Et votre année en piano ?
- Arabesque44
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Re: Et votre année en piano ?
Mon piano a fêté son 1er anniversaire au mois de mai (et moi, mes deux années de reprise)
Il commence à se stabiliser, les visites de l'accordeur s'espacent. Je l'ai déplacé dans la pièce, et il sonne encore mieux ainsi.
J'ai réorganisé ma vie autour du piano, je peux le dire, allant même jusqu'à déménager (courant 2014) c'est donc surtout en 2015 que j'ai pu apprécier tous ces changements .
Le piano m'occupe de 2 à 3 h par jour, autant dire que je n'ai pas assez de temps pour écouter et découvrir de nouvelles œuvres, de nouveaux interprètes.
"Travailler pendant qu'il fait jour" ...C'est une expression de mon cher Schumann, qui pressentait sa fin terrible et prématurée. Mon temps au piano, du moins celui où je peux encore progresser, n'est pas infini, alors j'en profite au maximum.( mais rassurez-vous, aucune idée noire en ce qui me concerne juste de la lucidité sereine!)
J'ai encore le sentiment de bien progresser, et durant cette année j'ai découvert les vertus du congélateur. (expression de Okay je crois! ) Pouvoir jouer correctement après quelques séances de "décongélation" ce qui résistait il y a un an, m'incite désormais à ne pas trop insister quand un morceau "plafonne": je le reprendrai plus tard, le travail n'aura pas été vain!( et hop! 1er mvt Pathétique, étude de Chopin op 25 n°2 et 20 ème concerto de Mozart: au frigo!à ressortir fin 2016)
Année bien riche en évènements autour du piano: rencontres avec des PMistes, 2 stages. Je peux désormais jouer un peu plus facilement en public, ça s'améliore doucement, et j'essaie d'apprendre "par coeur"
Bach et Schumann restent mes préférés, mais j'ai fait de la place aussi à Debussy, Chopin, Mozart, Beethoven...
Il commence à se stabiliser, les visites de l'accordeur s'espacent. Je l'ai déplacé dans la pièce, et il sonne encore mieux ainsi.
J'ai réorganisé ma vie autour du piano, je peux le dire, allant même jusqu'à déménager (courant 2014) c'est donc surtout en 2015 que j'ai pu apprécier tous ces changements .
Le piano m'occupe de 2 à 3 h par jour, autant dire que je n'ai pas assez de temps pour écouter et découvrir de nouvelles œuvres, de nouveaux interprètes.
"Travailler pendant qu'il fait jour" ...C'est une expression de mon cher Schumann, qui pressentait sa fin terrible et prématurée. Mon temps au piano, du moins celui où je peux encore progresser, n'est pas infini, alors j'en profite au maximum.( mais rassurez-vous, aucune idée noire en ce qui me concerne juste de la lucidité sereine!)
J'ai encore le sentiment de bien progresser, et durant cette année j'ai découvert les vertus du congélateur. (expression de Okay je crois! ) Pouvoir jouer correctement après quelques séances de "décongélation" ce qui résistait il y a un an, m'incite désormais à ne pas trop insister quand un morceau "plafonne": je le reprendrai plus tard, le travail n'aura pas été vain!( et hop! 1er mvt Pathétique, étude de Chopin op 25 n°2 et 20 ème concerto de Mozart: au frigo!à ressortir fin 2016)
Année bien riche en évènements autour du piano: rencontres avec des PMistes, 2 stages. Je peux désormais jouer un peu plus facilement en public, ça s'améliore doucement, et j'essaie d'apprendre "par coeur"
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- Nick Borderline
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Re: Et votre année en piano ?
Bravo pour ta passion et engagement Arabesque, tu peux être fière de ce que tu as accompli en peu de temps ! Une grande année 2016 à toi et ceux qui t'entourent dont ton ami Bechstein bien sûrArabesque44 a écrit :mes deux années de reprise
Nick Borderline https://www.youtube.com/channel/UC2DNVl ... y2w/videos
Re: Et votre année en piano ?
Je lis tous vos commentaires charge's en emotion. Ce qui a le plus change' pour moi au piano en 2015, c'est peut etre que je suis davantage "connecte' '" a la musique. J'ai davantage d'emotions en jouant de la musique que les annees precedentes, et plus de plaisir je crois.
Sur le plan technique, j'ai ete' pas mal obsede' par le phrase'. Quand j'ai un phrase' qui me convient dans la tete, j'arrive a le jouer, mais decouvrir ou m'approprier mentalement un phrase' que j'entends reste tres lent. Je continue a travailler a un rythme de fourmi, genre une page par mois (une quinzaine d'heures), pour obtenir quelque chose de satisfaisant. Les annees passent et le rythme d'acquisition des morceaux reste le meme. Il me faut encore de nombreuses repetitions pour obtenir un phrase' adequat. Le processus reste "au feeling" sans que j'ai pu degager de methode pour accelerer la decouverte d'un phrase' qui chante un peu.
