jazzy a écrit : ↑
dim. 27 janv., 2019 11:53
Pour quelqu'un qui n'écoute pas de classique (et ne peut donc pas l'apprécier) et qui par exemple aime Aznavour, une chanson de ce chanteur aura plus de valeur que n'importe quel "classique".
Cette phrase est intéressante : elle résume beaucoup de choses, je peux très bien remplacer Aznavour par euh, au hasard, allez...U2. A savoir, le passage ou l' initiation a la musique classique, quoique ce dernier terme est vague et très large au sens musical pur. Je parle pour moi,
donc j' évite de généraliser, plusieurs choses me viennent a l' esprit: la découverte d'un art doit être une démarche volontaire, exemples : si vous voyez des tableaux dans un musée comme de vulgaires barbouilles, ou si le classique vous gonfle, passez votre chemin, n' insistez pas.
Un temps d' adaptation est forcement nécessaire, il faut voir les choses autrement. D' autant plus que la batterie, la ligne de basse, les paroles gueulées/chantées et l' ambiance rock du morceau n' existent plus dans le classique.
Je vois une certaine similitude entre la musique électronique style nappes de synthés et une symphonie, le but recherché lors de la composition du morceau et au moment de l' écoute est le même, seul le public est différent, et encore, pas toujours.
Pour essayer d' en revenir au sujet, le mélange des genres doit être savant et réussi, y a pas de milieu, soit ça donne du tout pourri, voire du chiant, ou soit ça donne quelque chose de déroutant, un truc qui déroule bien, et finalement assez plaisant.