Ce n’est clairement pas nécessaire, mais ça nous aide à développer nos goûts musicaux.
D’ailleurs, je trouve que le risque de jouer comme son prof est beaucoup plus important que celui d’être influencer par des enregistrements.
Ce n’est clairement pas nécessaire, mais ça nous aide à développer nos goûts musicaux.
Je te rejoins totalement Spianissimo !Spianissimo a écrit : ↑jeu. 15 févr., 2018 16:47Je ne suis pas d'accord, pour moi, c'est un tout. Je pense que nous n'avons pas tous la même définition de ce qu'est un mélomane....pour moi, c'est quelqu'un qui aime la musique et plus particulièrement le classique, que ce soit pour l'écouter ou le jouer. Je ne conçois pas qu'on puisse jouer sans aimer ce que l'on joue. Si être devant son piano se résume à un dur labeur, il vaut mieux passer à autre chose....kerry117 a écrit : ↑jeu. 15 févr., 2018 14:39
Nous n'avons pas tous le même parcours.
Quand j'ai débuté le piano, j'étais enfant. A la maison nous écoutions peu de musique, car mon père ne supportait pas la musique si l'intensité dépassait le pp. Nous étions priés de jouer quand mon père était au travail.
J'étais peut-être en manque de musique et avais peut-être besoin d'entendre de la musique et /ou de jouer sur un instrument que je voyais tous les jours. Je suis devenue mélomane quand j'ai quitté la maison de mes parents.
Pour moi, être mélomane et être instrumentiste sont 2 choses indépendantes. L'une mobilise l'écoute, l'autre répond à un besoin de produire, d'interpréter :les deux peuvent se compléter. Je n'éprouve pas le besoin d'aller écouter à tout prix le morceau que je travaille.
Quand je dis "on est" ou "on est pas", c'est à un instant T...moi aussi, j'ai appris enfant puis arrêté, je n'étais pas mélomane à l'époque....et je n'écoutais pas de musique classique, mes parents écoutaient de la musique mais très populaire, ma mère écoutait Julio Iglesias et Richard Clayderman, mon père écoutait de la trompette (Jouvin), qui était à l'époque ce que Rieu est aujourd'hui au violon....je suis devenu mélomane par moi-même, une fois adulte.
Quand je dis qu'il faut être mélomane, ça ne veut pas dire qu'il faut passer sa vie à écouter de la musique...il est évident que le fait de produire avec ses doigts et son piano de la musique est la plus grande source de plaisir pour un musicien...on est toujours plus concernés lorsqu'on est acteur de ce qu'on vit.
Il semblerait que nous n'avons pas exactement la même définition. Je te rassure, je n'ai jamais joué une seule note de musique sans passion. Donc si je m'en tiens à ta définition :Spianissimo a écrit : ↑jeu. 15 févr., 2018 16:47 Je ne suis pas d'accord, pour moi, c'est un tout. Je pense que nous n'avons pas tous la même définition de ce qu'est un mélomane....pour moi, c'est quelqu'un qui aime la musique et plus particulièrement le classique, que ce soit pour l'écouter ou le jouer. Je ne conçois pas qu'on puisse jouer sans aimer ce que l'on joue. Si être devant son piano se résume à un dur labeur, il vaut mieux passer à autre chose....
C'est vrai, c'est pourquoi les profs qui font leur mieux de ne pas jouer l'oeuvre sont admirables...c'est plus difficile.
Réponse : pour le plaisir de la jouer tout simplement et à notre petit niveau. En tant qu'amateur, c'est une question qui ne me viens absolument pas à l'esprit ....En revanche, les pros qui doivent jouer encore et encore en concert et/ou en disque le même répertoire rabâché à l'extrême par tout le gratin musical depuis des lustres peuvent et doivent probablement se la poser.Lee a écrit : ↑ven. 16 févr., 2018 22:00 Il y a aussi l'intimidation que les grands pianistes peuvent nous susciter, pour nous décourager ou pour nous faire préférer imiter. Alors sans écouter, oui ça peut être naïve, mais c'est plus difficile de se dire "pourquoi je joue quand cette version est tllement beau !"
Hum...FKA quasimodo a écrit : ↑dim. 18 févr., 2018 19:41
En revanche si j’avais un niveau professionnel, ce serait sans doute une chose que j’éviterais comme la peste.
J’entends bien mais ce que je veux dire c’est que, m’imaginant pro dans un univers parallèle, j’eviterais, au moment d’ajouter une nouvelle pièce à mon répertoire, de me (re-)plonger dans les enregistrements des maîtres ou des collègues et chercherais plutôt à construire mon interprétation de zéro (ou presque zéro, la pièce pouvant avoir été entendue jouée par quelqu’un d’autre dans un passé distant).Jacques Béziat a écrit : ↑lun. 19 févr., 2018 22:24Hum...FKA quasimodo a écrit : ↑dim. 18 févr., 2018 19:41
En revanche si j’avais un niveau professionnel, ce serait sans doute une chose que j’éviterais comme la peste.
Les professionnels savent justement très bien comment jouent les collègues ou les maîtres disparus qui sont leurs modèles comme des idoles de rock'n roll !
Déjà, dans le cursus ils passent par des concours, par des Master Class, par plusieurs professeurs de haut niveau, et ils sont au contraire très curieux de la sortie des disques des gens qu'ils côtoient tôt ou tard, ils vont au concert des grands noms quand ils sont étudiants ou avant qu'ils ne soient trop pris par le temps, cela fait partie de leur apprentissage qui peut se poursuivre fort tard, ils ne peuvent évoluer dans leur grotte, surtout de nos jours !
Il est clair que l'interprète est confronté à la fois à des références inévitables, comme tout un chacun, et au désir de trouver ses propres idées.FKA quasimodo a écrit : ↑mar. 20 févr., 2018 1:31 J’entends bien mais ce que je veux dire c’est que, m’imaginant pro dans un univers parallèle, j’eviterais, au moment d’ajouter une nouvelle pièce à mon répertoire, de me (re-)plonger dans les enregistrements des maîtres ou des collègues et chercherais plutôt à construire mon interprétation de zéro (ou presque zéro, la pièce pouvant avoir été entendue jouée par quelqu’un d’autre dans un passé distant).
Ceci , contrairement à ma pratique d’amateur qui consiste à m’immerger dans une flopée d’interprétations diverses et variées.