Scriabine Poème Opus 32 n°1
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Scriabine Poème Opus 32 n°1
Bonjour à tous, ça fait un petit bail que je bosse ce Scriabine. Si vous avez un avis, je suis preneur. est-ce que ça s'écoute ? que dois-je faire pour l'améliorer ?
https://youtu.be/oX3oca7-bVI
Merci à tous. Spian.
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Merci à tous. Spian.
C'est sympa de parler mais jouons maintenant...
http://www.youtube.com/user/andante5133
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Re: Scriabine Poème Opus 32 n°1
Bravo Spianissimo, c'est joué de façon très sensible et je trouve tout à fait dans l'esprit de la fragilité de cette musique. Je connais mal Scriabine, Okay te donnera sûrement des conseils plus pointus. Je pense que c'est une musique où il est important de trouver son propre chemin, sans chercher de conseils d'interprétation, car la sincérité y est primordiale, et ça c'est très palpable dans ce que tu fais. Le seul conseil que je pouisse te donner est d'essayer de différencier encore mieux les plans sonores : choisir de "montrer" un peu plus le délicat accompagnement de la main gauche par moment et de l'effacer plus à d'autres endroits, jouer un peu plus piano les petits contrepoints sur la mélodie de la main droite (en écoutant plus se prolonger la note longue qui est au dessus), on ne les entendra que mieux.
Bravo pour ce travail en tout cas.
Bravo pour ce travail en tout cas.
Re: Scriabine Poème Opus 32 n°1
Bravo Spianissimo, tu as quelque chose à dire dans cette musique, comme le dit JPS tu as su capturer un certain esprit particulièrement Scriabinien. On a ce côté un peu planant et irréel, une conscience des rencontres sonores audacieuses, des décalages entre les mains qui fonctionnent, un phrasé personnel. Je trouve que cette citation de Richter décrit cette musique à merveille (ma traduction) :
"Scriabine n'est pas le genre de compositeur que vous pouvez considérer comme votre pain quotidien, il est comme une forte liqueur dont vous vous enivrez périodiquement, une drogue poétique, un cristal qui se brise comme rien."
Je ne saurais mieux dire que
D'abord deux points de texte à vérifier à 1:57 et 2:18, il me semble que tu zappes un ré bécarre et un sol bécarre à la main droite. Aussi, même si la souplesse rythmique est de rigueur dans ce poème (sans jeu de mot), je ne déformerais pas à ce point les quintolets à la fin des deux sections en doubles croches. Lorsque le silence disparaît au milieu de ces grappes de notes, il faut quand même essayer de faire des quintolets sans presser autant les deux dernières doubles (celles où la voix supérieure est doublée), pour marquer la différence avec le rythme des mesures précédentes.
Maintenant, voilà les commentaires plus personnels. Ce poème commence sur une sacré dissonance (c'est l'une de ses premières pièces "Wagnériennes", avec un nouveau départ à la Tristan) et tu le rends très bien, il me semble important néanmoins de mieux marquer les deux voix de la main gauche dans la première ligne. Le climat vaporeux et incertain, façon promeneur égaré y est, mais je trouve qu'on a besoin de vraiment faire comprendre à l'auditeur lorsque le premier thème arrive. L'introduction c'est une chose, et le vrai départ en est une autre. Pour faire ça tu peux davantage avancer sur l'arpège consonant à gauche fa-do-la-do (qui nous offre enfin de la stabilité harmonique !), et globalement quitter ce mode un peu traînant dans ces lignes plus narratives. Un goût du petit détail spécial ne doit pas remplacer le déroulé dynamique des événements. Je reviens néanmoins sur un point de détail important. J'ai été gêné par la pédale dans le sextolet de doubles-croches caractéristique de ce thème. C'est très difficile de saisir l'esprit de ce motif, mais je pense qu'il faut énormément le singulariser, c'est lui qui doit hanter la mémoire de ceux qui écoutent cette musique pour la première fois. Scriabine le note staccato, c'est bien rare chez lui. Je trouve que tu rends très bien son rubato, mais je crois qu'il faut faire ça avec une sorte de légèreté précautionneuse dans le son (j’enlève complètement la pédale sur ce temps), chercher une petite envolée fragile. Il y a aussi cette phrase passionnée à 0:50 et 2:28, je trouve que tu t'étales beaucoup ici et qu'il faudrait relâcher tout ce qui était contenu jusqu’alors, dans un esprit d'effusion romantique.
