Bonjour,
J'ai posté un sujet sur la tendinite mais personne ne m'a répondu. Alors je voudrais savoir
quels sont les conseils pour la meilleure position au piano... Hauteur du siège, position du
dos... Dans l'espoir de remédier à ces problèmes de tendinites...
D'avance merci !
Christian.
Position conseillée au piano ?
Bonjour Christian ,
Voici un peu de lecture qui pourrait résoudre vos problèmes : " Lettre à un jeune pianiste "
de Jean FASCINA chez Fayard . Il y traite aussi des problèmes techniques pianistiques pures
notamment sur la hauteur du siège et des problèmes de tendinite avec images à l'appui .
Bonne lecture
Voici un peu de lecture qui pourrait résoudre vos problèmes : " Lettre à un jeune pianiste "
de Jean FASCINA chez Fayard . Il y traite aussi des problèmes techniques pianistiques pures
notamment sur la hauteur du siège et des problèmes de tendinite avec images à l'appui .
Bonne lecture
contre les tendinites, il y a plusieurs armes :
1 - hauteur de siège règlée à partir de la hauteur des coudes, égale à celle des poignets,
mains posées sur le clavier, mais cuisses à l'horizontale, ce qui nécessite souvent de
surélever un peu les pieds (j'utilise un botin téléphonique, et peux donc regler la hauteur selon
le nombre de pages)
essentiel pour les longues scéances de travail (cela change quelque peu la logique
d'utilisation des pédales, l'effort devenant nécessaire pour l'enfoncer, et non pour la relever
comme d'accoutumée)
un bon bricoleur pourra fabriquer un marchepied qui sureleve aussi les pedales (comme michel
petrucciani, mais en plus bas)
2 - tout geste doit venir du centre de la personne, et non des extremités :
partir du ventre (plexus solaire/diaphragme), monter vers le la cage thoracique, engager les
épaules, puis les coudes, ensuite le poignet, et seulement à la fin, les doigts)
Une bonne image du geste qui guérit est celle des danseurs de rap ressemblant à des pentins
désarticulés, la fluidité de leurs gestes est une excellente source d'inspiration.
Une bonne image du geste qui casse est celle de la pelleteuse.
Ce travail est à faire non seulement devant son instrument, mais surtout dans la vie de tous les
jours : ne jamais tendre les bars, par exemple, sans y avoir investi tout son corps, chercher la
grace dans tous ses mouvements, alors on obtient aussi au piano un retour de plaisir physique
direct lorsqu'on joue.
3 - travail sur la détente : contracter le moins possible, et décontracter le plus vite possible.
cela réclame souvent un effort conscient et sur le corps tout entier (la tendinite, généralement
située au niveau du coude supérieur, et dans les cas plus graves, inférieur, peut etre due à
une extreme tension des avant bras, mais aussi à une hausse exagérée des épaules, à un
travail en apnée, et à un désiquilibre vers l'arrière du corps)
La respiration musicale une des meilleures pistes pour décontracter (inspirer et souffler selon
les tensions et les détentes du discours musical)
L'utilisation maximale de la pesanteur pour jouer est une autre excellente piste, le son n'étant
alors plus généré par un effort musculaire, mais par un relachement : dans un trait musical,
efforcez vous de passez d'une note à la suivante non en articulant le doigt suivant, mais en
relachant le précédent de manière à ce que le suivant 'tombe' tout seul)
Tous les conseils de Chang dans son ouvrage, sur les positions de jeu, la démarche de partir
de la vitesse infinie et de ralentir ensuite, le jeu lent en fin de scéance... alliés à une recherche
du geste global pour produire toute une phrase, tout cela a aussi déja été éprouvé pour des
cas de tendinites graves, avec beaucoup de succes. (potassez donc tous ses conseils sur
musico.fr.tc)
ce ne sont que quelques pistes, qui ne constituent pas une vérité supprème, mais le fruits de
bien des années de galère et de tatonnement, de stages feldenkrais, de consultation de bon
kynesitherapeutes, osthepates, et professeurs ouverts et non dogmatiques, prets à
entreprendre une veritable quete du bien etre pianistique.
Le résumé de leurs conclusions :
- la tendinite peut etre une benediction pour un pianiste, si elle l'oblige à remettre en question
sa façon de jouer, et par la meme sa sonorité.
