Hommages et portraits

[pianojar]

Hommage actuel avec les Variations sur un thème de Rachmaninoff de Mikhail Pletnev
https://www.youtube.com/watch?v=Vn_rxmu ... 19&list=WL

[pianojar]

Paganini encore et toujours avec ces redoutables études op 47b d'Ignaz Friedman (si le coeur (et surtout les doigts) vosu en dit la partition est sur IMSLP)
https://www.youtube.com/watch?v=DquZa8aKE3I

[pianojar]

Joaquin Nin : voici un sud-américain qui a écrit un très bel hommage à Claude Debussy au piano avec son "Message à Claude Debussy (esquisse symphonique)" dont voici l'épigraphe
"Lorsque les yeux de Claude Debussy se fermèrent à jamais sur la nuit de la mort, une soudaine angoisse vint répandre au coeur des musiciens d'Espagne une inapaisable nostalgie"

On peut écouter la pièce dans l'émission de ce matin sur France Musique
https://www.francemusique.fr/emissions/ ... atie-35266

[Presto]

hommage de Liszt à Mendelssohn 4 ans après sa disparition ?

https://youtu.be/wveApQy-Tnc?t=2m35s
(Paganini 6, c'est fou ce que les compressions peuvent faire de mal aux enregistrements, achetez-vous le CD !)


https://youtu.be/EqDGB6lGlxM?t=10m30s
(Variations sérieuses, ouarf, ça c'est du beau !)

[pianojar]

Déjà cité, Alexandre Rosenblatt, ici dans ce curieux hommage en forme de patchwork à Franz Liszt
Liszt fantasy

[pianojar]

Allez cela fait longtemps que l'on n'a pas rajouté de nouvelle pièce
Léon Orthel / 2 hommages en forme d'étude op 40 (Debussy & Ravel)
Orthel 2 hommages en forme d'étude op 40

[pianojar]

Toujours l'inusable thème de Paganini dans une version peu connue de Mark Hambourg (avec partition)
Variations sur un thème de Paganini

[nox]

Tiens c'est marrant, je suis tombé dessus au hasard de mes écoutes pas plus tard qu'hier !
Pas le gros coup de foudre, mais ça se défend bien

[pianojar]

Sûr que ce n'est pas Brahms ou Rachmaninoff, plutôt pour les inconditionnels du thème !

[Presto]

C'est en écoutant ça qu'on mesure le génie de Liszt ou de Brahms ! même si c'est remarquablement joué.

[nox]

Ce n'est pas vraiment un hommage, mais une influence très intéressante : j'ai toujours considéré le jeune Chopin comme une sorte d'extraterrestre, tellement il me semble y avoir un fossé entre ses premières oeuvres et les autres oeuvres de son temps.
Je découvre avec surprise ce qui me semble être un lien assez net - mais peut être que j'exagère - avec l'oeuvre de Ferdinand Herold, et tout particulièrement son 4ème concerto pour piano.

Plusieurs particularités de l'Allegro me rappellent furieusement le concerto en mi mineur de Chopin.
Le thème du Rondo me rappelle par certains égards la très belle introduction du Krakowiak de Chopin (ambiance très "planante", incursion très rapide du fa# mineur alors que le début est en Mi Majeur, comme on passe rapidement en sol mineur après du Fa Majeur dans le Krakowiak).


Belle découverte par ailleurs que ce compositeur, que je m'en vais d'ailleurs poster en parallèle dans le fil des Coups de coeur.

J'en profite par ailleurs pour remettre ici la "citation" très explicite de l'Hommage à Rameau de Debussy dans le Gibet de Ravel

[jean-séb]

Je sais mal juger des parentés entre compositeurs, mais ce qui est certain, c'est que la musique de Hérold vaut largement la redécouverte qu'on en fait. Il y a eu, vers la même époque que Chopin, pléthore d'excellents concertos pour piano, pas forcément très novateurs, mais toujours très mélodiques et brillants, que ce soit Hérold, Moscheles, Field, Steibelt, Czerny et maints autres compositeurs que l'indispensable série de CD "Romantic piano concerto" chez Hypérion a permis de découvrir ou redécouvrir avec ravissement. Chopin n'a eu qu'à s'inscrire dans ce mouvement déjà bien lancé. Sans doute l'a-t-il fait avec encore un peu plus de génie que les autres, mais France-Musique rappelait ce matin, dans une émission consacrée à Claudio Arrau, que celui-ci déplorait qu'en Allemagne, on ne considérât Chopin que comme une compositeur de salon, mais pas comme un compositeur sérieux, et que beaucoup de chefs allemands ignorassent presque tout de Chopin.
Il te reste à travailler les sonates de Hérold disponibles sur IMSLP. Là, on mesure quand même mieux la distance qui sépare le piano de Chopin de celui d'Hérold, tout plaisant que soit celui-ci.