Sur le plan technique, j'ai ete' pas mal obsede' par le phrase'. Quand j'ai un phrase' qui me convient dans la tete, j'arrive a le jouer, mais decouvrir ou m'approprier mentalement un phrase' que j'entends reste tres lent. Je continue a travailler a un rythme de fourmi, genre une page par mois (une quinzaine d'heures), pour obtenir quelque chose de satisfaisant. Les annees passent et le rythme d'acquisition des morceaux reste le meme. Il me faut encore de nombreuses repetitions pour obtenir un phrase' adequat. Le processus reste "au feeling" sans que j'ai pu degager de methode pour accelerer la decouverte d'un phrase' qui chante un peu.
Modifié en dernier par leLama le lun. 04 janv., 2016 16:14, modifié 1 fois.
Re: Et votre année en piano ?
Je ne me souviens pas avoir fait autant de piano que cette année depuis bien longtemps, et 2016 est parti sur des bases encore plus élevées au niveau des engagements. Cela a surtout été la découverte que le piano pouvait être un inestimable compagnon dans les moments difficiles, alors que je pensais jusqu’alors ne pouvoir jouer que lorsque ça n’allait pas trop mal par ailleurs. Grande révélation qui rend la musique encore plus précieuse, car elle a beaucoup contribué à me tenir debout les premiers mois de 2015. Je crois aussi y avoir progressé sur plusieurs registres (précision, contrôle du son, trac), et le forum n’y est pas du tout étranger. 2015 a du voir exploser mon taux de messages quotidiens !
Je me souviens d’un fil de début d’année qui nous invitait à indiquer nos projets pour l’année à venir. Je crois que je n’ai absolument rien réalisé de ce que j’avais annoncé. Rien du tout. J'ai fait complètement autre chose. Force est de constater que l’envie du moment a prédominé tout au long de l’année. Souvenons nous que le pianiste amateur a l’immense chance de jouer ce qu’il a envie lorsqu’il en a envie. C’est peut-être évident pour nous, mais prépondérant pour que le plaisir de la pratique instrumentale se perpétue.
Petite rétrospective.
J’ai commencé l’année en apprenant la sonate pour violoncelle et piano de Rachmaninov, pour découvrir dès février que je ne la jouerai pas. Pas grave, ça m’a copieusement occupé et peut-être qu’un jour je la jouerai. Les Grands Amateurs sont vite arrivés, avec au programme une fugue de Bach, la 3e sonate de Prokofiev, la 4e de Scriabine (que je n’ai jamais jouée à cette occasion) et la Rhapsodie Espagnole de Liszt. Avant le concours je saturais de mes morceaux, alors j’ai repris Iberia quelques temps pour changer d’air et jeté mon dévolu sur le 3e cahier, dégrossi à ce moment. Après la finale, je tente le concours Opus Yvelines et me fait sortir sans surprise au premier tour. Pour l’occasion, je reprends Prokofiev et Liszt qui sont bien chauds, et décongèle le 1er mouvement de l’opus 111, Ondine de Debussy, l’opus 25 n°11 ainsi que la Polonaise-Fantaisie de Chopin. Après ça, l’envie de monter l’opus 25 de Chopin en entier, qui m’avait déjà habitée l’été 2014 me reprend. Je me mets dans les doigts avant l’été les quelques Etudes jamais apprises. Fin mai je joue 4 Etudes et le 3e Impromptu, et en juin j’en joue 8. C’est là que je me dis que ça pourrait constituer un pari quitte ou double pour les Grands Amateurs 2016, et ne tarde pas à m’inscrire. Puis arrive une semaine parisienne caniculaire en Juillet, où je me souviens avoir appris El Albaicin sous le ventilateur, pour le jouer début Août. Plus vrai qu nature. Plus tard en Août, j’apprends le Contrepoint 4 de l’Art de la Fugue et finalise péniblement Lavapiés pour le jouer à l’automne. En septembre, j’apprends le 1er mouvement du 2e concerto de Rachmaninov (je le savais déjà par cœur, mais ne l’avais jamais travaillé) pour la réunion PM à deux pianos, sur la suggestion de nox. Puis retour du travail sur les Etudes que je perfectionne un peu, pour en jouer une dizaine début Novembre. En novembre, j’apprends la sonate K332 de Mozart pour la jouer début décembre. Et l’année se termine avec l’opus 101 de Beethoven, entamée sur un coup de tête un peu avant ce concert. Je la jouerai ce vendredi. Nous voilà déjà en 2016. Happy New Year.
