Bonjour, je sais pas si vous vous souvenez de moi mais j'avais déja presenté ma chaine youtube ici sur ma progression au piano en 9 mois.
Aujourd'hui je vous partage mon travail sur deux mois sur l'Etude opus 25 no 2 de Chopin que je trouve magnifique (y a un petit bonus en fin de video aussi).
Je presente dans la video deux versions : une version plutot lente et une rapide.
J'aime beaucoup travailler une pièce largement au dessus de mon niveau en paralèlles avec d'autres pieces de mon niveau pour pouvoir sentir le contraste entre celles ci (après avoir travailler les pieces difficiles (les pieces faciles me semblement nettement plus simples).
Voila dites moi ce que vous en pensez !
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[PROGRESSION YOUTUBE] Chopin Opus 25 no 2
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FromBeginnerToSomething
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Re: [PROGRESSION YOUTUBE] Chopin Opus 25 no 2
Bonsoir,
Cela avait magnifiquement commencé avec le 2e nocturne de Chopin...
La suite est moins savoureuse mais si je comprends bien vous êtes au début de l’apprentissage..
Comme vous le dites il faut parfois se mesurer à des œuvres au dessus de son niveau et je suis d’accord avec vous.
Le toucher du piano fait beaucoup de bruit, on pourrait imaginer qu’une sténo-dactylo travaille à côté.
Bref, le morceau a bien commencé de façon régulière puis vous vous êtes emballés , il faut bien tenir votre rythme aussi le travail au métronome doit être repris.
Jouer Chopin sur un piano électrique est très compliqué, mais vous avez déjà avancer dans la découverte de cette étude et c’est toujours ça.
Toute expérience est bonne à prendre et vous servira dans l’avenir.
Bravo à vous pour cette prise de risque et à bientôt d’entendre vos progrès.
Bonne soirée
Cela avait magnifiquement commencé avec le 2e nocturne de Chopin...
La suite est moins savoureuse mais si je comprends bien vous êtes au début de l’apprentissage..
Comme vous le dites il faut parfois se mesurer à des œuvres au dessus de son niveau et je suis d’accord avec vous.
Le toucher du piano fait beaucoup de bruit, on pourrait imaginer qu’une sténo-dactylo travaille à côté.
Bref, le morceau a bien commencé de façon régulière puis vous vous êtes emballés , il faut bien tenir votre rythme aussi le travail au métronome doit être repris.
Jouer Chopin sur un piano électrique est très compliqué, mais vous avez déjà avancer dans la découverte de cette étude et c’est toujours ça.
Toute expérience est bonne à prendre et vous servira dans l’avenir.
Bravo à vous pour cette prise de risque et à bientôt d’entendre vos progrès.
Bonne soirée
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poppotame
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Re: [PROGRESSION YOUTUBE] Chopin Opus 25 no 2
En effet, je pense qu'il doit être très difficile de jouer Chopin et en particulier les études sur un numérique.
Ce qui est difficile dans celle-ci est d'obtenir un phrasé qui "coule", sans à-coups, sans hachures, sans articulation ou presque, dans un mouvement rapide ...
Ça fait beaucoup de choses.
Dans un premier temps, comme le dit Ninoff, il faut revoir le rythme car les mains droite et gauche sont décalées au bout d'un certain temps.
Pensez-au C barré, au balancement de la m.g. qu'on ne perçoit pas assez.
Vous vous concentrez trop je pense sur l'aspect purement technique de cette étude. Chopin était un improvisateur de génie, cette étude ressemble à une improvisation qu'il a repiquée à chaud (il disait souvent que sa musique écrite était tellement moins bonne que ce qu'il venait d'improviser juste avant).
Les premières mesures suivent une progression harmonique (1 par mesure) bien précise : C7,Fm,G°,Fm (point culminant), et il descend de façon symétrique : G°,Fm,C7 pour terminer sur Fa mineur. Pendant ce temps, la main droite exécute une multitude d'ornements bordés d'appoggiatures.
Faîtes bien ressentir ce point culminant mesure 4 en augmentant le point de la main pour augmenter le son et surtout pas l'articulation des doigts. Ceci même dans un mouvement lent, n'essayez pas de jouer plus vite tant que ça ne sonnera pas correctement dans un mouvement bien plus lent.
Techniquement attention au passage de pouce arpège mesure 7, le poignet doit rester immobile, le pouce passant sous la main qui ne bouge pas. Vous avez un mouvement vertical du poignet qui donne ensuite trop de poids au pouce lorsque le poignet redescend. C'est une erreur que font beaucoup de débutants. Car plus vous augmenterez la vitesse et plus le passage se fera entendre (d'ailleurs c'est ce qui arrive dans la version où vous la rejouez (trop) vite, il y a un accent sur le pouce du mi qui est dû à ce mouvement du poignet.
