Beethoven, Sonate pour piano No. 3 en do majeur (I. Allegro con brio) - Le fil de Mathys
Re: Le fil de Mathys : Danse Fantastique No. 1 (Marche) de Chostakovitch
En fait oui, mais c'est encore plus que ça ! On pense toujours l'idée d'interprétation comme un espace entre la partition et ce qu'on aimerait y faire... mais c'est en fait très réducteur et pas forcément situer l'enjeu au bon endroit. A mon sens, la partition n'est qu'un canal de transmission via un écrit, qui inclut beaucoup d'implicites non écrits, mais bel et bien là, ainsi que de nombreuses questions.
Ce qui semble une marge de manœuvre est en fait une nécessité d'action : c'est en fait la vacuité entre les sons pensés par le compositeur (inaccessibles), et les informations qu'il a pu noter sur la partition. Il se trouve que cet espace est très vaste, même lorsque la notation est précise.
On est plus proches des comédiens en fait. Imaginons qu'un comédien réfléchisse à la manière de poser une question au théâtre. Le point d'interrogation en bout de phrase, et son sens interrogatif impliquent qu'il doive faire comprendre au public qu'il s'agit bien d'une question, et ce serait une erreur de la faire passer pour une affirmation ou une exclamation. La on est dans le trivial et le descriptif par rapport au texte.
Mais selon le contexte, qui peut faire entrer des paramètres comme le niveau de tension émotionnelle de la scène ou le champs lexical employé, la question pourra être prononcée de cent manières. Ce n'est pas parce que le dramaturge n'a pas précisé une didascalie "furieux" ou "inquiet" que le comédien ne doit pas se déterminer et interpréter cette question. Il peut scander chaque syllabe, introduire une mini césure pour appuyer un adjectif clairement décisif, etc. De même, jouer les bonnes notes avec les bons rythmes et les bonnes dynamiques, ce n'est pas de l'interprétation, même si c'est parfois très difficile : une machine peut désormais le faire.
Pour revenir au piano, la principale difficulté n'est pas de se demander dans quelle mesure on peut prendre des libertés face au texte. Mais comment remplir cet espace entre le texte et les sons, espace immense qui ne peut rester vide. Comment décrypter le sens sonore du texte à partir de l'écrit, se demander quels sons le compositeur avait en tête, ce qui est artistiquement cohérent.
En ne communiquant ses oeuvres que par l'écrit, le compositeur nous donne qu'une information très partielle sur son projet artistique. C'est bien peu de choses par rapport à tout ce dont l’interprète a besoin. Ce dernier devient alors un enquêteur : il ne va pas s'amuser à requalifier le peu d'indices surs dont il dispose (ce qu'on pourrait appeler "prendre des libertés"), mais plutôt essayer de compléter l'histoire très partielle qu'il a sous les yeux !
Ce qui semble une marge de manœuvre est en fait une nécessité d'action : c'est en fait la vacuité entre les sons pensés par le compositeur (inaccessibles), et les informations qu'il a pu noter sur la partition. Il se trouve que cet espace est très vaste, même lorsque la notation est précise.
On est plus proches des comédiens en fait. Imaginons qu'un comédien réfléchisse à la manière de poser une question au théâtre. Le point d'interrogation en bout de phrase, et son sens interrogatif impliquent qu'il doive faire comprendre au public qu'il s'agit bien d'une question, et ce serait une erreur de la faire passer pour une affirmation ou une exclamation. La on est dans le trivial et le descriptif par rapport au texte.
Mais selon le contexte, qui peut faire entrer des paramètres comme le niveau de tension émotionnelle de la scène ou le champs lexical employé, la question pourra être prononcée de cent manières. Ce n'est pas parce que le dramaturge n'a pas précisé une didascalie "furieux" ou "inquiet" que le comédien ne doit pas se déterminer et interpréter cette question. Il peut scander chaque syllabe, introduire une mini césure pour appuyer un adjectif clairement décisif, etc. De même, jouer les bonnes notes avec les bons rythmes et les bonnes dynamiques, ce n'est pas de l'interprétation, même si c'est parfois très difficile : une machine peut désormais le faire.
Pour revenir au piano, la principale difficulté n'est pas de se demander dans quelle mesure on peut prendre des libertés face au texte. Mais comment remplir cet espace entre le texte et les sons, espace immense qui ne peut rester vide. Comment décrypter le sens sonore du texte à partir de l'écrit, se demander quels sons le compositeur avait en tête, ce qui est artistiquement cohérent.