Ce que tu fais dans les sections de doubles-croches peut se défendre, j'en ai une vision alternative assez différente. Je ne vois pas du tout ces lignes comme contemplatives, mais comme un passage assez animé et offrant beaucoup de contraste, quelque chose qui commence de manière un peu bancale (avec ce rythme de triple croche que je resserre énormément, dans mon esprit, c'est comme un battement d'aile d'insecte isolé, donc très léger et vivace) puis s'anime et s'emballe en avançant beaucoup, et retombe sur lui même avec les quintolets.
Continue d'explorer la musique de Scriabine, on t'y sent bien dans ton élément.
"Scriabine n'est pas le genre de compositeur que vous pouvez considérer comme votre pain quotidien, il est comme une forte liqueur dont vous vous enivrez périodiquement, une drogue poétique, un cristal qui se brise comme rien."
Je ne saurais mieux dire que
JPS m'avait donné ce même conseil dans Albeniz, et ça a été particulièrement décisif et libérateur pour moi de vraiment chercher à assumer ma propre voix, sans chercher à reproduire tel ou tel effet. Donc ne te sature pas les oreilles de versions, et garde uniquement ce qui te parle vraiment dans les suggestions qu'on te fera. Tu peux quand même garder le mot de Richter à l'espritJPS1827 a écrit :c'est une musique où il est important de trouver son propre chemin, sans chercher de conseils d'interprétation, car la sincérité y est primordiale, et ça c'est très palpable dans ce que tu fais.
D'abord deux points de texte à vérifier à 1:57 et 2:18, il me semble que tu zappes un ré bécarre et un sol bécarre à la main droite. Aussi, même si la souplesse rythmique est de rigueur dans ce poème (sans jeu de mot), je ne déformerais pas à ce point les quintolets à la fin des deux sections en doubles croches. Lorsque le silence disparaît au milieu de ces grappes de notes, il faut quand même essayer de faire des quintolets sans presser autant les deux dernières doubles (celles où la voix supérieure est doublée), pour marquer la différence avec le rythme des mesures précédentes.
Maintenant, voilà les commentaires plus personnels. Ce poème commence sur une sacré dissonance (c'est l'une de ses premières pièces "Wagnériennes", avec un nouveau départ à la Tristan) et tu le rends très bien, il me semble important néanmoins de mieux marquer les deux voix de la main gauche dans la première ligne. Le climat vaporeux et incertain, façon promeneur égaré y est, mais je trouve qu'on a besoin de vraiment faire comprendre à l'auditeur lorsque le premier thème arrive. L'introduction c'est une chose, et le vrai départ en est une autre. Pour faire ça tu peux davantage avancer sur l'arpège consonant à gauche fa-do-la-do (qui nous offre enfin de la stabilité harmonique !), et globalement quitter ce mode un peu traînant dans ces lignes plus narratives. Un goût du petit détail spécial ne doit pas remplacer le déroulé dynamique des événements. Je reviens néanmoins sur un point de détail important. J'ai été gêné par la pédale dans le sextolet de doubles-croches caractéristique de ce thème. C'est très difficile de saisir l'esprit de ce motif, mais je pense qu'il faut énormément le singulariser, c'est lui qui doit hanter la mémoire de ceux qui écoutent cette musique pour la première fois. Scriabine le note staccato, c'est bien rare chez lui. Je trouve que tu rends très bien son rubato, mais je crois qu'il faut faire ça avec une sorte de légèreté précautionneuse dans le son (j’enlève complètement la pédale sur ce temps), chercher une petite envolée fragile. Il y a aussi cette phrase passionnée à 0:50 et 2:28, je trouve que tu t'étales beaucoup ici et qu'il faudrait relâcher tout ce qui était contenu jusqu’alors, dans un esprit d'effusion romantique.
Ce que tu fais dans les sections de doubles-croches peut se défendre, j'en ai une vision alternative assez différente. Je ne vois pas du tout ces lignes comme contemplatives, mais comme un passage assez animé et offrant beaucoup de contraste, quelque chose qui commence de manière un peu bancale (avec ce rythme de triple croche que je resserre énormément, dans mon esprit, c'est comme un battement d'aile d'insecte isolé, donc très léger et vivace) puis s'anime et s'emballe en avançant beaucoup, et retombe sur lui même avec les quintolets.