Je me souviens d’un fil de début d’année qui nous invitait à indiquer nos projets pour l’année à venir. Je crois que je n’ai absolument rien réalisé de ce que j’avais annoncé. Rien du tout. J'ai fait complètement autre chose. Force est de constater que l’envie du moment a prédominé tout au long de l’année. Souvenons nous que le pianiste amateur a l’immense chance de jouer ce qu’il a envie lorsqu’il en a envie. C’est peut-être évident pour nous, mais prépondérant pour que le plaisir de la pratique instrumentale se perpétue.
Petite rétrospective.
J’ai commencé l’année en apprenant la sonate pour violoncelle et piano de Rachmaninov, pour découvrir dès février que je ne la jouerai pas. Pas grave, ça m’a copieusement occupé et peut-être qu’un jour je la jouerai. Les Grands Amateurs sont vite arrivés, avec au programme une fugue de Bach, la 3e sonate de Prokofiev, la 4e de Scriabine (que je n’ai jamais jouée à cette occasion) et la Rhapsodie Espagnole de Liszt. Avant le concours je saturais de mes morceaux, alors j’ai repris Iberia quelques temps pour changer d’air et jeté mon dévolu sur le 3e cahier, dégrossi à ce moment. Après la finale, je tente le concours Opus Yvelines et me fait sortir sans surprise au premier tour. Pour l’occasion, je reprends Prokofiev et Liszt qui sont bien chauds, et décongèle le 1er mouvement de l’opus 111, Ondine de Debussy, l’opus 25 n°11 ainsi que la Polonaise-Fantaisie de Chopin. Après ça, l’envie de monter l’opus 25 de Chopin en entier, qui m’avait déjà habitée l’été 2014 me reprend. Je me mets dans les doigts avant l’été les quelques Etudes jamais apprises. Fin mai je joue 4 Etudes et le 3e Impromptu, et en juin j’en joue 8. C’est là que je me dis que ça pourrait constituer un pari quitte ou double pour les Grands Amateurs 2016, et ne tarde pas à m’inscrire. Puis arrive une semaine parisienne caniculaire en Juillet, où je me souviens avoir appris El Albaicin sous le ventilateur, pour le jouer début Août. Plus vrai qu nature. Plus tard en Août, j’apprends le Contrepoint 4 de l’Art de la Fugue et finalise péniblement Lavapiés pour le jouer à l’automne. En septembre, j’apprends le 1er mouvement du 2e concerto de Rachmaninov (je le savais déjà par cœur, mais ne l’avais jamais travaillé) pour la réunion PM à deux pianos, sur la suggestion de nox. Puis retour du travail sur les Etudes que je perfectionne un peu, pour en jouer une dizaine début Novembre. En novembre, j’apprends la sonate K332 de Mozart pour la jouer début décembre. Et l’année se termine avec l’opus 101 de Beethoven, entamée sur un coup de tête un peu avant ce concert. Je la jouerai ce vendredi. Nous voilà déjà en 2016. Happy New Year.
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Re: Et votre année en piano ?
Peux-tu stp me donner la recette pour connaître un morceau par coeur sans l'avoir jamais "travaillé" ?? Bon, j'imagine que la nuance est dans ce que tu entends par "travailler"... ??Okay a écrit :En septembre, j’apprends le 1er mouvement du 2e concerto de Rachmaninov (je le savais déjà par cœur, mais ne l’avais jamais travaillé).
C'est sympa de parler mais jouons maintenant...
http://www.youtube.com/user/andante5133
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Re: Et votre année en piano ?
Époustouflant...... La preuve de l'inégalité tout à fait riche et productive qui règne sur le genre humain !!!!
Nous ne possédons pas tous des congélateurs ou des greniers, ou même des congélateurs dans nos greniers.....
Ce message d' Okay montre me semble-t-il combien la mise en situation est bénéfique et motrice.
Chacun à son échelle peut sentir la mise en mouvement essentielle qui permet d'avancer et de prendre confiance. En tous les cas bravo pour cette dynamique absolument fulgurante !!!!
Nous ne possédons pas tous des congélateurs ou des greniers, ou même des congélateurs dans nos greniers.....
Ce message d' Okay montre me semble-t-il combien la mise en situation est bénéfique et motrice.
Chacun à son échelle peut sentir la mise en mouvement essentielle qui permet d'avancer et de prendre confiance. En tous les cas bravo pour cette dynamique absolument fulgurante !!!!
Sylvie Piano http://courspianocollectif.com/
Re: Et votre année en piano ?
Jouer en boucle - nécessairement bien mal - sans se poser la moindre question, sans connaitre de doigtés. Avancer coûte que coûte dans le morceau jusqu'à la double-barre. Et recommencer, encore et encore, inlassablement. A force ça rentre. Que de la mémoire kinesthésique, et en plus mauvaise.Spianissimo a écrit :Peux-tu stp me donner la recette pour connaître un morceau par coeur sans l'avoir jamais "travaillé" ??