- le piano peut etre une benediction pour quelqu'un qui souffre de tendinites, s'il s'en sert
pour chercher à avoir un beau son, car le beau son lui enseignera le bon geste.
ne vous découragez pas, on peut s'en sortir, mais soyez aussi raisonnable dans le temps que
vous passez à travailler (jamais plus d'une demi heure sans une pause de 10 minutes, qu'on
peut tres bien utiliser à analyser des oeuvres, par exemple) et les difficultés que vous abordez
(attention particulierement aux morceaux contenant des octaves tout du long)
Olof
1 - hauteur de siège règlée à partir de la hauteur des coudes, égale à celle des poignets,
mains posées sur le clavier, mais cuisses à l'horizontale, ce qui nécessite souvent de
surélever un peu les pieds (j'utilise un botin téléphonique, et peux donc regler la hauteur selon
le nombre de pages)
essentiel pour les longues scéances de travail (cela change quelque peu la logique
d'utilisation des pédales, l'effort devenant nécessaire pour l'enfoncer, et non pour la relever
comme d'accoutumée)
un bon bricoleur pourra fabriquer un marchepied qui sureleve aussi les pedales (comme michel
petrucciani, mais en plus bas)
2 - tout geste doit venir du centre de la personne, et non des extremités :
partir du ventre (plexus solaire/diaphragme), monter vers le la cage thoracique, engager les
épaules, puis les coudes, ensuite le poignet, et seulement à la fin, les doigts)
Une bonne image du geste qui guérit est celle des danseurs de rap ressemblant à des pentins
désarticulés, la fluidité de leurs gestes est une excellente source d'inspiration.
Une bonne image du geste qui casse est celle de la pelleteuse.
Ce travail est à faire non seulement devant son instrument, mais surtout dans la vie de tous les
jours : ne jamais tendre les bars, par exemple, sans y avoir investi tout son corps, chercher la
grace dans tous ses mouvements, alors on obtient aussi au piano un retour de plaisir physique
direct lorsqu'on joue.
3 - travail sur la détente : contracter le moins possible, et décontracter le plus vite possible.
cela réclame souvent un effort conscient et sur le corps tout entier (la tendinite, généralement
située au niveau du coude supérieur, et dans les cas plus graves, inférieur, peut etre due à
une extreme tension des avant bras, mais aussi à une hausse exagérée des épaules, à un
travail en apnée, et à un désiquilibre vers l'arrière du corps)
La respiration musicale une des meilleures pistes pour décontracter (inspirer et souffler selon
les tensions et les détentes du discours musical)
L'utilisation maximale de la pesanteur pour jouer est une autre excellente piste, le son n'étant
alors plus généré par un effort musculaire, mais par un relachement : dans un trait musical,
efforcez vous de passez d'une note à la suivante non en articulant le doigt suivant, mais en
relachant le précédent de manière à ce que le suivant 'tombe' tout seul)
Tous les conseils de Chang dans son ouvrage, sur les positions de jeu, la démarche de partir
de la vitesse infinie et de ralentir ensuite, le jeu lent en fin de scéance... alliés à une recherche
du geste global pour produire toute une phrase, tout cela a aussi déja été éprouvé pour des
cas de tendinites graves, avec beaucoup de succes. (potassez donc tous ses conseils sur
musico.fr.tc)
ce ne sont que quelques pistes, qui ne constituent pas une vérité supprème, mais le fruits de
bien des années de galère et de tatonnement, de stages feldenkrais, de consultation de bon
kynesitherapeutes, osthepates, et professeurs ouverts et non dogmatiques, prets à
entreprendre une veritable quete du bien etre pianistique.
Le résumé de leurs conclusions :
- la tendinite peut etre une benediction pour un pianiste, si elle l'oblige à remettre en question
sa façon de jouer, et par la meme sa sonorité.
- le piano peut etre une benediction pour quelqu'un qui souffre de tendinites, s'il s'en sert
pour chercher à avoir un beau son, car le beau son lui enseignera le bon geste.
ne vous découragez pas, on peut s'en sortir, mais soyez aussi raisonnable dans le temps que
vous passez à travailler (jamais plus d'une demi heure sans une pause de 10 minutes, qu'on
peut tres bien utiliser à analyser des oeuvres, par exemple) et les difficultés que vous abordez
(attention particulierement aux morceaux contenant des octaves tout du long)
Olof