Face au découragement...

Théorie, jeu, répertoire, enseignement, partitions
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egtegt
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Message par egtegt »

zarathoustra a écrit :Non, ca ne se passe ni bien ni mal, elle doit s'y faire ! En revanche, elle n'est toujours pas mignonne mais a trouvé un amant puisque j'ai cru l'entendre un soir ! :lol:
Alors ça c'est génial ! car si elle te reparle du bruit de ton piano, tu n'auras qu'à faire une légére allusion sur les bruits que tu as entendu et elle fuira en courant, rouge de honte :)
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zarathoustra
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Message par zarathoustra »

Oui j'y ai pensé et je recommande à tous les parisiens qui ont des problemes de tendre l'oreille la nuit :lol:
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André Quesne
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Message par André Quesne »

Alors moi je vais enréchir puisque nous sommes dans la plaisanterie, restons-y...j'espère ne pas passer pour quelqu'un de déplacé.

Zarat, tu pourras lui dire: puisque vous jouez du pipeau la nuit, moi je joue du piano le jour. Si vous voulez faire un duo, je suis à votre disposition mais de préférence de jour pour ne pas ennuyer les voisins qui dorment...

Là pon p'tit Zarat tu as gagné la partie.

Pas beau ça?
Chaupain
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Message par Chaupain »

:lol: on s'egare...on s'egare...
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puk
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Message par puk »

J'avais le même problème avec mes voisins du dessous. Des gens très calmes et réservés mais la nuit ... :?
C'était à semander si la pleine lune ne les faisait pas muter.

Dans Paris de toute façon, il faut jouer sur l'équilibre de la terreur. Je jouais du piano uniquement parce que mes voisins du dessus avaient deux filles aussi bruyantes qu'une charge de panzers en Roumanie. :roll:
La télé peut être un argument tangible aussi. Cela dit, le pire, ce sont les bébés ... Je ne te le souhaite jamais Zara, c'est à se tuer pour le piano ... :evil:


Pour te répondre Wlad, j'ai habité dans le 16 em, le quartier des emmerdeurs et des crottes de chien. N'habitant plus à Paris mais dans sa proche banlieue ( les alléas de la vie familliale ), le problème ne se pose plus car nous avons une maison. :)
Il devrait d'ailleurs se reposer d'ici un an et demi. :lol:
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zarathoustra
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Message par zarathoustra »

Tant pis si le sujet à devier! Tout ca encourage pas mal :lol:

Mon cher André, je ne me vois pas lui proposer un duo de pipeau mais je pourrai lui dire effectivement que ses solos m'impressionnent !
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Wladyslaw
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Message par Wladyslaw »

Puk, si tu revends ta maison, je suis intéressé :p, tu habites dans quel coin de paris ?

Zazar et Dédé ...: vous nous faites un beau Duo vous aussi. En tous cas vous apportez la preuve que la musique ne fait pas qu'adoucir les meurs, elle les réchauffe aussi !


Wlad.
Le boeuf est lent mais la terre est patiente ... (Proverbe Chinois)

"On obtient plus de chose en étant poli et armé qu'en étant juste poli" (Al Capone)
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zarathoustra
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Re: Face au découragement...

Message par zarathoustra »

Je ressors mon sujet preferé quasiment un an après jour pour jour. Un an après, je remarque personnellement avoir énormement travaillé, progressé, pas toujours avec plaisir d'ailleurs mais, finalement, l'amour que je porte à la musique est toujours bien au dessus des heures à suer sur les petits details dont presque personne ne se rendra jamais compte.

A l'heure des reglements de compte entre membres, du depart de certains, de l'arrivé d'autres, le temps passe et la musique n'est rien d'autre que du temps qui passe, alors tant mieux. Nous sommes tous libre de faire ce que bon nous semble : travailler, jouer, concours, concert, epater la galererie, pleurer sur l'immensité de la musique, du temps qu'on ne pourra jamais avoir pour tout jouer, tout decouvrir....
Que mon voisin enchaine avec plus ou moins de reussite, les mazeppa, etudes virtuellement virtuoses, divers concertos, sonate de liszt, de Beethoven, Rachmaninov ou autre wanderer, ballades, chaconne, gaspard de la nuit, toccatas, (...), je m'en moque pas mal finalement, je prend plaisir à l'ecouter dans ce que son rendu voudra bien me toucher.

