Les interprétations transformatrices...
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Bonjour,
Nos amis proposent souvent des interprétations qui transforment notre appréciation d'une oeuvre complètement, même ce qui semblait inaccessible juste comme auditeur avant. Souvent on rebâche à écouter les interprétations des pianistes célèbres alors que justement ce qu'il nous fallait était une interprétation inspirée sous les doigts de quelqu'un moins connu...
Alors pour commencer je vous propose deux que je retiens :
Oupsi m'a fait connaître les versions des Romances sans paroles de Mendelssohn par Rena Kyriakou.
Okay a conseillé Alexander Kantarow pour la Sonate 1 de Rachmaninoff, une oeuvre que j'ai pensé ne pas aimer après avoir entendu les versions "des grands pianistes de Rachmaninoff". Alors cette interprétation a fait mieux, on "entend" Rachmaninoff, enfin. (On peut l'écouter sous Spotify.)
Maintenant à vous de proposer d'autres interprétations qui ont transformé votre appréciation d'une oeuvre qu'on ne trouverait pas "facilement".
Merci.
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Alors pour commencer je vous propose deux que je retiens :
Oupsi m'a fait connaître les versions des Romances sans paroles de Mendelssohn par Rena Kyriakou.
Okay a conseillé Alexander Kantarow pour la Sonate 1 de Rachmaninoff, une oeuvre que j'ai pensé ne pas aimer après avoir entendu les versions "des grands pianistes de Rachmaninoff". Alors cette interprétation a fait mieux, on "entend" Rachmaninoff, enfin. (On peut l'écouter sous Spotify.)
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“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Re: Les interprétations transformatrices...
Anne Queffelec dans la lettre à Elise ! une transformation par hasard, un matin en voiture, respiration suspendue... et pourtant....
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Re: Les interprétations transformatrices...
Je ne sais plus trop dans quel post ce sujet avait été abordé. Mais c'est exactement ce qui s'est passé pour moi par exemple avec la mélodie de Grieg, la valse sentimentale de Tchaikowsky ou d'un point de vue écoute pour Gaspard de Ravel (entre autres)
Je vous laisse deviner l'artiste responsable.....
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Re: Les interprétations transformatrices...
Bonjour Lee, une « redécouverte » un peu grâce à toi;
Jacques m’a fait découvrir la pianiste Evelyne Crochet dans Bach, son enthousiasme m’a fait rechercher d’autres enregistrements de cette formidable pianiste et je suis tombée sur les 3 romances. Sans paroles op 17 de Fauré, comme tu nous avais proposé ta version de la 3e j’ai tout écouté et j’ai eu un vrai coup de coeur pour cette musique que je connaissais sans jamais m’yy être attardée.
Jacques m’a fait découvrir la pianiste Evelyne Crochet dans Bach, son enthousiasme m’a fait rechercher d’autres enregistrements de cette formidable pianiste et je suis tombée sur les 3 romances. Sans paroles op 17 de Fauré, comme tu nous avais proposé ta version de la 3e j’ai tout écouté et j’ai eu un vrai coup de coeur pour cette musique que je connaissais sans jamais m’yy être attardée.
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Re: Les interprétations transformatrices...
Beaucoup trop facilepianojar a écrit : ↑dim. 18 févr., 2018 12:19 Je ne sais plus trop dans quel post ce sujet avait été abordé. Mais c'est exactement ce qui s'est passé pour moi par exemple avec la mélodie de Grieg, la valse sentimentale de Tchaikowsky ou d'un point de vue écoute pour Gaspard de Ravel (entre autres)
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Re: Les interprétations transformatrices...
Pour moi, sa sonate op.5 de Medtner fut aussi un choc... Mais bien sûr le Gaspard, et tout particulièrement le Gibet... d'un pianiste dont on devine facilement l'identité .pianojar a écrit : ↑dim. 18 févr., 2018 12:19 Je ne sais plus trop dans quel post ce sujet avait été abordé. Mais c'est exactement ce qui s'est passé pour moi par exemple avec la mélodie de Grieg, la valse sentimentale de Tchaikowsky ou d'un point de vue écoute pour Gaspard de Ravel (entre autres)
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Re: Les interprétations transformatrices...
Un exemple peut-être moins évident (mais dont je crois avoir déjà parlé sur un autre fil): la sonate en si mineur de Liszt.
La première fois que j'ai entendu cette oeuvre, c'était par Krystian Zimerman, sur son disque paru en 1991. Je venais de découvrir Zimerman, en récital (scherzos de Chopin; Masques - ou Métopes, ou les 2, de Szymanowski) puis dans son cd des Impromptus de Schubert, miraculeux, et j'ai acheté tout ce que j'ai trouvé de lui, dont cette sonate que je ne connaissais pas - et que j'ai détestée. Intensément. Ecoute, réécoute, pas moyen, c'était laid et incompréhensible. Et si c'était laid même joué par Zimerman, c'était que c'était forcément laid comme musique, non ? En tout cas, l'écoute par d'autres pianistes me confortait dans mon préjugé.