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Re: Scriabine Poème Opus 32 n°1
Oui, j'ai conscience que ma palette sonore n'est pas tout à fait assez subtile pour rendre toutes les nuances nécessaires à ce poème si délicat. J'essaierai de contraster un peu plus et de m'emballer un peu moins sur les contrepoints.JPS1827 a écrit : Le seul conseil que je puisse te donner est d'essayer de différencier encore mieux les plans sonores : choisir de "montrer" un peu plus le délicat accompagnement de la main gauche par moment et de l'effacer plus à d'autres endroits, jouer un peu plus piano les petits contrepoints sur la mélodie de la main droite (en écoutant plus se prolonger la note longue qui est au dessus), on ne les entendra que mieux.
On ne peux guère mieux définir la musique de Scriabine, belle citation de Richter, même si j'abuse assez régulièrement de la liqueur...il faut quand même être dans un état d'esprit particulier qu'on a pas toujours...et je dirais...heureusement !!Okay a écrit : "Scriabine n'est pas le genre de compositeur que vous pouvez considérer comme votre pain quotidien, il est comme une forte liqueur dont vous vous enivrez périodiquement, une drogue poétique, un cristal qui se brise comme rien."
Pour les bécarres, je vérifierai ça ce soir avec la partition et le piano. C'est fort possible. Sur les quintolets, comme je disais à JPS, je m'emballe sans doute un peu trop effectivement.Okay a écrit : D'abord deux points de texte à vérifier à 1:57 et 2:18, il me semble que tu zappes un ré bécarre et un sol bécarre à la main droite. Aussi, même si la souplesse rythmique est de rigueur dans ce poème (sans jeu de mot), je ne déformerais pas à ce point les quintolets à la fin des deux sections en doubles croches. Lorsque le silence disparaît au milieu de ces grappes de notes, il faut quand même essayer de faire des quintolets sans presser autant les deux dernières doubles (celles où la voix supérieure est doublée), pour marquer la différence avec le rythme des mesures précédentes.
Top cette analyse, tu arrives à mettre des mots sur des concepts abstraits.Okay a écrit : Maintenant, voilà les commentaires plus personnels. Ce poème commence sur une sacré dissonance (c'est l'une de ses premières pièces "Wagnériennes", avec un nouveau départ à la Tristan) et tu le rends très bien, il me semble important néanmoins de mieux marquer les deux voix de la main gauche dans la première ligne. Le climat vaporeux et incertain, façon promeneur égaré y est, mais je trouve qu'on a besoin de vraiment faire comprendre à l'auditeur lorsque le premier thème arrive. L'introduction c'est une chose, et le vrai départ en est une autre. Pour faire ça tu peux davantage avancer sur l'arpège consonant à gauche fa-do-la-do (qui nous offre enfin de la stabilité harmonique !), et globalement quitter ce mode un peu traînant dans ces lignes plus narratives. Un goût du petit détail spécial ne doit pas remplacer le déroulé dynamique des événements. Je reviens néanmoins sur un point de détail important. J'ai été gêné par la pédale dans le sextolet de doubles-croches caractéristique de ce thème. C'est très difficile de saisir l'esprit de ce motif, mais je pense qu'il faut énormément le singulariser, c'est lui qui doit hanter la mémoire de ceux qui écoutent cette musique pour la première fois. Scriabine le note staccato, c'est bien rare chez lui. Je trouve que tu rends très bien son rubato, mais je crois qu'il faut faire ça avec une sorte de légèreté précautionneuse dans le son (j’enlève complètement la pédale sur ce temps), chercher une petite envolée fragile. Il y a aussi cette phrase passionnée à 0:50 et 2:28, je trouve que tu t'étales beaucoup ici et qu'il faudrait relâcher tout ce qui était contenu jusqu’alors, dans un esprit d'effusion romantique.
Ce que tu fais dans les sections de doubles-croches peut se défendre, j'en ai une vision alternative assez différente. Je ne vois pas du tout ces lignes comme contemplatives, mais comme un passage assez animé et offrant beaucoup de contraste, quelque chose qui commence de manière un peu bancale (avec ce rythme de triple croche que je resserre énormément, dans mon esprit, c'est comme un battement d'aile d'insecte isolé, donc très léger et vivace) puis s'anime et s'emballe en avançant beaucoup, et retombe sur lui même avec les quintolets.