En ne communiquant ses oeuvres que par l'écrit, le compositeur nous donne qu'une information très partielle sur son projet artistique. C'est bien peu de choses par rapport à tout ce dont l’interprète a besoin. Ce dernier devient alors un enquêteur : il ne va pas s'amuser à requalifier le peu d'indices surs dont il dispose (ce qu'on pourrait appeler "prendre des libertés"), mais plutôt essayer de compléter l'histoire très partielle qu'il a sous les yeux !
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Re: Le fil de Mathys : Danse Fantastique No. 1 (Marche) de Chostakovitch
Bonsoir Okay, je suis le papa de Mathys et je vais essayer de discuter avec lui de ton point de vue que je trouve très bien écrit. Là, je crois qu'il l'a un peu lu vite mais on va reprendre cela à tête reposéeOkay a écrit : ↑ven. 02 nov., 2018 15:45 En fait oui, mais c'est encore plus que ça ! On pense toujours l'idée d'interprétation comme un espace entre la partition et ce qu'on aimerait y faire... mais c'est en fait très réducteur et pas forcément situer l'enjeu au bon endroit. A mon sens, la partition n'est qu'un canal de transmission via un écrit, qui inclut beaucoup d'implicites non écrits, mais bel et bien là, ainsi que de nombreuses questions.
Ce qui semble une marge de manœuvre est en fait une nécessité d'action : c'est en fait la vacuité entre les sons pensés par le compositeur (inaccessibles), et les informations qu'il a pu noter sur la partition. Il se trouve que cet espace est très vaste, même lorsque la notation est précise.
On est plus proches des comédiens en fait. Imaginons qu'un comédien réfléchisse à la manière de poser une question au théâtre. Le point d'interrogation en bout de phrase, et son sens interrogatif impliquent qu'il doive faire comprendre au public qu'il s'agit bien d'une question, et ce serait une erreur de la faire passer pour une affirmation ou une exclamation. La on est dans le trivial et le descriptif par rapport au texte.
Mais selon le contexte, qui peut faire entrer des paramètres comme le niveau de tension émotionnelle de la scène ou le champs lexical employé, la question pourra être prononcée de cent manières. Ce n'est pas parce que le dramaturge n'a pas précisé une didascalie "furieux" ou "inquiet" que le comédien ne doit pas se déterminer et interpréter cette question. Il peut scander chaque syllabe, introduire une mini césure pour appuyer un adjectif clairement décisif, etc. De même, jouer les bonnes notes avec les bons rythmes et les bonnes dynamiques, ce n'est pas de l'interprétation, même si c'est parfois très difficile : une machine peut désormais le faire.
Pour revenir au piano, la principale difficulté n'est pas de se demander dans quelle mesure on peut prendre des libertés face au texte. Mais comment remplir cet espace entre le texte et les sons, espace immense qui ne peut rester vide. Comment décrypter le sens sonore du texte à partir de l'écrit, se demander quels sons le compositeur avait en tête, ce qui est artistiquement cohérent.
En ne communiquant ses oeuvres que par l'écrit, le compositeur nous donne qu'une information très partielle sur son projet artistique. C'est bien peu de choses par rapport à tout ce dont l’interprète a besoin. Ce dernier devient alors un enquêteur : il ne va pas s'amuser à requalifier le peu d'indices surs dont il dispose (ce qu'on pourrait appeler "prendre des libertés"), mais plutôt essayer de compléter l'histoire très partielle qu'il a sous les yeux !
Merci infiniment.
Pierre, le papa de Mathys
Re: Le fil de Mathys : Danse Fantastique No. 1 (Marche) de Chostakovitch
Avec plaisir... Ce sont des considérations difficiles et fines, j'étais loin de me poser de pareilles questions quand j'étais adolescent, mais j'aurais aimé qu'on m'y sensibilise. Je suis certain que Mathys peut déjà y gagner quelques intuitions, qui se développeront petit à petit avec l'expérience qu'il va continuer d'acquérir.
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Le fil de Mathys : Danse Fantastique No. 2 (Valse) de Chostakovitch
Voici la Danse Fantastique No. 2 (Valse) de Chostakovitch
N'hésitez pas à écouter et à commenter (elle est perfectible je pense) mais j'ai commencé d'autres morceaux...