En plus, vous avez la chance que le 3 et le 4eme soient sur une touche noire, le travail du pouce n'en est que facilité. Et vous verrez que dans un tempo plus rapide, le pouce pourra se contenter d'un simple mouvement vertical, le déplacement de la main assurant le legato.
Essayez de la reprendre dans un tempo plus lent tout en veillant au legato et au phrasé. Enregistrez-vous, écoutez les passages où les mains décalent, où la main droite est inégale, reprenez-les en vous laissant guider par votre oreille.
Ce qui est difficile dans celle-ci est d'obtenir un phrasé qui "coule", sans à-coups, sans hachures, sans articulation ou presque, dans un mouvement rapide ...
Ça fait beaucoup de choses.
Dans un premier temps, comme le dit Ninoff, il faut revoir le rythme car les mains droite et gauche sont décalées au bout d'un certain temps.
Pensez-au C barré, au balancement de la m.g. qu'on ne perçoit pas assez.
Vous vous concentrez trop je pense sur l'aspect purement technique de cette étude. Chopin était un improvisateur de génie, cette étude ressemble à une improvisation qu'il a repiquée à chaud (il disait souvent que sa musique écrite était tellement moins bonne que ce qu'il venait d'improviser juste avant).
Les premières mesures suivent une progression harmonique (1 par mesure) bien précise : C7,Fm,G°,Fm (point culminant), et il descend de façon symétrique : G°,Fm,C7 pour terminer sur Fa mineur. Pendant ce temps, la main droite exécute une multitude d'ornements bordés d'appoggiatures.
Faîtes bien ressentir ce point culminant mesure 4 en augmentant le point de la main pour augmenter le son et surtout pas l'articulation des doigts. Ceci même dans un mouvement lent, n'essayez pas de jouer plus vite tant que ça ne sonnera pas correctement dans un mouvement bien plus lent.
Techniquement attention au passage de pouce arpège mesure 7, le poignet doit rester immobile, le pouce passant sous la main qui ne bouge pas. Vous avez un mouvement vertical du poignet qui donne ensuite trop de poids au pouce lorsque le poignet redescend. C'est une erreur que font beaucoup de débutants. Car plus vous augmenterez la vitesse et plus le passage se fera entendre (d'ailleurs c'est ce qui arrive dans la version où vous la rejouez (trop) vite, il y a un accent sur le pouce du mi qui est dû à ce mouvement du poignet.
En plus, vous avez la chance que le 3 et le 4eme soient sur une touche noire, le travail du pouce n'en est que facilité. Et vous verrez que dans un tempo plus rapide, le pouce pourra se contenter d'un simple mouvement vertical, le déplacement de la main assurant le legato.
Essayez de la reprendre dans un tempo plus lent tout en veillant au legato et au phrasé. Enregistrez-vous, écoutez les passages où les mains décalent, où la main droite est inégale, reprenez-les en vous laissant guider par votre oreille.
Re: [PROGRESSION YOUTUBE] Chopin Opus 25 no 2
salut ici,
Je salue l’effort et le travail accompli , on sera nombreux à pouvoir t’encourager et à reconnaître l’investissement acharné pour déjà en arriver la ; cette etude c’est du boulot c’est clair - et bien qu’extrêmement injouable pour une majorité d’amateurs (même chevronnés) - c’est un texte magnifique et c’est un bonheur de la découvrir de l’intérieur en l’apprenant... on est nombreux à l’avoir désiré et s’être jeté dedans malgré les conseils avisés des plus sages qui recommandaient la prudence mais comme tant d’autres j’ai moi aussi tenter de mettre dans mes axes de travail la 25/2 ; comme la plupart, j’en suis revenu !
