :
Il ne faut absolument se décourager.
J'ai commencé le piano jeune (à 6 ans).J'en ai 52 maintenant. Vers14 ans , je n'acceptais plus la pratique des exercices... J'ai décroché. Et puis, vers 26 ans , j'ai repris tout seul d'abord sur un vieux piano droit Pleyel très dur à jouer puis son Erard demi-queue de 1903 (l'affaire du siècle : 15 000 francs). N'ayant plus de contrainte, ce qui n'est pas toujours évident, j'ai joué pour mon plaisir. Je n'ai pas toujours joué autant qu'aujourd'hui mais j'ai toujours continué. Je suis vraiment content du niveau (et je continue de progresser) car je m'attaque aux variations Goldberg, aux Etudes de Chopin, et bien d'autres que je n'aurais jamais même cru déchiffrer il y a encore quelques années. J'avais le défaut inverse : mon piano chantait trop ! mais je ne respectais pas tellement le rythme. Il faut surtout être modeste : n'essaie pas d'imiter les autres. Tu as ta personnalité. J'ai buté longtemps sur une Mazurka de Chopin (la 36 ème) que j'avais entendu par Martha Argerich. Le jour où j'ai décidé de jouer comme je le sentais, tout sest arrangé. C'est assez difficile de jouer ce qu'a voulu le compositeur si en plus tu veux imiter les interprètes que tu admires, tu n'en sortiras pas et au mieux tu feras une mauvaise imitation de ces pianistes.
Enfin, amuse toi à improviser : c'est très instructif .
J'ai commencé le piano jeune (à 6 ans).J'en ai 52 maintenant. Vers14 ans , je n'acceptais plus la pratique des exercices... J'ai décroché. Et puis, vers 26 ans , j'ai repris tout seul d'abord sur un vieux piano droit Pleyel très dur à jouer puis son Erard demi-queue de 1903 (l'affaire du siècle : 15 000 francs). N'ayant plus de contrainte, ce qui n'est pas toujours évident, j'ai joué pour mon plaisir. Je n'ai pas toujours joué autant qu'aujourd'hui mais j'ai toujours continué. Je suis vraiment content du niveau (et je continue de progresser) car je m'attaque aux variations Goldberg, aux Etudes de Chopin, et bien d'autres que je n'aurais jamais même cru déchiffrer il y a encore quelques années. J'avais le défaut inverse : mon piano chantait trop ! mais je ne respectais pas tellement le rythme. Il faut surtout être modeste : n'essaie pas d'imiter les autres. Tu as ta personnalité. J'ai buté longtemps sur une Mazurka de Chopin (la 36 ème) que j'avais entendu par Martha Argerich. Le jour où j'ai décidé de jouer comme je le sentais, tout sest arrangé. C'est assez difficile de jouer ce qu'a voulu le compositeur si en plus tu veux imiter les interprètes que tu admires, tu n'en sortiras pas et au mieux tu feras une mauvaise imitation de ces pianistes.
Enfin, amuse toi à improviser : c'est très instructif .
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Sanctamaria
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- Enregistré le : sam. 18 nov., 2006 16:32
- Mon piano : Seiler et Petrof
- Localisation : Lyon
Je reviens de ma soi-disante bouffée de motivation...bah non ça marche pas 
...non je crois que c'est pas trop le jour idéal...enfin bon c'est pas grave.
Je ne cherche pas à imiter les autres (même si j'aimerais bien )...ce que je veux dire c'est que je n'arrive pas jouer les morceaux comme je les imagine (j'aurais pas du dire "comme je les entends" 
)...ou comme ma prof me dit de faire.
Sinon pour l'improvisation...j'ai jamais essayé, et j'ose pas trop. Il paraît que c'est dur d'apprendre, que c'est quelque chose d'inné. Et puis déjà que je déchiffre très mal, si en plus je dois jouer sans partition, alors là...
...non je crois que c'est pas trop le jour idéal...enfin bon c'est pas grave.Je ne cherche pas à imiter les autres (même si j'aimerais bien
)...ce que je veux dire c'est que je n'arrive pas jouer les morceaux comme je les imagine (j'aurais pas du dire "comme je les entends" )...ou comme ma prof me dit de faire.Sinon pour l'improvisation...j'ai jamais essayé, et j'ose pas trop. Il paraît que c'est dur d'apprendre, que c'est quelque chose d'inné. Et puis déjà que je déchiffre très mal, si en plus je dois jouer sans partition, alors là...
L'humilité n'est souvent qu'une feinte soumission dont on se sert pour soumettre les autres.