doigtés de Liszt

[Lee]

Ciel, un revenant !

Oui , et ça fait bien plaisir!

Moi aussi, et on ne m'accusera plus de l'avoir tué.

[quazart]

[Sinon dans la 3ème année, il y a de très belles choses aussi, par exemple les 2 "Cyprès de la Villa d'Este".

Oui, magnifique, et "Angélus, prière aux anges gardiens" qui est encore plus accessible, et de toute beauté.

[Presto]

oui, peu de notes, mais ... c'est du dense ...
Et pis j'ai choisi, dans une dizaine je jouerai Eglogue à mon prof, et ensuite on descendra peut-être le livre, je dis descendre car juste avant il y a un gros os qui ne pardonne rien

[nox]

Moi aussi, et on ne m'accusera plus de l'avoir tué.

A coup de message féministe je pense que tu finiras par m'avoir. Ne te décourage pas !

Oui, magnifique, et "Angélus, prière aux anges gardiens" qui est encore plus accessible, et de toute beauté.

Tout le 3ème cahier est baigné dans une ambiance très "grise" et diffuse, dans laquelle surnagent deux rayons de soleil : cet Angélus, et les célèbre Jeux d'eau à la villa d'Este.
Par contre, si j'adore les jeux de cloches du début de l'angélus, je trouve qu'il est très dur de soutenir l'attention de l'auditeur sur la durée. C'est un style très dépouillé, qui me semble déjà annoncer Satie.

oui, peu de notes, mais ... c'est du dense ...
Et pis j'ai choisi, dans une dizaine je jouerai Eglogue à mon prof, et ensuite on descendra peut-être le livre, je dis descendre car juste avant il y a un gros os qui ne pardonne rien

Des gros os, y'en a même 3 juste avant effectivement vaut mieux aller dans l'autre sens !

[quazart]

Admirez l'empan la 11e, je l'ai ,

Au risque de passer pour béotien, j'ignorais que les claviers de l'époque étaient aussi différents des nôtres sur ce point !
Ca représente une si grosse différence ?
Sur un piano moderne tu arrives à quel écart ?

[Presto]

[Presto]

je fais la 10e sur les bords des touches donc je gagne presqu'une note sur le Graf.
à la mg c'est moins significatif car ma main a rétréci suite à une fracture, ça donnait ça mais la photo est plus nette :

pour le fun j'avais pris celle-ci sur un clavicorde laissé au public, cet instrument est génial !

Je crois que j'aurais pu atteindre la 16e , c'est une plaisanterie encore que pour le répertoire des clavecinistes cette photo me semble intéressante.

Cette histoire de taille des touches m'a alerté quand je me suis remis au piano et que je n'ai rien trouvé de mieux que de commencer la 1ère étude de Chopin, je cherchais des tutoriels et j'étais tombé sur celui-ci, c'est en italien mais à un moment il explique que le dernier arpège qui précède la reexpo ne peut se jouer qu'avec la main en raison de la "taille" de nos claviers.
Le meilleur livre je crois qu'on trouve sur l'histoire de l'instrument en Français est le doc qui se trouve sur le site piano majeur

Je me rappelle que dans le musée il y avait toute une série de pianos où je m'étais amusé à mesurer de la main les notes que je pouvais prendre, si je ne me trompe pas c'est à peu près vers 1860-70 que les claviers ont pris leurs normes actuelles.

En fait, je ne sais pas, et je me demande vraiment si la question de "la taille du clavier" change beaucoup aux doigtés choisis par Liszt dont les édités ou les "doigtés reliques" sont je crois tardifs et comptés.

[quazart]

C'est quand même pas rien comme différence !
En soi, ça ne change peut-être pas grand chose pour les doigtés, mais pour passer d'un clavier moderne à un ancien, je suppose que ça doit être un peu déroutant. (Voire problématique du fait de la réduction de l'intervalle entre deux touches noires ?)

[Presto]

Je ne sais pas, mais mon petit doigt me dit que nous aurons d'ici peu un PMiste qui pourra te répondre

[quazart]

Le veinard...
Encore que si j'en avais l'occasion, j'aurais trop peur d'abimer quelque chose !

[nox]

C'est quand même pas rien comme différence !
En soi, ça ne change peut-être pas grand chose pour les doigtés, mais pour passer d'un clavier moderne à un ancien, je suppose que ça doit être un peu déroutant. (Voire problématique du fait de la réduction de l'intervalle entre deux touches noires ?)

Personnellement ce qui m'a le plus marqué/déstabilisé quand j'ai joué sur un piano ancien (un Erard du milieu du XIXème), c'est la légèreté du clavier ! Avec en plus la différence de résonance avec la pédale tonale, c'est sûr qu'on voit Chopin différemment !

[quazart]

Personnellement ce qui m'a le plus marqué/déstabilisé quand j'ai joué sur un piano ancien (un Erard du milieu du XIXème), c'est la légèreté du clavier ! Avec en plus la différence de résonance avec la pédale tonale, c'est sûr qu'on voit Chopin différemment !

Je viens d'écouter les Mazurkas de Chopin par Cor de Groot sur un Pleyel de 1847... C'est déroutant pour une oreille non habituée à ces sonorités !
Pour le toucher, il m'est arrivé étant jeune de jouer sur des antiquités à cadre en bois, je mettais la faiblesse du clavier sur le compte du très mauvais état mécanique, sans me douter qu'à l'époque de leur fabrication ils n'étaient pas forcément si différents...

[Wladyslaw]

... Mes mains pas très grandes....

Je me demande comment tu joues la main gauche du début du sonnet 104 c'est horriblement difficile

[Okay]

J'arrive à faire les dixièmes sur les touches noires (ce n'est pas avoir des grandes mains... je pense que presque toutes les mains d'hommes ont au moins cet empan là...), et pour le reste j'arpège vite en rasant le clavier en veillant à ni crisper ni forcer...

[Wladyslaw]

Mais c'est assez rapide ........... j'arrive a peu près à jouer les 10emes sur touches blanches, mais à cette vitesse, pfiouuu !!!! C'est redoutable.

[Okay]

D'où le "en rasant le clavier sans crisper", des tout petits gestes vifs et précis, arpéger sans jamais s'engluer le 5e dans la touche...

[Presto]

Mais c'est assez rapide ........... j'arrive a peu près à jouer les 10emes sur touches blanches, mais à cette vitesse, pfiouuu !!!! C'est redoutable.

Juste pour le fun : dans les Paganini Liszt enchaînait des 10e comme des octaves sans considération de positions et que je crois inatteignables, même pour de très grandes mains dans la grande 10e : mi-sol# et qu'au tempo l'accaciature ne me semble pas tenable...

1840 ...

le piano de Schubert :

même là l'effort ne devait pas être mince

[Wladyslaw]

D'où le "en rasant le clavier sans crisper", des tout petits gestes vifs et précis, arpéger sans jamais s'engluer le 5e dans la touche...

Mouais... moi je crois que je préfère encore tenter l'accord. Je vais les bosser jusqu'à plus soif.