Disparition de Jacques Loussier

[amalfi]

RIP Mr Loussier, j'ai aimé votre musique et je l'écouterai encore.



Merci !

[bernard]

un pianiste discret et attachant avec une approche syncrétique de la musique, il a réuni avec sensibilité le monde du jazz et de la musique, baroque essentiellement et la musique française du XXeme siècle, Satie et Debussy
restent les enregistrements

[Jacques Béziat]

Ah-là-là !
Peu après Michel Legrand, voilà que Loussier nous quitte aussi !

Je l'ai connu à-travers ses différentes versions de Play Bach, comme tout le monde ou presque...
Un virtuose étonnant, éblouissant, à la technique aussi rigoureuse que fascinante, avec son compère Michelot à la contrebasse...
Une nouvelle raison d'avoir le cœur serré.
Une nouvelle raison de l'écouter encore davantage.

[Christof]

Ah, triste...
Ce que j'ai pu les écouter ses Play Bach...
Et puis j'adorais, il y a quelques années de cela (même un certain nombre d'années), quand je passais en vélo le long d'un des quai de la Seine, l'entendre jouer - il jouait fenêtres ouvertes - (j'imagine qu'il avait un pied à terre à Paris). En tous cas, si ce n'était pas lui, cela y ressemblait fichtrement. Du coup, j'arrivais souvent en retard au boulot....

[Géphil]

Son toucher et son sens du rythme étaient extraordinaires.

Bach, Satie mais aussi Pulsion : https://www.youtube.com/watch?v=heuGW9aCZuA

[jean-séb]

J'avais chanté dans les années 90, en chorale, sa messe des Lumières, ou messe baroque du XXIe siècle, et il était venu nous diriger ou nous faire répéter (je ne me rappelle plus très bien), mais je garde un bon souvenir de l'oeuvre elle-même, mélange d'influences assez amusant.

[Jacques Béziat]

Un musicien de tout premier ordre, qui, comme le rappelait hier un speaker de France Musique, n'aura été finalement reconnu ni dans le milieu du classique ni dans le milieu de jazz, bien qu'invité de temps à autre dans des festivals de jazz, comme en Allemagne.
Notre télé publique moisie (pour rester poli), soit disant à la recherche de talents , s'est bien gardée d'inviter, à l'opposé de l'époque de Jacques Chancel, des artistes tels que lui, à l'instar de Michel Legrand.
Il faut dire que notre télévision... no comment....
Je n'ai d'ailleurs plus de télé.

[Jacques Béziat]

Finalement, Loussier traduisait en jazz l'émotion de Bach à-travers des rythmes, des dynamiques, des frictions harmoniques, nouveaux, sans jamais en travestir ou déformer l'esprit.
Malgré la tristesse, faisons-nous encore plaisir (ah ! Le final avec la cantate 147 !!) :



Ici il incorpore son fameux morceau Pulsion au milieu d'une Gavotte, le bougre :