Merci de votre écoute.
Mathys
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Mathys
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Le fil de Mathys : Prélude et Fugue No. 2 (BWV 747) de J-S Bach
mathys a écrit : ↑jeu. 15 juin, 2017 22:15 Jean-Sébastien Bach : Prélude et Fugue No. 2 en do mineur, Le clavier Bien Tempéré, Livre I, BWV 847
Voici le fil qui regroupera mes vidéos.
N'hésitez pas à commenter.
A regarder ma chaîne : https://www.youtube.com/channel/UCBpFL0 ... pfreload=5
Et mieux, à vous abonner : https://www.youtube.com/channel/UCBpFL0 ... irmation=1
Merci beaucoup.
Mathys.
Dimitri Chostakovitch : Danse Fantastique No. 2 (Valse) - Conservatoire de Paris 12ème
Dimitri Chostakovitch : Danse Fantastique No. 1 (Marche) - Audition au conservatoire de Paris 12ème
Joseph Haydn : Sonate pour piano No. 50 en ré majeur, Hob XVI : 37 (1er mouvement : Allegro con brio) - Audition au conservatoire de Paris 12ème
Ludwig Van Beethoven : Sonate n°8, Op. 13 (Sonate Pathétique) en Do mineur - 3ème mouvement (Rondo Allegro)
Franz Schubert : Marche Militaire Op. 51 No. 1 (prestation en public à 4 mains)
Claude Debussy : Golliwogg's Cakewalk (prestation en public)
Claude Debussy : Golliwogg's Cakewalk
Robert Schumann : L'oiseau Prophète
Yann Tiersen : La Valse d'Amélie
Concours de Piano de Chatou (11/02/2018)
Claude Debussy : Golliwog's Cakewalk
Frédéric Chopin : Mazurka Op. 17 n°1 en si bémol majeur
Frédéric Chopin : Mazurka Op. 17 n°1 en si bémol majeur
Yann Tiersen : Comptine d'un autre été (l'après-midi)
L.V Beethoven : Rondo de la Sonate No. 8, Op. 13 (Pathétique)
B. Smetana : Lied Opus 2 n°2
Claude Debussy : Docteur Gradus Ad Parnassum (Finale du CMF 2017)
W.A. Mozart : Rondo de la Sonate n°16 (facile) KV 545 (K. 545) en do majeur (Finale du CMF 2017)
Félix Mendelssohn : Romance sans paroles Opus 30 n°6 (Chanson du Gondolier Vénitien), Finale du CMF 2017
Finale du concours musical de France 2017 (catégorie Virtuosité 3)
Frédéric Chopin : Nocturne Opus 9 n°2 (Conservatoire de Fontainebleau le 28/06/2017)
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Re: Le fil de Mathys : Bach, Prélude et Fugue No. 2 en do mineur BWV 847 - Mathys, le 30/08/2018
Bonjour, voici mon interprétation d'un "classique" du répertoire issu du Clavier Bien Tempéré de J-S Bach.
Le Prélude et Fugue No. 2 en do mineur.
J'ai conscience des problèmes qui me restent à régler...mais je voulais tout de même le partager avec vous.
Bonne écoute et merci de vos commentaires.
Mathys
Le Prélude et Fugue No. 2 en do mineur.
J'ai conscience des problèmes qui me restent à régler...mais je voulais tout de même le partager avec vous.
Bonne écoute et merci de vos commentaires.
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Re: Le fil de Mathys : Danse Fantastique No. 2 (Valse) de Chostakovitch
Très bien et belle image. Merci du partage.
Re: Le fil de Mathys : Danse Fantastique No. 2 (Valse) de Chostakovitch
Merci pour cette vidéo. Beaucoup de bonnes choses...
Pour une fois, ce qui serait très intéressant et si bien sûr tu le souhaites, serait que tu nous dises quels sont d’après toi les choses à améliorer.
Pour une fois, ce qui serait très intéressant et si bien sûr tu le souhaites, serait que tu nous dises quels sont d’après toi les choses à améliorer.
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Re: Le fil de Mathys : Prélude et Fugue No. 2 en do mineur BWV 847 de J-S Bach - Mathys, le 30/08/2018
Merci pour ton écoute OKAY.