Sans vouloir casser le délire , cette étude est trop souvent considérée à tort comme un peu plus abordable que les autres du fait de sa simple lisibilité, de son déchiffrage facile et de l’absence d’acrobaties mais pourtant , de l’avis même de concertistes, elle reste somme toute assez redoutable - c’est l’étude dite du legato ultime puisque la phrase dure toute l’étude ... elle a été écrite dans ce but précis - à savoir amener la technique de legato à un niveau total - avec en plus pas mal de petites glissades pour rendre cette gigantesque phrase difficile à maintenir, avec en prime une vélocité d’hypervirtuosité dans une nuance piano - registre qui demande une précision accrue pour le maintien de l’égalité du son le soutien et la tension ;
en réalité pour pouvoir tirer un bénéfice de cette étude, il faudrait déjà maîtriser parfaitement la technique du legato - sans quoi cela revient à construire une maison sans fondation. Même sur numérique, j’entends ici un jeu un peu vertical ˆ trop note à note et de multiples accents c’est à dire une absence de « technique de legato » qui me laisse penser qu’il y a un risque à s’acharner ici et de perdre son temps car là il ne s’agit pas d’une pièce « un peu au dessus de ton niveau » mais bien d’un texte de niveau maximal nécessitant une technique déjà ’acquise et bien établie pour être envisagé -
je suis passé par là je sais qu’on a toujours l ‘espoir de se dire qu’avec les milliers de répétition et de la volonté il en ressortira bien quelque chose - mais en réalité à part massacrer le texte , le vrai risque est surtout d’ancrer dans l’habitude une mauvaise technique : ça a été mon cas - depuis 2 ans j’en suis revenu à des textes beaucoup plus simples et en écoutant vraiment j’ai pris la mesure du travail pour gommer et la nécessité d’effacer toutes ces mauvaises habitudes liés aux heures perdues à essayer de courir en échec sur des textes virtuoses
À mon sens pour continuer à bosser ce texte il faut donc travailler sur le son - sur l’écoute et essayer de faire sentir ce feeling legato et pour y arriver , il faut déjà commencer par reprendre en travail lent le travail d’égalité du son de chaque note : sur le tuto de Barton, il y a qq exercices issus du bouquin de Cortot qui peuvent aider comme préliminaires.
Je salue l’effort et le travail accompli , on sera nombreux à pouvoir t’encourager et à reconnaître l’investissement acharné pour déjà en arriver la ; cette etude c’est du boulot c’est clair - et bien qu’extrêmement injouable pour une majorité d’amateurs (même chevronnés) - c’est un texte magnifique et c’est un bonheur de la découvrir de l’intérieur en l’apprenant... on est nombreux à l’avoir désiré et s’être jeté dedans malgré les conseils avisés des plus sages qui recommandaient la prudence mais comme tant d’autres j’ai moi aussi tenter de mettre dans mes axes de travail la 25/2 ; comme la plupart, j’en suis revenu !
Sans vouloir casser le délire , cette étude est trop souvent considérée à tort comme un peu plus abordable que les autres du fait de sa simple lisibilité, de son déchiffrage facile et de l’absence d’acrobaties mais pourtant , de l’avis même de concertistes, elle reste somme toute assez redoutable - c’est l’étude dite du legato ultime puisque la phrase dure toute l’étude ... elle a été écrite dans ce but précis - à savoir amener la technique de legato à un niveau total - avec en plus pas mal de petites glissades pour rendre cette gigantesque phrase difficile à maintenir, avec en prime une vélocité d’hypervirtuosité dans une nuance piano - registre qui demande une précision accrue pour le maintien de l’égalité du son le soutien et la tension ;
en réalité pour pouvoir tirer un bénéfice de cette étude, il faudrait déjà maîtriser parfaitement la technique du legato - sans quoi cela revient à construire une maison sans fondation. Même sur numérique, j’entends ici un jeu un peu vertical ˆ trop note à note et de multiples accents c’est à dire une absence de « technique de legato » qui me laisse penser qu’il y a un risque à s’acharner ici et de perdre son temps car là il ne s’agit pas d’une pièce « un peu au dessus de ton niveau » mais bien d’un texte de niveau maximal nécessitant une technique déjà ’acquise et bien établie pour être envisagé -
je suis passé par là je sais qu’on a toujours l ‘espoir de se dire qu’avec les milliers de répétition et de la volonté il en ressortira bien quelque chose - mais en réalité à part massacrer le texte , le vrai risque est surtout d’ancrer dans l’habitude une mauvaise technique : ça a été mon cas - depuis 2 ans j’en suis revenu à des textes beaucoup plus simples et en écoutant vraiment j’ai pris la mesure du travail pour gommer et la nécessité d’effacer toutes ces mauvaises habitudes liés aux heures perdues à essayer de courir en échec sur des textes virtuoses
À mon sens pour continuer à bosser ce texte il faut donc travailler sur le son - sur l’écoute et essayer de faire sentir ce feeling legato et pour y arriver , il faut déjà commencer par reprendre en travail lent le travail d’égalité du son de chaque note : sur le tuto de Barton, il y a qq exercices issus du bouquin de Cortot qui peuvent aider comme préliminaires.