Mais dans le même temps, moi qui me lève parfois à 3h du matin pour faire sagement mes heures de czerny, mon CBT et mes autres beethov etc, j'ai le plus grand mal à avoir un rendu qui me touche moi même. Perdu dans la masse entre ces touches noirs et blanches, ces croches et ces indications de mesure que je ne mesure pas, ces tac tac tac metronomiques, ces notes qui montent puis descendent avec plus ou moins de regularité pour former une mélodie, un thème qui tappe à l'interieur de mon crane sans arret.
Je m'amuse à voir Horowitz alors un papi se marrer après avoir eblouie les oreilles de nous autres auditeurs. Quel signification y a t'il dans ce rire? Est ce que ce rire ne serait pas la simple preuve que nous restons humain avant tout.
Alors voilà moi qui ne suis qu'un humble être humain je suis souvent decouragé de petites choses : d'une voix qui resiste à ne pas vouloir se taire alors que l'autre se met subitement à gueuler sous mes doigts, d'un forte qui n'est pas fortissimo et qui me ferait presque ejecter de cours tant je le sens comme tel, d'une mémoire qui flanche devant la pression de bien faire, en bref rien de quoi faire un drame de peu de chose et pourtant j'ai des envies de balancer le piano dans des endroits bien plus sales que le lac léman...

Face au decouragement je fini toujours par me relever parce que j'aime bien trop faire de la musique pour me laisser sombrer dans des humeurs noirs. Je n'aime pas tellement parler de moi sur ce forum parce que tout y est public mais j'ai justement comme une envie de me confesser publiquement : il m'est arrivé plusieurs fois de ne pas toucher un piano une semaine entière parce que j'avais mieux à faire, il m'est aussi arrivé de massacrer avec un plaisir masochiste ce que j'aimai le plus jouer avec un grand bonheur, je m'avoue decouragé devant la difficulté des choses simples et j'ai également perdu trop de temps à ecrire ce message.

Bref tout ca pour dire que j'ai une irresistible envie d'engloutir Debussy dans une cathedrale, de noyer Liszt dans le lac de wallenstadt, de dire à Beethoven ma colère pour tous les sous que j'ai perdu (à cause de lui) (celui là il se moque un peu), à Chopin qu'il a composé une musique de cocu et à Mozart qu'il va se faire apeller Gaspard si Bach fugue de chez Ravel.
badeno
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Re: Face au découragement...

Message par badeno »

Bravo! =D> =D> =D>
Ca fait plaisir de lire des posts comme ça!
La "clé d'sol", ça sert à accrocher la musique!
N. (4 ans)
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Sanctamaria
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Re: Face au découragement...

Message par Sanctamaria »

C'est joliment formulé tout ça :)
Pour Beethoven je suis d'accord avec toi :mrgreen:
L'humilité n'est souvent qu'une feinte soumission dont on se sert pour soumettre les autres.
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egtegt
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Re: Face au découragement...

Message par egtegt »

Ce qui est terrible dans ton message, c'est que je me rends compte que quel que soit le niveau, les même questions et les mêmes problèmes surviennent. L'échelle n'est pas la même, je suis persuadé que tu vas bien plus loin que moi et que tes versions "ratées" seraient meilleures que mes versions "réussies" à moi, mais ça n'empéche.

Ca fait relativiser de se dire que le débutant à les mêmes problèmes que le virtuose :
- Trop de temps passé pour travailler un morceau,
- On n'arrive jamais à ce qu'on voudrait
- Il y a toujours des erreurs

En ce qui me concerne, ça m'encourage, je me dis que mes problèmes sont sans importance, qu'il faut juste jouer, progresser et se faire plaisir, que le résultat ne sera de toute façon pas satisfaisant, même si je joue un jour comme Horowitz (dans une autre vie :) )
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Doc2Pok
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Re: Face au découragement...