Sur le prélude
-Avant le Presto : ma position n'est pas assez droite, les accents sont un peu esclaffés (il vaudrait mieux baisser le volume à l'intérieur de chaque séquence dans les mesures afin d'avoir des accents moins agressifs), la synchronisation n'est pas toujours régulière, le rythme gagnerait en stabilité, quelques pertes d'énergie car je suis trop tendu (mal au poignet).
-Presto du prélude : mal synchronisé (MG/MD) et pas assez énergique.
Pour la fugue : Les lourrés sont parfois piqués, manque un peu d'énergie (quelques notes trainent), cela pourrait plus chanter et certaines notes manquent d'un son plein sur des passages de doigts difficiles.
Voilà ce que j'en pense, 2 mois après l'avoir enregistré.
Mathys
Sur le prélude
-Avant le Presto : ma position n'est pas assez droite, les accents sont un peu esclaffés (il vaudrait mieux baisser le volume à l'intérieur de chaque séquence dans les mesures afin d'avoir des accents moins agressifs), la synchronisation n'est pas toujours régulière, le rythme gagnerait en stabilité, quelques pertes d'énergie car je suis trop tendu (mal au poignet).
-Presto du prélude : mal synchronisé (MG/MD) et pas assez énergique.
Pour la fugue : Les lourrés sont parfois piqués, manque un peu d'énergie (quelques notes trainent), cela pourrait plus chanter et certaines notes manquent d'un son plein sur des passages de doigts difficiles.
Voilà ce que j'en pense, 2 mois après l'avoir enregistré.
Mathys
Re: Le fil de Mathys : Prélude et Fugue No. 2 en do mineur BWV 847 de J-S Bach - Mathys, le 30/08/2018
Merci pour cette analyse. Oui c'est assez lucide... bien que je ne vois pas trop de problème dans ta position. Ce que tu appelles énergie est assez difficile à gérer de manière si globale, car en fait, il y a bien de l'énergie, mais parfois certaines notes perdent la vitesse d'attaque, en particulier à la main gauche. C'est aussi ça qui peut créer parfois les désynchronisations du prélude, et les quelques moments où on perd un rien la pulsation de la fugue.
Dans le prélude essaie du coup d'avoir bien conscience de deux choses que tu n'entends peut-être pas encore très bien. D'une part les intervalles de sixtes à l'intérieur (vraiment systématiquement). Et d'autre part le sens des modulations pour conduire le prélude. Pour le moment tu soignes les accents et l'égalité (c'est très bien), mais chaque mesure est jouée comme la précédente... il faut reprendre la structure chorale par 4 mesures, pour gérer la progression, les tensions, les détentes, choisir comment mener les choses pour commencer à construire une interprétation.
Dans la fugue, fais attention à être extrêmement clair sur toutes les entrées du sujet, il en manque quelques unes. Il faut aussi que tu choisisses bien les différentes textures que tu veux utiliser, et le toucher précis à mettre en face (les 2 ou 3 types de jeu que tu veux mettre en oeuvre ici). Lorsque tu essaies de jouer legato, ça te fait un peu trainer, et pour ça il faut que te recales les croches et articules plus vite (mettre "plus d'énergie" ne réglera pas ça précisément). En fait, tu peux essayer de chercher un son un peu plus incisif même lorsque tu chantes. La manière dont tu attaques la touche va décider le son, et avec ce son tu peux ensuite orienter la ligne de tes doubles croches. Faire les choses dans l'autre sens ne fonctionne pas vraiment...
Dans le prélude essaie du coup d'avoir bien conscience de deux choses que tu n'entends peut-être pas encore très bien. D'une part les intervalles de sixtes à l'intérieur (vraiment systématiquement). Et d'autre part le sens des modulations pour conduire le prélude. Pour le moment tu soignes les accents et l'égalité (c'est très bien), mais chaque mesure est jouée comme la précédente... il faut reprendre la structure chorale par 4 mesures, pour gérer la progression, les tensions, les détentes, choisir comment mener les choses pour commencer à construire une interprétation.
