La version ‘studio’ de ta K.466 est calme, rêveuse… Ecoutée avant la version live, je l’ai trouvée très belle, très touchante (quelle belle sonate!). En fait, la seule chose que je changerais dans cette version bien ‘lissée’, ce sont les nuances; je trouve que ça manque d’écarts dynamiques, c’est un peu monotone au niveau des nuances, un peu sage à cause de ça. Mais tes fioriture sont vraiment claires, je trouve contrairement à Presto que justement c’est de la dentelle !pianojar a écrit : ↑dim. 31 mars, 2019 15:48 Un enregistrement de la K466 avec sans doute beaucoup de défauts mais ces sonates lentes sont aussi belles que compliquées
Malgré les petites scories de la 2ème partie j'ai préféré de pas reprendre et laisser la 1ère prise et l'enregistrement d'une traite car en plus dès que je m'obstine avec l'enregistreur cela se délite de plus en plus...
Je ne peux guère faire mieux pour l'instant. J'y reviendais sans doute une jour et toute critique bonne ou mauvaise de ce fait m'intéresse
Merci d'avance pour ceux qui prennent le temps d'écouter
K466
La pédale ne me dérange pas, au contraire, j’aime beaucoup (mais j’en mettrais peut-être un peu moins dans les aigus de la seconde partie, vu que les aigus au piano résonnent déjà beaucoup sans pédale) - et non, je ne suis pas d’accord que la pédale c’est ‘romantique’. On fait souvent beaucoup d’histoires avec la pédale au piano dans le baroque - à tort à mon avis (et pas qu’au mien !). Ecoutez donc un clavecin, écoutez Pierre Hantaï ! Pas de pédale, mais un ‘halo’, une réverbération naturelle permanente que le piano moderne sans pédale ne rend pas du tout (un piano du XIXe siècle, peut-être plus). Et ça, c’est dans une petite église. Imaginez ce clavecin dans ces immenses salles de châteaux, avec boiseries, pierres… Dans de telles salles, jouer les sonates de Scarlatti à la vitesse à laquelle on les joue aujourd’hui, j’aime autant ne pas imaginer.
Ensuite seulement, j’écoute ta version live enregistrée par Christof. Un peu plus rapide mais pas trop quand même. Moins de pédale, mais ça résonne quand même bien, ce n’est pas sec (à cause du piano, sans doute, comme tu dis). Et, même si elle est moins parfaite, c’est sans doute celle-là que je préfère, parce qu’elle est plus vivante, et parce qu’il y a de belles nuances, celles-là même que j’aurais voulu entendre dans l’autre version. Alors elle m’émeut peut-être un chouïa plus que la précédente.
Mais les deux versions sont très belles, les deux me touchent beaucoup. Tu la joues très bien cette sonate, bravo Pianojar !