Puis j'ai entendu la version de Louis Lortie , sur son disque plus ancien (1987) enregistré à 27-28 ans (Zimerman n'était pas beaucoup plus vieux). Je suis certaine que plusieurs ici ne placent pas Lortie au même niveau que Zimerman (peut-être à tort d'ailleurs). Mais pour moi, sous ses doigts cette sonate est devenue complètement intelligible, et magnifique. Et après quelques écoutes, après avoir appris à bien la connaître avec lui, j'ai pu aussi apprécier la version de Zimerman, et les autres.
La première fois que j'ai entendu cette oeuvre, c'était par Krystian Zimerman, sur son disque paru en 1991. Je venais de découvrir Zimerman, en récital (scherzos de Chopin; Masques - ou Métopes, ou les 2, de Szymanowski) puis dans son cd des Impromptus de Schubert, miraculeux, et j'ai acheté tout ce que j'ai trouvé de lui, dont cette sonate que je ne connaissais pas - et que j'ai détestée. Intensément. Ecoute, réécoute, pas moyen, c'était laid et incompréhensible. Et si c'était laid même joué par Zimerman, c'était que c'était forcément laid comme musique, non ? En tout cas, l'écoute par d'autres pianistes me confortait dans mon préjugé.
Puis j'ai entendu la version de Louis Lortie , sur son disque plus ancien (1987) enregistré à 27-28 ans (Zimerman n'était pas beaucoup plus vieux). Je suis certaine que plusieurs ici ne placent pas Lortie au même niveau que Zimerman (peut-être à tort d'ailleurs). Mais pour moi, sous ses doigts cette sonate est devenue complètement intelligible, et magnifique. Et après quelques écoutes, après avoir appris à bien la connaître avec lui, j'ai pu aussi apprécier la version de Zimerman, et les autres.
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Re: Les interprétations transformatrices...
Sans blaguer, Arg, j'ai plusieurs disques de Queffelec dans Bach, Satie, mais là tu peux indiquer la référence, ce serait un scoop ! Tu me diras que je peux tj faire une requête sur Youtube... et ton sentiment, franchement ?
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Re: Les interprétations transformatrices...
Quels « grands pianistes de Rachmaninoff »?Lee a écrit : ↑dim. 18 févr., 2018 9:26 Bonjour,
Nos amis proposent souvent des interprétations qui transforment notre appréciation d'une oeuvre complètement, même ce qui semblait inaccessible juste comme auditeur avant. Souvent on rebâche à écouter les interprétations des pianistes célèbres alors que justement ce qu'il nous fallait était une interprétation inspirée sous les doigts de quelqu'un moins connu...
Alors pour commencer je vous propose deux que je retiens :
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Okay a conseillé Alexander Kantarow pour la Sonate 1 de Rachmaninoff, une oeuvre que j'ai pensé ne pas aimer après avoir entendu les versions "des grands pianistes de Rachmaninoff". Alors cette interprétation a fait mieux, on "entend" Rachmaninoff, enfin. (On peut l'écouter sous Spotify.)
Maintenant à vous de proposer d'autres interprétations qui ont transformé votre appréciation d'une oeuvre qu'on ne trouverait pas "facilement".
Merci.
Connais-tu les versions de Weissenberg et Ogdon (Testament, pas EMI)?
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Re: Les interprétations transformatrices...
Pour ma part je ne connais pas Weissenberg dans cette sonate mais j'avais assez peu aimé son enregistrement des préludesEnvrac a écrit : ↑lun. 19 févr., 2018 19:21Quels « grands pianistes de Rachmaninoff »?Lee a écrit : ↑dim. 18 févr., 2018 9:26 Bonjour,
Nos amis proposent souvent des interprétations qui transforment notre appréciation d'une oeuvre complètement, même ce qui semblait inaccessible juste comme auditeur avant. Souvent on rebâche à écouter les interprétations des pianistes célèbres alors que justement ce qu'il nous fallait était une interprétation inspirée sous les doigts de quelqu'un moins connu...
Alors pour commencer je vous propose deux que je retiens :
Oupsi m'a fait connaître les versions des Romances sans paroles de Mendelssohn par Rena Kyriakou.
Okay a conseillé Alexander Kantarow pour la Sonate 1 de Rachmaninoff, une oeuvre que j'ai pensé ne pas aimer après avoir entendu les versions "des grands pianistes de Rachmaninoff". Alors cette interprétation a fait mieux, on "entend" Rachmaninoff, enfin. (On peut l'écouter sous Spotify.)
Maintenant à vous de proposer d'autres interprétations qui ont transformé votre appréciation d'une oeuvre qu'on ne trouverait pas "facilement".
Merci.
Connais-tu les versions de Weissenberg et Ogdon (Testament, pas EMI)?
Re: Les interprétations transformatrices...
Weissenberg n’est pas forcément le pianiste pour tout le monde, mais je pense que cette sonate lui va à merveille.