C'est une méthode assez catastrophique, mais je me suis rentré beaucoup de choses dans la tête comme ça plus jeune. La bonne méthode il me semble, c'est la mémorisation en tant que conséquence d'un travail intelligent qui n'est pas trop basé sur la répétition, ce qui permet de faire une pierre deux coups et surtout de ne pas avoir à désapprendre (chronophage, décourageant parfois).
Clairement, ça joue beaucoup.sylvie piano a écrit : la mise en situation est bénéfique et motrice.
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Re: Et votre année en piano ?
Petite n'est peut être pas l'adjectif adapté Bravo en tout cas Okay de servir aussi passionnément la musique. Sachant que tu as un autre boulot par ailleurs, c'est d'autant impressionnant.Okay a écrit :Petite rétrospective.
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Re: Et votre année en piano ?
Au niveau qui est le tien, lorsque tu progresses, trouves-tu que cela provient de degrés d'approfondissement de tel aspect, ou bien de changements de "paradigmes" ? ou bien de la découvertes de nouvelles choses ?Okay a écrit :Je crois aussi y avoir progressé sur plusieurs registres (précision, contrôle du son, trac), et le forum n’y est pas du tout étranger.
Re: Et votre année en piano ?
Je crois que je vais laisser tomber le piano, moi.Okay a écrit :Petite rétrospective.
J’ai commencé l’année en apprenant la sonate pour violoncelle et piano de Rachmaninov, pour découvrir dès février que je ne la jouerai pas. Pas grave, ça m’a copieusement occupé et peut-être qu’un jour je la jouerai. Les Grands Amateurs sont vite arrivés, avec au programme une fugue de Bach, la 3e sonate de Prokofiev, la 4e de Scriabine (que je n’ai jamais jouée à cette occasion) et la Rhapsodie Espagnole de Liszt. Avant le concours je saturais de mes morceaux, alors j’ai repris Iberia quelques temps pour changer d’air et jeté mon dévolu sur le 3e cahier, dégrossi à ce moment. Après la finale, je tente le concours Opus Yvelines et me fait sortir sans surprise au premier tour. Pour l’occasion, je reprends Prokofiev et Liszt qui sont bien chauds, et décongèle le 1er mouvement de l’opus 111, Ondine de Debussy, l’opus 25 n°11 ainsi que la Polonaise-Fantaisie de Chopin. Après ça, l’envie de monter l’opus 25 de Chopin en entier, qui m’avait déjà habitée l’été 2014 me reprend. Je me mets dans les doigts avant l’été les quelques Etudes jamais apprises. Fin mai je joue 4 Etudes et le 3e Impromptu, et en juin j’en joue 8. C’est là que je me dis que ça pourrait constituer un pari quitte ou double pour les Grands Amateurs 2016, et ne tarde pas à m’inscrire. Puis arrive une semaine parisienne caniculaire en Juillet, où je me souviens avoir appris El Albaicin sous le ventilateur, pour le jouer début Août. Plus vrai qu nature. Plus tard en Août, j’apprends le Contrepoint 4 de l’Art de la Fugue et finalise péniblement Lavapiés pour le jouer à l’automne. En septembre, j’apprends le 1er mouvement du 2e concerto de Rachmaninov (je le savais déjà par cœur, mais ne l’avais jamais travaillé) pour la réunion PM à deux pianos, sur la suggestion de nox. Puis retour du travail sur les Etudes que je perfectionne un peu, pour en jouer une dizaine début Novembre. En novembre, j’apprends la sonate K332 de Mozart pour la jouer début décembre. Et l’année se termine avec l’opus 101 de Beethoven, entamée sur un coup de tête un peu avant ce concert. Je la jouerai ce vendredi. Nous voilà déjà en 2016. Happy New Year.
Re: Et votre année en piano ?
On joue mieux quand on aime. Et sauf révolution de son part ou erreur du mien, il y a beaucoup de Bach qu'Okay ne joue pas et/ou qu'il n'aime pas, et tu sais, chez Bach, il y a quoi faire. Pas d'excuse, Mievoassumer.
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Re: Et votre année en piano ?
Je ne sais pas trop ce que Bach vient faire là dedans, mais pas de révolution de mon côté. Peut-être parce que j'ai dit que je jouais ce que j'aimais. J'en joue en effet très peu, et en jouer davantage ne fait pas partie des résolutions 2016. D'ailleurs je ne suis pas ami avec ce concept de bonnes résolutions, je n'en prends jamais. Ou bien je n'aime pas jouer ce que je joue mal. Et Bach est pour moi le compositeur le plus difficile de tous, donc je l'évite peut-être.