Continue d'explorer la musique de Scriabine, on t'y sent bien dans ton élément.
Sur le début (les deux voix, et le "vrai départ"), à méditer effectivement pour le rendre encore plus perceptible par l'auditeur. Ensuite, la "petite envolée fragile" (c'est exactement ça !!) et bien, j'ai essayé de la jouer vraiment staccato et sans utiliser la pédale donc, mais je trouvais le résultat trop "lourd" ou trop "sec". Je n'ai pas vraiment réussi à trouver le dosage exact sur ces quelques petites notes entre le pp et le staccato, ce qu'Horowitz réussissait admirablement. La prochaine fois que j'aborderai cette oeuvre, j'essaierai de bien travailler ces aspects techniques à part, en dehors du contexte de l'oeuvre et un peu avant, ce que je n'ai pas fait ici. Il faut aussi dire (sans que je me cache derrière le piano) que je joue sur un U3 dont je ne suis pas satisfait dans les triples et doubles pianissimo, il manque de précision à ce niveau là en terme de répondant, et parfois mes pianissimos deviennent des loupés car le son ne sort pas, sans doute que le pianiste est aussi à mettre en cause...
Enfin, le battement d'ailes d'insecte, léger et vivace, image tout à fait exacte encore une fois, j'y verrai bien un papillon blessé en fin de course et prêt à tomber, et bien, oui, je suis tout à fait en accord avec ton analyse, il y faudrait un peu plus de légèreté, un peu plus de vivacité, c'est dans la légèreté que ce poème est un exemple type de virtuosité cachée, j'en manque encore un peu sur certains passages comme celui-ci.
Merci infiniment à tous les deux d'avoir exprimé vos ressentis, analyses et conseils que je garde précieusement afin de les mettre en oeuvre quand j'y reviendrai.
C'est sympa de parler mais jouons maintenant...
http://www.youtube.com/user/andante5133
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Re: Scriabine Poème Opus 32 n°1
Je ne sais pas si je jouerai ce morceau à Beuvray, il est vraiment je crois au dessus de mon niveau, 1 heure d'enregistrement pour obtenir 3 minutes 20 de musique, c'est beaucoup trop, et c'est la preuve que je ne le maîtrise pas encore bien. Au delà de ça, il y a l'aspect purement musical, et pour ça, il faut un pianiste et un piano au top, ici, nous n'avons ni l'un ni l'autre. Ce morceau est finalement ultra complexe, ingrat, faussement dénué de virtuosité, je ne pense pas arriver à lui rendre justice, mais je l'aime...., c'est ma "drogue poétique" du moment et je "m'enivre" avec....
Les battements d'ailes de l'insecte isolé restent assez lourdingues...et que dire de cette petite envolée fragile en staccato et double pp qui est si compliquée à comprendre et à réaliser...et puis, il n'y a pas que ça. Bref, vous l'aurez compris, je suis déçu car je m'aperçois qu'après déjà deux mois de remise en doigts et de fignolage, je suis encore loin du compte pour en faire quelque chose qui tienne la route...
J'ai essayé de tirer les leçons des commentaires d'Okay et JPS mais je ne pense pas y être parvenu malgré une probable mais légère progression...n'hésitez pas à laisser vos impressions et éventuelles pistes d'améliorations.
Les battements d'ailes de l'insecte isolé restent assez lourdingues...et que dire de cette petite envolée fragile en staccato et double pp qui est si compliquée à comprendre et à réaliser...et puis, il n'y a pas que ça. Bref, vous l'aurez compris, je suis déçu car je m'aperçois qu'après déjà deux mois de remise en doigts et de fignolage, je suis encore loin du compte pour en faire quelque chose qui tienne la route...
J'ai essayé de tirer les leçons des commentaires d'Okay et JPS mais je ne pense pas y être parvenu malgré une probable mais légère progression...n'hésitez pas à laisser vos impressions et éventuelles pistes d'améliorations.
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http://www.youtube.com/user/andante5133
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Re: Scriabine Poème Opus 32 n°1
J'ai écouté avec plaisir, la poésie est là, même si bien sûr cette musique mériterait un son de meilleure qualité.
