Ecole de Vienne, oeuvres romantiques ?

[Spianissimo]

Je connais très mal les compositeurs de l'école de Vienne : Berg, Schoënberg et Webern. En suivant le fil de Lee sur les dissonances, je suis allé écouter un peu Schoënberg sur les conseils d'Okay (N°2 Opus 11), je dois avouer que j'ai vraiment du mal...je ne ressens rien et j'aime que la musique m'apporte des émotions. En faisant mes recherches, je suis tombé sur ce bijou de Webern (parfaitement romantique) que je ne connaissais pas...quelle beauté (par contre, ce n'est pas du piano) : https://youtu.be/s8e69x8aeWk
Alors, est-ce un cas isolé, ou y'a t'il d'autres oeuvres de ce type chez ces compositeurs ? Merci de les partager ici si vous en connaissez.

[pianojar]

Il y avait eu un "notes du traducteur" en début d'année sur la sonate op 1 de Berg ou Cassard essayait de faire resortir le caractère post-romantique de l'oeuvre.

http://www.francemusique.fr/emission/no ... 2015-14-00

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[jean-séb]

De Schoenberg, on peut écouter très facilement (à mon avis) la Nuit transfigurée, et Pelléas et Mélisande (ce n'est pas pour piano non plus). C'est post romantique et magnifique.

[Spianissimo]

De Schoenberg, on peut écouter très facilement (à mon avis) la Nuit transfigurée, et Pelléas et Mélisande (ce n'est pas pour piano non plus). C'est post romantique et magnifique.

Effectivement, c'est superbe, j'ai vraiment beaucoup aimé la Nuit Transfigurée que je n'avais jamais eu la curiosité d'aller écouter, en plus je viens de découvrir une filiation que j'ignorais, je pense que Bernard Herrmann, le compositeur des grands Hitchcock, s'en est beaucoup inspiré.

Il y avait eu un "notes du traducteur" en début d'année sur la sonate op 1 de Berg ou Cassard essayait de faire resortir le caractère post-romantique de l'oeuvre.

http://www.francemusique.fr/emission/no ... 2015-14-00

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Très intéressante émission, effectivement, la sonate de Berg doit s'apprivoiser assez facilement en 2 ou 3 écoutes, j'y reviendrai.

Merci à tous les deux.

[Presto]

ton lien sur Webern montre qu'à cette époque le besoin était grand de sortir des cadres. Quand j'écoute les Gurre-Lieder ou les dernières œuvres de Liszt je me dis que la logique de la musique conduisait à l'école de Vienne puis Stockhausen ou Boulez, quitte à ce qu'elle nous laisse sur le côté . Pour moi les derniers grands sont Penderecki, Lutoslawski et Ligeti.