Message par Doc2Pok »

Super bien écrit =D> (j'ai adoré le "à Chopin qu'il a composé une musique de cocu" mdr :D)
http://www.essais-libres.net => Venez jeter un coup d'oeil :)
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zarathoustra
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Re: Face au découragement...

Message par zarathoustra »

Je comprend pas bien... J'etais en train de me plaindre et on me dit que mes plaintes sont bien ecrites! :mrgreen:


Forum d'ingrats :lol:
egtegt a écrit :Ce qui est terrible dans ton message, c'est que je me rends compte que quel que soit le niveau, les même questions et les mêmes problèmes surviennent. L'échelle n'est pas la même, je suis persuadé que tu vas bien plus loin que moi et que tes versions "ratées" seraient meilleures que mes versions "réussies" à moi, mais ça n'empéche.

Ca fait relativiser de se dire que le débutant à les mêmes problèmes que le virtuose :
- Trop de temps passé pour travailler un morceau,
- On n'arrive jamais à ce qu'on voudrait
- Il y a toujours des erreurs

En ce qui me concerne, ça m'encourage, je me dis que mes problèmes sont sans importance, qu'il faut juste jouer, progresser et se faire plaisir, que le résultat ne sera de toute façon pas satisfaisant, même si je joue un jour comme Horowitz (dans une autre vie :) )
Il y a des problèmes à tous les niveaux à mon avis qui sont les mêmes où prennent d'autres formes avec des exigences autres. Quand on croit avoir reglé un problème il y en a 10 autres qui reviennent à la charge derrière!

Quant au niveau, je ne sais pas si il a forcement quelque chose à voir. D'ailleurs je suis souvent plus touché par des versions "amateurs" qui mettent quelque chose de très personnel et spontané dans leurs interpretations plutot que toutes les ballades de chopin des etudiants des grandes écoles de musiques dans le monde et de certains concertistes qui proposent des versions tellement travaillé que c'est souvent trop mecanique.

En bref, je crois qu'il y a souvent quelque chose de très touchant dans quelque chose d'imparfait.
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Ka8b
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Re: Face au découragement...

Message par Ka8b »

Moi aussi je suis souvent plus touché par des versions "amateurs" pour la même raison que Zarat. J'écoute et souvent conserve les enregistrements glanés sur ce forum. Désolé de ne pas écrire à chaque fois que j'aime bien.
Quant au découragement, je suis devenu trop vieux pour être sensible à ça. Tant mieux.
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Rubato
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Re: Face au découragement...

Message par Rubato »

J'ai fini de lire le livre de Zhu Xiao Mei qui m'a beaucoup touché et dont je relis certains passages sans cesse.
Elle dit une chose qui devient de plus en plus ma façon d'aborder le "travail" musical.
C'est une conceprion plus orientale qu'ocidentale : nous avons souvent tendance à penser : "ce passage est particulièrement difficile" et finalement nous menos un combat pour vaincre une difficulté.
Au lieu de cela, elle cherche à tirer toute la substance du passage et se l'approprier. Je ne sais pas si vous saisissez la différence mais c'est fondamental : il ne peut y avoir de découragement véritable puisque les choses se font progressivement. C'est sur que c'est moins évident pour quelqu'un qui prépare un examen ou un concours et qui se trouve face à une contrainte de temps).
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
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dominique
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Re: Face au découragement...

Message par dominique »

Je n'ai pas lu ce livre, Rubato, mais c'est exactement ça. S'approprier l'oeuvre, et chercher comment la dire, comment la raconter. Et donc bien-sûr en saisir le sens. Pour ça, il faut aussi développer une grande conscience de son corps, de ses possibilités de mouvements et trouver un équilibre. Ce ne sont pas seuls les doigts qui jouent (ou justement oui ce ne sont que les doigts) et donc il faut que tout le corps soit en accord, tendu vers ce résultat. Un peu comme quand Catherine David parle de Taï chi, de recherche du geste.
caminante, no hay camino, se hace camino al andar.
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zarathoustra
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Re: Face au découragement...

Message par zarathoustra »

Je me fais peut etre une mauvaise idée de ton discours rubato (et de ta confirmation dominique) mais s'approprier l'oeuvre, et le mouvement adequate du corps en rapport avec les difficultés (de l'oeuvre), ca me parait d'une logique implacable...