Le changement de paradigme le plus fondamental a été la quasi généralisation de l'articulation dans mon travail, mais c'était il y a plus de 15 ans. Et ensuite je mettrais ce que j'appelle l'inversion du rapport son/moyens, ça fait peut-être 2-3 ans. Je suis désormais convaincu que tout part du son, et que les moyens employés ne viennent que servir un projet sonore. Auparavant, je pensais que le son était la conséquence de la technique alors que c'est l'option technique qui est la conséquence du son désiré. Je suis beaucoup plus sensible à un son pas très dégrossi.
Le degré d'approfondissement le plus important, sur les choses générales, a été le renforcement du principe d'intention. Il y a plein de choses que je jouais avec peu ou pas d'intentions travaillées. C'est encore bien insuffisant, mais je pense à présent que la sécurité technique provient essentiellement de la quantité d'intentions, ainsi que de leur verbalisation. Partout où l'on n'a pas décidé ce qu'on faisait (un doigté, une sonorité, une position, un phrasé, une inflexion, une pédale, des plans sonores, etc), on laisse une marge d'insécurité aux caprices du hasard. C'est pour ça qu'on fait des fausses notes aléatoires, ou qu'un jour un passage qui ne posait pas de problème ne passera pas. Outre une meilleure sécurité, ça réduit incroyablement le temps nécessaire pour monter une oeuvre. Lorsqu'on joue sans suivre de décisions, on n'améliore rien à part des réflexes.
Faire plein de choix préalables ne conduit pas forcément a produire un jeu figé où tout est prévisible. On peut avoir des intentions très précises lors du travail, puis en faire des semi-automatismes, qu'on oublie pour l'essentiel lorsqu'on joue en public. Mais le cas échéant, on a toujours quelque chose à quoi se raccrocher. Je pense que cette quantité d'intentions a été le point où j'ai le plus progressé ces derniers temps, je prévois nettement plus de choses que lorsque j'étais ado. J'ai réalisé ça dans Mozart il y a deux mois, en prenant conscience que j'avais pris minimum 2-3 décisions sur chacune des mesures des 3 mouvements (au fait, c'est aussi une clé du par-coeur car la décision est une démarche active). Alors qu'avant, il pouvait se passer plusieurs lignes sans choix. J'ignore si c'est le cas, mais je pense que mon oreille a aussi progressé, car je suis beaucoup plus insatisfait qu'avant de mes prestations, tandis que je trouve mes enregistrements anciens encore pires qu'à l'époque.
Et parmi les découvertes, il y a deux grandes choses. La première c'est ce que j'appelle le jeu tout-terrain, et la possibilité de le solliciter presque sur commande (c'est encore difficile mais ça vient). Ce n'est pas le plus riche, mais ça rend de sacrés services pour débuter une oeuvre et pour égaliser les doigts. Il s'agit d'une combinaison entre une certaine manière d'articuler vivement, et de garder les doigts très près des touches. L'autre découverte, qui date de cette année, a été l'allègement du toucher. J'ai découvert que ça m'était indispensable en ressentant des tensions voire douleurs après 2 ou 3 Etudes de Chopin. Ca m'a forcé a réfléchir car quelque chose clochait nécessairement. J'ai alors réalisé qu'il était possible de jouer de manière beaucoup plus économe que tout ce que je pouvais imaginer... tout en continuant à trouver le fond de la touche. On touche presque au changement de paradigme, car en changeant ça, j'ai pu en peu de temps supprimer l'essentiel de la fatigue et jouer deux fois de suite 12 Etudes (je dois encore surveiller, mais ça devient plus naturel). C'est un peu la quête du "facilement" instruit par Chopin, sorte de Graal qui restera inaccessible mais dont il est désormais possible d'approcher certains contours.
Question difficile. J'ai envie de dire les trois, mais à des degrés différents. Mais c'est normal car on ne change pas de paradigme souvent, voire quasiment jamais.BluePhoenix05 a écrit :lorsque tu progresses, trouves-tu que cela provient de degrés d'approfondissement de tel aspect, ou bien de changements de "paradigmes" ? ou bien de la découvertes de nouvelles choses ?
Le changement de paradigme le plus fondamental a été la quasi généralisation de l'articulation dans mon travail, mais c'était il y a plus de 15 ans. Et ensuite je mettrais ce que j'appelle l'inversion du rapport son/moyens, ça fait peut-être 2-3 ans. Je suis désormais convaincu que tout part du son, et que les moyens employés ne viennent que servir un projet sonore. Auparavant, je pensais que le son était la conséquence de la technique alors que c'est l'option technique qui est la conséquence du son désiré. Je suis beaucoup plus sensible à un son pas très dégrossi.