Dans la fugue, fais attention à être extrêmement clair sur toutes les entrées du sujet, il en manque quelques unes. Il faut aussi que tu choisisses bien les différentes textures que tu veux utiliser, et le toucher précis à mettre en face (les 2 ou 3 types de jeu que tu veux mettre en oeuvre ici). Lorsque tu essaies de jouer legato, ça te fait un peu trainer, et pour ça il faut que te recales les croches et articules plus vite (mettre "plus d'énergie" ne réglera pas ça précisément). En fait, tu peux essayer de chercher un son un peu plus incisif même lorsque tu chantes. La manière dont tu attaques la touche va décider le son, et avec ce son tu peux ensuite orienter la ligne de tes doubles croches. Faire les choses dans l'autre sens ne fonctionne pas vraiment...
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Re: Le fil de Mathys : Schumann, Fantasiestücke Opus 12, No.2 “Aufschwung”
Bonsoir, voici ma vidéo de la Fantasiestücke Opus 12, No.2 “Aufschwung” de Robert Schumann
Merci pour votre écoute et vos commentaires.
Mathys
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Mathys
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Re: Le fil de Mathys : Claude Debussy, Jardins sous la Pluie (Estampes)
Bonsoir.
Voici ma vidéo de cette belle pièce de Debussy : Jardins sous la Pluie (Estampes)
Bonne écoute.
Mathys
Voici ma vidéo de cette belle pièce de Debussy : Jardins sous la Pluie (Estampes)
Bonne écoute.
Mathys
Re: Le fil de Mathys : Claude Debussy, Jardins sous la Pluie (Estampes)
Bonjour,
J'avais déjà regardé une vidéo de Mathys, il y a longtemps, mais je n'avais pas commenté parce que ça me paraissait étrange de faire des remarques sur une vidéo d'enfant. Mais aujourd'hui je ne résiste pas, parce qu'il a grandi et que l'évolution est saisissante !
Alors bravo à Mathys pour ces Jardins si bien interprétés, c'est un plaisir à écouter. La posture au piano a bien évolué, c'est impressionnant. Il faudra sans doute alléger un peu le jeu pour un rendu encore plus parfait mais cela se fera de toute façon, en continuant le piano.
Bref, un grand bravo
J'avais déjà regardé une vidéo de Mathys, il y a longtemps, mais je n'avais pas commenté parce que ça me paraissait étrange de faire des remarques sur une vidéo d'enfant. Mais aujourd'hui je ne résiste pas, parce qu'il a grandi et que l'évolution est saisissante !
Alors bravo à Mathys pour ces Jardins si bien interprétés, c'est un plaisir à écouter. La posture au piano a bien évolué, c'est impressionnant. Il faudra sans doute alléger un peu le jeu pour un rendu encore plus parfait mais cela se fera de toute façon, en continuant le piano.
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Re: Le fil de Mathys : Claude Debussy, Jardins sous la Pluie (Estampes)
Bravo Mathys c'est très bien joué.
Bien sûr ton professeur te donne des directions d'interprétations, à travers lesquelles ta véritable nature musicale commence d'ailleurs à percer. Je ne te donnerai aucun conseil de détail, mais seulement celui de commencer à essayer de définir une ou deux caractéristiques de l'interprétation que tu donnes de ces Jardins sous la pluie et de réfléchir si cela correspond à l'idée que tu t'en fais. Ton niveau actuel commence à justifier que tu fasses ce type de démarche mentale. Quand on est très jeune on vit dans un environnement musical qui a tendance à donner beaucoup d'importance à l'aspect "maîtrise de l'instrument" (tu es en bonne voie dans cette direction), mais il faut sans cesse essayer de penser la musique comme une activité artistique. Tu le fais déjà mais je pense que tu peux commencer à mieux "coller" à l'idée que tu peux te faire des œuvres que tu interprètes (ton professeur te mettant à l'abri de grosses erreurs de compréhension.
PS. En parcourant cette page je viens de voir qu'Okay t'avais déjà sensibilisé à diverses questions qui se posent. Comme lui j'aurais aimé être plus "sensibilisé" à ces questions quand j'avais ton âge.
Bien sûr ton professeur te donne des directions d'interprétations, à travers lesquelles ta véritable nature musicale commence d'ailleurs à percer. Je ne te donnerai aucun conseil de détail, mais seulement celui de commencer à essayer de définir une ou deux caractéristiques de l'interprétation que tu donnes de ces Jardins sous la pluie et de réfléchir si cela correspond à l'idée que tu t'en fais. Ton niveau actuel commence à justifier que tu fasses ce type de démarche mentale. Quand on est très jeune on vit dans un environnement musical qui a tendance à donner beaucoup d'importance à l'aspect "maîtrise de l'instrument" (tu es en bonne voie dans cette direction), mais il faut sans cesse essayer de penser la musique comme une activité artistique. Tu le fais déjà mais je pense que tu peux commencer à mieux "coller" à l'idée que tu peux te faire des œuvres que tu interprètes (ton professeur te mettant à l'abri de grosses erreurs de compréhension.
