Les morceaux où un passage nous plaît mais où se fait ch... le reste du temps

[Mailnm]

Oui surtout que la plupart du temps les surnoms ne sont pas absurdes.

Pour en revenir au sujet,il y a aussi la deuxième Ballade de Chopin,la majeure lente je la trouve très belle, même un peu longue, mais je vois pas le rapport avec la partie rapide. Du coup je trouve que son seul but d’amener la partie rapide donc n'a pas grande intérêt
Ou de troller l'auditeur qui ne connait pas la pièce en lui montrant que c'est pas trop dur comme pièce puis de balancer ça...

Contrairement à la première ballade ou chaque partie est amener et se suit assez logiquement, là je vois pas la logique.

[quazart]

C'est vrai que Chopin ne donne jamais de nom à ces pièces à part le type de pièce ce que je trouve être preuve de modestie très honorable, car il ne veut donner rien d'autre qu'une oeuvre sans prétention de porter les mots "brillante" ou "grande" (ou les deux en même temps ).
Cependant je trouve ça pas mal de leur donner des surnoms, ça permet de citer une pièce sans citer l'opus (on a pas tous une mémoire énorme pour retenir tout ça).
Et puis ça reste un surnom.

Même ces adjectifs qualifiant certaines valses ne sont pas de lui...

Le côté mnémonique, moui, si on veut. Mais ça donne une clé de compréhension qui n'est pas forcément bonne !
A ce sujet, il y en a un que je retiens pour ce qui est de la logique, c'est Cortot : il s'insurgeait contre ces titres, et dans son édition de travail des Préludes....... il en donne un à chaque pièce, juste à titre de suggestion, mais quand même. Carton jaune, Frédo.
(Enfin maintenant, il doit s'en flageller l'occiput avec un tibia de langouste...)

[Dogane]

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[chantal313]

… là je vois pas la logique.

La musique a-t-elle besoin de logique ? Je ne le pense pas (Et c'est une matheuse qui dit ça…)

[quazart]

Pour en revenir au sujet,il y a aussi la deuxième Ballade de Chopin,la majeure lente je la trouve très belle, même un peu longue, mais je vois pas le rapport avec la partie rapide. Du coup je trouve que son seul but d’amener la partie rapide donc n'a pas grande intérêt
Ou de troller l'auditeur qui ne connait pas la pièce en lui montrant que c'est pas trop dur comme pièce puis de balancer ça...

Qualifier Chopin de troll, c'est une première, non ?
La deuxième Ballade est une opposition brutale entre deux climats rappelant l'univers de Schumann à qui elle est dédiée : la lutte perpétuelle entre Eusèbe le doux rêveur et Florestan le bagarreur.
Dans une première version, Eusèbe clôturait paisiblement la Ballade comme elle avait commencé, en fa majeur. Chopin a revu sa copie en laissant toujours Eusèbe terminer, mais totalement brisé, dans un la mineur inattendu, douloureux et d'un pessimisme noir.

[Mailnm]

La musique a-t-elle besoin de logique ?

Si on reconnais la musique atonale, non (je rigole).

Qualifier Chopin de troll, c'est une première, non ?

En fait,quand je l'ai écouté la première fois je me suis dis que s'était jouable... puis vient le passage qui tue.

La deuxième Ballade est une opposition brutale entre deux climats rappelant l'univers de Schumann à qui elle est dédiée : la lutte perpétuelle entre Eusèbe le doux rêveur et Florestan le bagarreur.
Dans une première version, Eusèbe clôturait paisiblement la Ballade comme elle avait commencé, en fa majeur. Chopin a revu sa copie en laissant toujours Eusèbe terminer, mais totalement brisé, dans un la mineur inattendu, douloureux et d'un pessimisme noir.

Merci pour l'explication, est-ce que les ballades de Chopin racontent chacune une petite histoire?

[quazart]

Oui, sans aucun doute.
Mais c'est à toi de la comprendre, ou de l'inventer. Ou de faire totalement abstraction d'une quelconque histoire pour ne retenir que la musique elle-même !
Chopin se livre, avec pudeur et élégance, mais ne raconte rien. C'est du moins ainsi que je le comprends, en notant que sur un tel sujet, personne je pense ne peut se prévaloir d'avoir raison.
Pour revenir sur la 2ème ballade, d'autres œuvres sont aussi contrastées : par exemple les 2 premiers mouvements de la 2ème sonate op35 font alterner violence et douceur, de façon à peine moins abrupte. Les 4 Scherzos également, parmi d'autres. Mais ça n'a pas le côté schizophrène du monde de Schumann où Eusèbe et Florestan sont deux facettes d'une même personne...

[oiseau.prophète]

Pour en revenir au sujet,il y a aussi la deuxième Ballade de Chopin,la majeure lente je la trouve très belle, même un peu longue, mais je vois pas le rapport avec la partie rapide. Du coup je trouve que son seul but d’amener la partie rapide donc n'a pas grande intérêt
Ou de troller l'auditeur qui ne connait pas la pièce en lui montrant que c'est pas trop dur comme pièce puis de balancer ça...

Qualifier Chopin de troll, c'est une première, non ?
La deuxième Ballade est une opposition brutale entre deux climats rappelant l'univers de Schumann à qui elle est dédiée : la lutte perpétuelle entre Eusèbe le doux rêveur et Florestan le bagarreur.
Dans une première version, Eusèbe clôturait paisiblement la Ballade comme elle avait commencé, en fa majeur. Chopin a revu sa copie en laissant toujours Eusèbe terminer, mais totalement brisé, dans un la mineur inattendu, douloureux et d'un pessimisme noir.

Il me semblait que la première version (si c'est bien celle que Schumann entendit) ne contenait que le passage en fa majeur sans les parties dramatiques

En tout cas il n'a jamais dû penser à Schumann ou à son univers quand il l'a composée et la dédicace ne semble être que de circonstance

[quazart]

Je partage entièrement ton avis, cette dédicace doit être un simple retour de politesse après que Schumann ait dédié ses "Kreisleriana" à Chopin, et je n'imagine pas Chopin procéder par imitation d'un autre !
Je ne connaissais pas la version avec uniquement l'andantino. Mais en deux ans de gestation, elle a pu passer par pas mal d'états différents

[Play Liszt]

C'est vrai que Chopin ne donne jamais de nom à ces pièces à part le type de pièce ce que je trouve être preuve de modestie très honorable, car il ne veut donner rien d'autre qu'une oeuvre sans prétention de porter les mots "brillante" ou "grande" (ou les deux en même temps ).
Cependant je trouve ça pas mal de leur donner des surnoms, ça permet de citer une pièce sans citer l'opus (on a pas tous une mémoire énorme pour retenir tout ça).
Et puis ça reste un surnom.

(Enfin maintenant, il doit s'en flageller l'occiput avec un tibia de langouste...)

on dirait du Pierre Dac!

[quazart]

Notre Maitre soixante trois à penser !...