Aucun doute sur la difficulté de ce morceau... Il faut être courageux pour s'y attaquer.
Pour les battements d'ailes, je me risque à suggérer un léger mouvement de poignet vers le haut entamé un peu plus tôt et plus progressif pour l'alléger ? (là le mouvement se voit seulement sur la dernière note alors que le poignet a tendance à baisser au début du trait). Mais ton jeu est déjà bien souple.
Aucun doute sur la difficulté de ce morceau... Il faut être courageux pour s'y attaquer.
S'enivrer avec un morceau, y trouver sa "drogue poétique", c'est déjà une justification amplement suffisante pour le jouer !Spianissimo a écrit : ↑mer. 27 mars, 2019 3:02 Ce morceau est finalement ultra complexe, ingrat, faussement dénué de virtuosité, je ne pense pas arriver à lui rendre justice, mais je l'aime...., c'est ma "drogue poétique" du moment et je "m'enivre" avec....
Les battements d'ailes de l'insecte isolé restent assez lourdingues...
Pour les battements d'ailes, je me risque à suggérer un léger mouvement de poignet vers le haut entamé un peu plus tôt et plus progressif pour l'alléger ? (là le mouvement se voit seulement sur la dernière note alors que le poignet a tendance à baisser au début du trait). Mais ton jeu est déjà bien souple.
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Re: Scriabine Poème Opus 32 n°1
… mais c'est très beau. Je ne connaissais pas cette pièce, je ne me risquerais pas à donner un avis, mais je suis sensible à la beauté des dissonances. Plus ça va plus j'aime les dissonances, là je suis servie. Bravo (également pour la vidéo, que je trouve assez bien faite. Tu dois y consacrer pas mal de temps…?)
Cela donne bien envie de travailler ce morceau!
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Re: Scriabine Poème Opus 32 n°1
Merci mh_piano et Galadrielle pour votre écoute.
Je vais essayer d'améliorer encore la souplesse, la légèreté et la tenue de certaines notes sur les battements d'ailes...mh_piano a écrit : ↑mer. 27 mars, 2019 9:46 Pour les battements d'ailes, je me risque à suggérer un léger mouvement de poignet vers le haut entamé un peu plus tôt et plus progressif pour l'alléger ? (là le mouvement se voit seulement sur la dernière note alors que le poignet a tendance à baisser au début du trait). Mais ton jeu est déjà bien souple.
Merci, rien que pour ça, ça valait le coup que je le travaille et partage ici. Oui, la réalisation des vidéos prend facilement la soirée qui suit les enregistrements.Galadrielle a écrit : ↑mer. 27 mars, 2019 10:48 … mais c'est très beau. Je ne connaissais pas cette pièce, je ne me risquerais pas à donner un avis, mais je suis sensible à la beauté des dissonances. Plus ça va plus j'aime les dissonances, là je suis servie. Bravo (également pour la vidéo, que je trouve assez bien faite. Tu dois y consacrer pas mal de temps…?)
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http://www.youtube.com/user/andante5133
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Re: Scriabine Poème Opus 32 n°1
Je trouve ça vraiment bien senti pour une pièce qui semble si difficile à jouer et à faire sonner correctement...le prélude suivant du même opus est superbe aussi dans un autre genre, mais alors là bonjour la difficulté je pense que c'est encore pire
Modifié en dernier par Bastien le jeu. 28 mars, 2019 12:01, modifié 1 fois.
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Re: Scriabine Poème Opus 32 n°1
Merci Bastien, l'opus 32 n°1, bien que difficile, reste "envisageable" pour l'amateur tandis que l'opus 32 n°2....ce n'est carrément pas pour moi.
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Re: Scriabine Poème Opus 32 n°1
J'aime vraiment ces pièces genre "rêverie errante" de Scriabine mais je n'en vois pas qui ressemble réellement à ce poème là, il y a le "Feuillet d'album" que tu as déjà joué il me semble mais le caractère est encore différent...
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Re: Scriabine Poème Opus 32 n°1
Je ne vois pas non plus d'oeuvre comparable, ni dans Scriabine, ni dans le répertoire pianistique, c'est vraiment un chef d'oeuvre singulier, et qui en même temps, est une sorte de synthèse très ramassée du Scriabine fragile, poétique et délicat.
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