Le degré d'approfondissement le plus important, sur les choses générales, a été le renforcement du principe d'intention. Il y a plein de choses que je jouais avec peu ou pas d'intentions travaillées. C'est encore bien insuffisant, mais je pense à présent que la sécurité technique provient essentiellement de la quantité d'intentions, ainsi que de leur verbalisation. Partout où l'on n'a pas décidé ce qu'on faisait (un doigté, une sonorité, une position, un phrasé, une inflexion, une pédale, des plans sonores, etc), on laisse une marge d'insécurité aux caprices du hasard. C'est pour ça qu'on fait des fausses notes aléatoires, ou qu'un jour un passage qui ne posait pas de problème ne passera pas. Outre une meilleure sécurité, ça réduit incroyablement le temps nécessaire pour monter une oeuvre. Lorsqu'on joue sans suivre de décisions, on n'améliore rien à part des réflexes.
Faire plein de choix préalables ne conduit pas forcément a produire un jeu figé où tout est prévisible. On peut avoir des intentions très précises lors du travail, puis en faire des semi-automatismes, qu'on oublie pour l'essentiel lorsqu'on joue en public. Mais le cas échéant, on a toujours quelque chose à quoi se raccrocher. Je pense que cette quantité d'intentions a été le point où j'ai le plus progressé ces derniers temps, je prévois nettement plus de choses que lorsque j'étais ado. J'ai réalisé ça dans Mozart il y a deux mois, en prenant conscience que j'avais pris minimum 2-3 décisions sur chacune des mesures des 3 mouvements (au fait, c'est aussi une clé du par-coeur car la décision est une démarche active). Alors qu'avant, il pouvait se passer plusieurs lignes sans choix. J'ignore si c'est le cas, mais je pense que mon oreille a aussi progressé, car je suis beaucoup plus insatisfait qu'avant de mes prestations, tandis que je trouve mes enregistrements anciens encore pires qu'à l'époque.
Et parmi les découvertes, il y a deux grandes choses. La première c'est ce que j'appelle le jeu tout-terrain, et la possibilité de le solliciter presque sur commande (c'est encore difficile mais ça vient). Ce n'est pas le plus riche, mais ça rend de sacrés services pour débuter une oeuvre et pour égaliser les doigts. Il s'agit d'une combinaison entre une certaine manière d'articuler vivement, et de garder les doigts très près des touches. L'autre découverte, qui date de cette année, a été l'allègement du toucher. J'ai découvert que ça m'était indispensable en ressentant des tensions voire douleurs après 2 ou 3 Etudes de Chopin. Ca m'a forcé a réfléchir car quelque chose clochait nécessairement. J'ai alors réalisé qu'il était possible de jouer de manière beaucoup plus économe que tout ce que je pouvais imaginer... tout en continuant à trouver le fond de la touche. On touche presque au changement de paradigme, car en changeant ça, j'ai pu en peu de temps supprimer l'essentiel de la fatigue et jouer deux fois de suite 12 Etudes (je dois encore surveiller, mais ça devient plus naturel). C'est un peu la quête du "facilement" instruit par Chopin, sorte de Graal qui restera inaccessible mais dont il est désormais possible d'approcher certains contours.
Re: Et votre année en piano ?
C'est formidablement educative de lire tout ça, merci Okay. Tu vois, Mieuvotar, au contraire, comment peut-on décrocher quand on a les clés pour l'avenir mises devant nous comme ça ?
Je sais ce que c'est de travailler un morceau et tout d'un coup de t'écouter jouer mieux non seulement le morceau mais tout le tralalalalala. Dans mon cas c'était le mouvement lent de 3ème sonate (tu as joué la sonate entière) et l'étude violoncelle (tu joues tout opus 25). Alors je sais que Mieuvotar aime Bach et aime jouer Bach, et qu'avec Bach, on ne prend pas trop de risques que tu joues un avant autre personne sauf quand tu n'as pas de choix comme le concours.Okay a écrit :Je ne sais pas trop ce que Bach vient faire là dedans, mais pas de révolution de mon côté. Peut-être parce que j'ai dit que je jouais ce que j'aimais. J'en joue en effet très peu, et en jouer davantage ne fait pas partie des résolutions 2016. D'ailleurs je ne suis pas ami avec ce concept de bonnes résolutions, je n'en prends jamais.
Pour Mieuvotar je veux bien mettre à coté mon habitude de dissuader les gens de jouer Bach : tu trouves le plus difficile de tout parce que sa musique ne te parle pas beaucoup, mais pour les fans de Bach, ce n'est pas le plus difficile de tout. Juste un exemple bête, tu ne peux pas dire qu'une Invention de Bach est plus difficile qu'une étude de Chopin. (Là j'ai mis 2 euros dans la machine, si tu n'es pas d'accord avec moi, c'est sûr que Nox ou un autre viendra te disputer.) Mais je sais que tu joues très bien Bach les rares fois que tu t'y mets, j'ai mes informations d'une source très fiable, pianiste très talentueux, fan de Bach et le concours, témoin de ta prestation que j'étais contente de rater ainsi que 12 autres morceaux de Bach. Combien de fois de temps en plus tu as mis parce que tu ne l'aimais pas beaucoup, il n'y a que toi qui peux nous dire...Ou bien je n'aime pas jouer ce que je joue mal. Et Bach est pour moi le compositeur le plus difficile de tous, donc je l'évite peut-être.