PS. En parcourant cette page je viens de voir qu'Okay t'avais déjà sensibilisé à diverses questions qui se posent. Comme lui j'aurais aimé être plus "sensibilisé" à ces questions quand j'avais ton âge.
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Re: Le fil de Mathys : Claude Debussy, Jardins sous la Pluie (Estampes)
Que c'est beau !!!
Bravo
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Re: Le fil de Mathys : Claude Debussy, Jardins sous la Pluie (Estampes)
Bravo Mathys, on ne peut être que très impressionné par ta progression qui est flagrante à chaque nouvelle vidéo, de plus, l'effet avec le tableau de Monet et les feuilles qui s'envolent est vraiment très réussi, tout comme ton interprétation de ce Debussy, bien entendu.
Une question intéressée : tu fais ça avec quel logiciel de montage vidéo ?
Une question intéressée : tu fais ça avec quel logiciel de montage vidéo ?
C'est sympa de parler mais jouons maintenant...
http://www.youtube.com/user/andante5133
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Re: Le fil de Mathys : Claude Debussy, Jardins sous la Pluie (Estampes)
ça c'est de la musique.ça vit, ça respire, ça ondule de bas en haut ou de haut en bas suivant l'énergie du corps...Bonne contiuuation.
Mon dernier morceau sur soundcloud
https://soundcloud.com/user-123419479/confinements
https://soundcloud.com/user-123419479/confinements
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Re: Le fil de Mathys : Claude Debussy, Jardins sous la Pluie (Estampes)
Merci beaucoup Lazur pour ton écoute. J'ai encore beaucoup de travail pour alléger mon jeu, être plus dans le ressenti...Cela prendra beaucoup de temps.Lazur84 a écrit : ↑sam. 02 févr., 2019 21:50 Bonjour,
J'avais déjà regardé une vidéo de Mathys, il y a longtemps, mais je n'avais pas commenté parce que ça me paraissait étrange de faire des remarques sur une vidéo d'enfant. Mais aujourd'hui je ne résiste pas, parce qu'il a grandi et que l'évolution est saisissante !
Alors bravo à Mathys pour ces Jardins si bien interprétés, c'est un plaisir à écouter. La posture au piano a bien évolué, c'est impressionnant. Il faudra sans doute alléger un peu le jeu pour un rendu encore plus parfait mais cela se fera de toute façon, en continuant le piano.
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Re: Le fil de Mathys : Claude Debussy, Jardins sous la Pluie (Estampes)
Merci beaucoup JPS. J'ai encore beaucoup de chemin à faire pour trouver cette voie...JPS1827 a écrit : ↑sam. 02 févr., 2019 22:52 Bravo Mathys c'est très bien joué.
Bien sûr ton professeur te donne des directions d'interprétations, à travers lesquelles ta véritable nature musicale commence d'ailleurs à percer. Je ne te donnerai aucun conseil de détail, mais seulement celui de commencer à essayer de définir une ou deux caractéristiques de l'interprétation que tu donnes de ces Jardins sous la pluie et de réfléchir si cela correspond à l'idée que tu t'en fais. Ton niveau actuel commence à justifier que tu fasses ce type de démarche mentale. Quand on est très jeune on vit dans un environnement musical qui a tendance à donner beaucoup d'importance à l'aspect "maîtrise de l'instrument" (tu es en bonne voie dans cette direction), mais il faut sans cesse essayer de penser la musique comme une activité artistique. Tu le fais déjà mais je pense que tu peux commencer à mieux "coller" à l'idée que tu peux te faire des œuvres que tu interprètes (ton professeur te mettant à l'abri de grosses erreurs de compréhension.
PS. En parcourant cette page je viens de voir qu'Okay t'avais déjà sensibilisé à diverses questions qui se posent. Comme lui j'aurais aimé être plus "sensibilisé" à ces questions quand j'avais ton âge.
Mathys