Re: Les interprétations transformatrices...
Comme œuvre transfigurante, il y a bien celle-ci
Bon, faudrait que j'arrête d'être taquin
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"Vivi felice" Domenico Scarlatti,
Re: Les interprétations transformatrices...
Je me souviens pas trop les autres mais au moins Berezovsky, Lugansky, et un autre j'ai oublié le nom mais joué sur un Bosendorfer. J'ai écouté le premier mouvement de Weissenberg. Comme les autres je me perds en plein de notes...alors que Kantarow m'amène toujours avec des cloches, une ligne claire de conduite, et bella bella. Je vais peut-être écouter Ogden plus tard, je te dirai...
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Re: Les interprétations transformatrices...
Dommage. Je doute que tu aimerais Ogdon du coup, mais si tu veux l’ecouter je parlais de l’enregistrement de 1968 pas celui de 1988.
Re: Les interprétations transformatrices...
J'ai oublié dire particulièrement ne pas aimer le piano de Weissenberg. Ça me handicappe ! Les notes sont très ternes...
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Re: Les interprétations transformatrices...
Ce n'est pas du tout une blague. J'ai vraiment entendu sur france mu, un matin en voiture il y plusieurs années, Anne Queffelec jouant la lettre à Elise, je ne savais ni qui allait jouer, ni ce qui allait être joué donc j'ai été complètement surprise car je n'avais jamais entendu les premières mesures comme ça avec une évidence transparente.Tatafanfan a écrit : ↑lun. 19 févr., 2018 7:47 par Tatafanfan » lun. 19 févr., 2018 8:47
arg a écrit : ↑dim. 18 févr., 2018 12:13
Anne Queffelec dans la lettre à Elise ! une transformation par hasard, un matin en voiture, respiration suspendue... et pourtant....
Sans blaguer, Arg, j'ai plusieurs disques de Queffelec dans Bach, Satie, mais là tu peux indiquer la référence, ce serait un scoop ! Tu me diras que je peux tj faire une requête sur Youtube... et ton sentiment, franchement ?
Tatafanfan
Je me demande si ce n'était pas à la Folle journée en direct, mais ça fait au moins 5 ou 6 ans alors te donner la référence de ce moment précis, je ne sais pas !
Ceci dit j'ai un CD qui s'appelle quand même Beethoven lettre à Elise par Anne Queffelec, je viens de le retrouver dans un tas, et là je lis en direct la référence pour te la donner et je vois "cité des congrès nantes Folle Journée 2004" si ça ce n'est pas du vrai !
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Re: Les interprétations transformatrices...
Bonjour,
Toujours Beethoven mais là, au soleil.
Difficile de rester assis...
https://www.franceinter.fr/emissions/ma ... vrier-2018
https://www.youtube.com/watch?v=mZRb0FyAa9s
Toujours Beethoven mais là, au soleil.
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Re: Les interprétations transformatrices...
On trouve le CD sur Am……on sans problème. Je n'ai pas le CD, mais je l'ai écouté sur Deezer.arg a écrit : ↑mer. 21 févr., 2018 11:10Ce n'est pas du tout une blague. J'ai vraiment entendu sur france mu, un matin en voiture il y plusieurs années, Anne Queffelec jouant la lettre à Elise, je ne savais ni qui allait jouer, ni ce qui allait être joué donc j'ai été complètement surprise car je n'avais jamais entendu les premières mesures comme ça avec une évidence transparente.Tatafanfan a écrit : ↑lun. 19 févr., 2018 7:47 par Tatafanfan » lun. 19 févr., 2018 8:47
arg a écrit : ↑dim. 18 févr., 2018 12:13
Anne Queffelec dans la lettre à Elise ! une transformation par hasard, un matin en voiture, respiration suspendue... et pourtant....
Sans blaguer, Arg, j'ai plusieurs disques de Queffelec dans Bach, Satie, mais là tu peux indiquer la référence, ce serait un scoop ! Tu me diras que je peux tj faire une requête sur Youtube... et ton sentiment, franchement ?
Tatafanfan
Je me demande si ce n'était pas à la Folle journée en direct, mais ça fait au moins 5 ou 6 ans alors te donner la référence de ce moment précis, je ne sais pas !
Ceci dit j'ai un CD qui s'appelle quand même Beethoven lettre à Elise par Anne Queffelec, je viens de le retrouver dans un tas, et là je lis en direct la référence pour te la donner et je vois "cité des congrès nantes Folle Journée 2004" si ça ce n'est pas du vrai !
Il n'y a pas que les apprentis-pianistes que jouent cette Bagatelle de Beethoven ! Dans ma discothèque, j'ai deux belles versions de la Lettre à Elise : une par Alfred Brendel (DECCA 456 031-2) et l'autre par Brigitte Engerer (Harmonnia Mundi HMA 1951346). Des trois interprétations, je crois que je préfère celle de Brendel, mais des goûts et des couleurs…