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Re: Et votre année en piano ?
J'avoue que ceci me gène un peu, et surtout je ne comprends pas tout à fait. A moins que cet effet soit encore plus important si on écoute sur un CD ou en concert un morceau travaillé. Mais dans ce cas là, autant systématiquement éviter d'écouter les pièces qu'on travaille.Lee a écrit :Je sais ce que c'est de travailler un morceau et tout d'un coup de t'écouter jouer mieux
Je ne peux pas savoir si sa musique me parle plus ou moins qu'aux autres, mais en tout cas j'ai l'impression de tout à fait la comprendre, et elle peut aussi me toucher. C'est HS, mais j'ai surtout du mal avec toutes les interprétations qui refusent un côté lyrique et le legato, ou lui donnent un côté précieux. J'ai l'impression que ça retire la substance de Bach.Lee a écrit :tu trouves le plus difficile de tout parce que sa musique ne te parle pas beaucoup, mais pour les fans de Bach, ce n'est pas le plus difficile de tout.
Non je ne peux pas, mais tu sais bien qu'en isolant deux types de pièces on peut tout dire. On peut aussi trouver des bouts de Liszt pas beaucoup plus compliqués que du Satie. Je parlais en général, et en vérité je ne pense pas me tromper beaucoup en affirmant que Bach est l'un des compositeurs les plus difficiles (voire le plus difficile) en général. Je ne pense pas que mon avis soit si personnel, bien que controversé vu tout le Bach qu'on joue et fait jouer. Pour préciser, c'est sûr que jouer les notes dans Bach est plus "facile" que dans une pièce romantique virtuose. Ensuite, pour lui donner son caractère d'évidence via un étagement des voix lisible, un phrasé et une égalité naturels, je trouve que ça demande un travail considérable et une très grosse technique. Bach ne supporte pas l'à peu près. C'est comme essayer de peindre dans le style Renaissance par rapport au style impressionniste. L'information picturale sur un Raphaël semble plus simple que sur un Monet car plus intelligible... je ne suis pas capable de tenir un pinceau et ma comparaison est peut-être débile - mais suis presque sûr que reproduire Raphaël n'est pas à la portée du premier peintre venu, tandis que peindre des Nymphéas crédibles ne doit pas être si terrible si on sait peindre (alors que les Nymphéas semblent plus "complexes" au regard). Rien de plus compliqué que l'épure.Lee a écrit :Juste un exemple bête, tu ne peux pas dire qu'une Invention de Bach est plus difficile qu'une étude de Chopin.
Je ne peux pas dire si ça me prend plus de temps parce que je l'aime moins (quand j'en travaille, je choisis quand même des pièces qui me plaisent vraiment) ou si parce que c'est (pour moi ?) objectivement plus exigeant que tout le reste.Lee a écrit :Combien de fois de temps en plus tu as mis parce que tu ne l'aimais pas beaucoup, il n'y a que toi qui peux nous dire...
Re: Et votre année en piano ?
Je crains d’avoir conduit à une certaine dérive dans ce fil… Non pas que vos échanges, Lee et Okay, ne soient pas intéressants, mais ils sortent quand même un peu du cadre du sujet, qui se voulait – enfin, je crois (après tout, Lee, tu le sais mieux que quiconque, tu en es l’auteure…) – assez simple : faire son bilan sur les 12 mois passés.
En fait, mon intervention se voulait une simple boutade, et non une porte d’entrée sur ce débat plus vaste qui vous avez entamé. C’est juste que je suis resté complètement abasourdi par la masse de travail monumentale abattue par Okay au cours de l’année. Je me suis senti tout petit petit en pensant à mes 4 ou 5 (courtes) pièces que j’essaye tant bien que mal de faire aboutir. Plutôt mal que bien d’ailleurs puisque terme de ces 12 mois je n’en ai encore aucune qui soit à peu près présentable.
La question n’était donc pas de savoir si je suis ou pas porté par l’amour de ce que je travaille (je crois bien l'être), si j’ai les clés ou pas, ou si je suis pro- ou anti-Bach. (D’ailleurs, je n’ai pas compris non plus pourquoi il est soudainement apparu ici. Au passage je plutôt pro d’ailleurs, ce qui ne me le rend pas du tout plus facile à travailler, bien au contraire même.) Ma question porterait plutôt sur le sujet de l’acharnement dans son apprentissage, quand on prend conscience de tout ce qui manque pour que celui-ci ait un but atteignable : le talent, le temps (ou plutôt la capacité à mieux gérer le temps qu’on a), et sans doute aussi une certaine force de travail (il faut dire aussi que celle-ci s’érode vite et se mobilise avec peine quand on prend la mesure du faible retour sur investissement auquel on parvient…).