On ne peut pas jouer du piano comme un robot, les doigts mécaniques en se disant : attention, là je dois écarter mon 3 de mon 4 pour faire une tierce sur une touche noir c'est dur mais je vais y arriver.

Je saisi peut etre pas mais le travail c'est pas justement s'approprier les contraintes et difficultés pour les oublier ensuite?
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dominique
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Re: Face au découragement...

Message par dominique »

zarathoustra a écrit :Je me fais peut etre une mauvaise idée de ton discours rubato (et de ta confirmation dominique) mais s'approprier l'oeuvre, et le mouvement adequate du corps en rapport avec les difficultés (de l'oeuvre), ca me parait d'une logique implacable...

On ne peut pas jouer du piano comme un robot, les doigts mécaniques en se disant : attention, là je dois écarter mon 3 de mon 4 pour faire une tierce sur une touche noir c'est dur mais je vais y arriver.

Je saisi peut etre pas mais le travail c'est pas justement s'approprier les contraintes et difficultés pour les oublier ensuite?
Jouer en se disant "là je dois écarter le 3, attention à mon 5, il doit rester léger, etc... non ! Mais travailler ainsi, oui ! Et ne pas penser difficulté physique, il ne doit pas y en avoir, mais difficulté de tout penser, doigt par doigt, intervalle par intervalle, intonation par intonation ... supperposer tous les plans sonores ... en aucun cas ainsi on ne devient robot.
caminante, no hay camino, se hace camino al andar.
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egtegt
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Re: Face au découragement...

Message par egtegt »

Ca me plait bien cette façon de voir les choses car c'est un peu comme ça que je commence à le ressentir : quand j'étais débutant (il n'y a pas si logntemps), ma principale, sinon seule, préoccupation était de surmonter les difficultés techniques.

Quand j'ai commencé avec ma prof actuelle, j'avais un peu de mal : je lui parlais technique, elle me parlait interprétation (je schématise, elle me fait également travailler la technique).

Et petit à petit, je comprend où elle veut en venir : le seul vrai problème, c'est l'interprétation, c'est de savoir ce qu'on a envie d'entendre et de l'entendre quand on le joue. La technique finit toujours par suivre, et si ça n'est pas le cas, c'est seulement à ce moment là qu'il faut s'en préoccuper.

Le seul inconvénient, c'est qu'avant, une fois que je jouais les bonnes notes dans le bon ordre, à la bonne force et à la bonne vitesse, mon travail était terminé, et en plus il y avait plein de morceaux faciles. Alors que maintenant, tout me semble difficile :( Même mon petit premier prélude du clavier bien tempéré, je me dis qu'il me faudra des années pour le jouer correctement.
Jean-Luc
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Re: Face au découragement...

Message par Jean-Luc »

egtegt a écrit :Le seul inconvénient, c'est qu'avant, une fois que je jouais les bonnes notes dans le bon ordre, à la bonne force et à la bonne vitesse, mon travail était terminé, et en plus il y avait plein de morceaux faciles. Alors que maintenant, tout me semble difficile Même mon petit premier prélude du clavier bien tempéré, je me dis qu'il me faudra des années pour le jouer correctement.
Egtegt, si tu penses comme ça, je trouve que c'est très bon signe!
C'est bien à cause de ça qu'un morceau n'est JAMAIS terminé.

Il y avait un topic sur nos morceaux d'enfance, et j'ai posté quelques morceaux dit "faciles"... mais je me suis vite aperçu que le travail profond, d'une sonorité riche et intéressante, en dépit de tout l'aspect technique, n'était pas achevé.

Moi je trouve ça génial en fait. La musique bouge avec nous, avec nos humeurs, nos progrès, notre maturité. Rien n'est figé et c'est tant mieux sinon quel ennui!
zarathoustra a écrit :Quand on croit avoir reglé un problème il y en a 10 autres qui reviennent à la charge derrière!
Par contre, ca c'est décourageant en effet, ca fait comme les randonnées en montagne, on croit avoir gravi le sommet au prix d'un gros effort, eh bin non, il y en a un autre derrière, jusqu'à atteindre le pic qui paraît si près pourtant...
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