D’où mon étourdissement devant ce qu’Okay arrive à réaliser en une année – sachant qu’il a aussi une vie non-pianistique à côté. Et mon admiration, sans doute maladroitement illustrée par cette pirouette prise à Zep.
En fait, mon intervention se voulait une simple boutade, et non une porte d’entrée sur ce débat plus vaste qui vous avez entamé. C’est juste que je suis resté complètement abasourdi par la masse de travail monumentale abattue par Okay au cours de l’année. Je me suis senti tout petit petit en pensant à mes 4 ou 5 (courtes) pièces que j’essaye tant bien que mal de faire aboutir. Plutôt mal que bien d’ailleurs puisque terme de ces 12 mois je n’en ai encore aucune qui soit à peu près présentable.
La question n’était donc pas de savoir si je suis ou pas porté par l’amour de ce que je travaille (je crois bien l'être), si j’ai les clés ou pas, ou si je suis pro- ou anti-Bach. (D’ailleurs, je n’ai pas compris non plus pourquoi il est soudainement apparu ici. Au passage je plutôt pro d’ailleurs, ce qui ne me le rend pas du tout plus facile à travailler, bien au contraire même.) Ma question porterait plutôt sur le sujet de l’acharnement dans son apprentissage, quand on prend conscience de tout ce qui manque pour que celui-ci ait un but atteignable : le talent, le temps (ou plutôt la capacité à mieux gérer le temps qu’on a), et sans doute aussi une certaine force de travail (il faut dire aussi que celle-ci s’érode vite et se mobilise avec peine quand on prend la mesure du faible retour sur investissement auquel on parvient…).
D’où mon étourdissement devant ce qu’Okay arrive à réaliser en une année – sachant qu’il a aussi une vie non-pianistique à côté. Et mon admiration, sans doute maladroitement illustrée par cette pirouette prise à Zep.
Re: Et votre année en piano ?
C'est moi qui étais maladroite. Je sentais dans ta boutade du découragement derrière et je voulais à la léger t'encourager en parlant de ton amour pour le seul compositeur que j'avais imaginé Okay n'aimait pas tant que toi. J'avais tort. (Surtout que j'ai des mêmes doutes que tu as concernant moi même.) Je commence mal 2016. Désolée.
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Re: Et votre année en piano ?
Mieuvotar, il faut comparer ce qui est comparable! Et même, le mieux, c'est de ne pas comparer, me semble t-il; l'apprentissage de la musique est avant tout une quête personnelle qui relève de l'intime et de l'exploration de soi, non? (enfin, c'est comme cela que je le vois, effectivement ce n'est peut être pas comme cela que cela fonctionne pour tout le monde)mieuvotar a écrit : Je me suis senti tout petit petit en pensant à mes 4 ou 5 (courtes) pièces que j’essaye tant bien que mal de faire aboutir.
Quand on prend conscience de tout ce qui manque, et de tout ce qui sera à peu près inatteignable de façon sûre en fonction des moyens dont on dispose, si on est rationnel, on ne peut qu'avoir envie de jeter l'éponge. Mais l'amour qui nous porte vers la musique n'est pas rationnel, et malgré ces certitudes et ces constats , nous continuons néanmoins.... Le bonheur est dans le cheminement, dans cette quête constante et dans chaque millimètre de montagne gravie, et, sinon dans les réponses qu'elle peut donner sur soi, au moins dans le sens qu'elle peut donner à la vie, jour après jour...mieuvotar a écrit : Ma question porterait plutôt sur le sujet de l’acharnement dans son apprentissage, quand on prend conscience de tout ce qui manque pour que celui-ci ait un but atteignable : le talent, le temps ,et sans doute aussi une certaine force de travail (il faut dire aussi que celle-ci s’érode vite et se mobilise avec peine quand on prend la mesure du faible retour sur investissement auquel on parvient…).
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Re: Et votre année en piano ?
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Re: Et votre année en piano ?
Oui mais c'est le Liszt qui était vraiment très très bien, et ce malgré les fausses notes. Je ne crois pas avoir entendu Okay rejouer ainsi depuis. Guettons le moment où ça se reproduira!Lee a écrit :Mais je sais que tu joues très bien Bach les rares fois que tu t'y mets, j'ai mes informations d'une source très fiable, pianiste très talentueux, fan de Bach et le concours, témoin de ta prestation que j'étais contente de rater ainsi que 12 autres morceaux de Bach.
Tu veux donc dire que l'une est tout aussi difficile que l'autre ? noooox!!! Mais où es-tu????Lee a écrit :Juste un exemple bête, tu ne peux pas dire qu'une Invention de Bach est plus difficile qu'une étude de Chopin.