Où sont les femmes pianistes ?
- alex2612
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Re: Où sont les femmes ?
ou la . deja cela dépend des compositeurs. On va dire dans la musique pour orchestre post 1850.
Deja il faut faire un distingo entre les termes. Certains incluant une dimention dynamique voire de caractere en plus d'un changement de vitesse. Comme allargando. : dans le francais mal traduit : en elargissant.
Pour les deux termes simple . rallentando . C'est une indication de ralenti anticipé. Disons que tu conduis en voiture tu vas tourné a 100 m. Si tu maitrise bien tu arrete d'accelerer et ta vitesse decroit progressivement. L'inverse étant accélerando.
Le ritenuto : Tu vois un danger sur la route. le rallenti n'est pas préparé il est soudain. Tu freines . Comme retenue par un élastique. Le tempo change d'un coup . en géneral c'est sur une mesure maximum. L'inverse étant Stringendo.
etc ....
Deja il faut faire un distingo entre les termes. Certains incluant une dimention dynamique voire de caractere en plus d'un changement de vitesse. Comme allargando. : dans le francais mal traduit : en elargissant.
Pour les deux termes simple . rallentando . C'est une indication de ralenti anticipé. Disons que tu conduis en voiture tu vas tourné a 100 m. Si tu maitrise bien tu arrete d'accelerer et ta vitesse decroit progressivement. L'inverse étant accélerando.
Le ritenuto : Tu vois un danger sur la route. le rallenti n'est pas préparé il est soudain. Tu freines . Comme retenue par un élastique. Le tempo change d'un coup . en géneral c'est sur une mesure maximum. L'inverse étant Stringendo.
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Re: Où sont les femmes ?
Pour revenir au piano, aux hommes et aux femmes. Je vous parlerai des classes de piano au conservatoire. Elles sont toujours, toujours à dominante féminine. Difficile de donner un chiffre mais je dirai 60 à 70 % de filles. Dans les grands niveaux c'est plus égalitaire. Et finalement vous voyez que les concertiste sont des hommes en majorité.
Le pourquoi ? Est-il culturel ? Les ffilles acceptent davantage de travailler pour faire plaisir à leurs parents, leur professeur. Les garçons sont souvent plus rebelles au travail et peut-être les parents cèdent...
Une remarque que faisaient mes collègues, j'avais moi dans ma classe toujours au moins autant de garçons que de filles voire davantage et la moitié de mes élèves étaient gauchers.
Chacun sa spécialité.. !
Le pourquoi ? Est-il culturel ? Les ffilles acceptent davantage de travailler pour faire plaisir à leurs parents, leur professeur. Les garçons sont souvent plus rebelles au travail et peut-être les parents cèdent...
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Sylvie Piano http://courspianocollectif.com/
- alex2612
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Re: Où sont les femmes ?
Je suis assez surpris de ce chiffre. de 60a 70% . Je m'amuse souvent a calculer le ratio garcon fille dans les concours du 1er ou 3e cycle. J'arrive plutot a 55 45 grosso modo, la parité. En revanche pour la suite il y a plein de facteurs (deja cités plus haut) qui 'inverse et accroissent le rapport.
@ mieuvotar
Pour les conductrices je parlais des francaises, les stat de le securité routiere . Mais pour le reste tu as raison.
@ mieuvotar
Pour les conductrices je parlais des francaises, les stat de le securité routiere . Mais pour le reste tu as raison.
Re: Où sont les femmes ?
Je trouve que c'est loin d'être un constat évident.sylvie piano a écrit :Et finalement vous voyez que les concertiste sont des hommes en majorité.
Re: Où sont les femmes ?
Les statistiques sont difficiles à trouver, mais au Canada c'est clair :
http://music.cbc.ca/#!/blogs/2014/3/Cla ... gender-gap
http://music.cbc.ca/#!/blogs/2014/3/Cla ... gender-gap
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Re: Où sont les femmes ?
On voit ce qu'on veut voir. En France, on dit souvent : "les chiffres, on leur fait dire ce qu'on veut !".Lee a écrit :Les statistiques sont difficiles à trouver, mais au Canada c'est clair :
http://music.cbc.ca/#!/blogs/2014/3/Cla ... gender-gap
Question 1 : définition d'un "concertiste" svp ? Beaucoup ici savent, pour s'être frottés à cette question au détour d'une autre discussion, que c'est loin d'être évident. Avant de compter, il faudrait peut être savoir ce qu'on compte. D'ailleurs on compte comment ? Y'a un recensement ?
Question 2 : pourquoi ce besoin de compter les hommes et les femmes, de comparer ? Quelqu'un s'est plaint ? Pourquoi on ne compte pas les blonds et les bruns, les grands et les petits ? On pourrait sûrement en sortir des statistiques tout aussi "révoltantes"
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Re: Où sont les femmes ?
Pour rester politiquement corrects et ne pas polémiquer, nous n'avons qu'à compter uniquement les pianistes qui jouent du piano.
Le boeuf est lent mais la terre est patiente ... (Proverbe Chinois)
"On obtient plus de chose en étant poli et armé qu'en étant juste poli" (Al Capone)
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Re: Où sont les femmes ?
En France, on dit aussi "Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir".nox a écrit :On voit ce qu'on veut voir. En France, on dit souvent : "les chiffres, on leur fait dire ce qu'on veut !".
Je ne sais pas comment tu peux disputer ces chiffres, ils sont clairs. Voilà pour qu'on ne soit pas obligé de cliquer sur le lien :
Pourcentage des soloistes hommes 2014-2015
Vancouver Symphony Orchestra: 67%
Toronto Symphony Orchestra: 74%
National Arts Center Orchestra: 79%
Orchestre Symphonique de Montréal: 84%
Désolée d'ôter tes œillères, mais les pianistes professionelles femmes raconte qu'il y a la discrimination dans le monde de la musique classique. Alors, les chiffres comme ceux qui sont en haut montre qu'il y a encore du progrès à faire.nox a écrit :pourquoi ce besoin de compter les hommes et les femmes, de comparer ? Quelqu'un s'est plaint ?
Non, les blonds ou les bruns ne se sont pas plaints de discrimination, les pianistes hommes beaux / pas beaux non plus...nox a écrit :Pourquoi on ne compte pas les blonds et les bruns, les grands et les petits ? On pourrait sûrement en sortir des statistiques tout aussi "révoltantes"
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Re: Où sont les femmes ?
Ce qui est certain c'est qu'il y a beaucoup plus d'enfants filles à commencer le piano que des garçons. Après.... C'est une autre histoire ! Ce n'est pas comparer. C'est juste ainsi, dans un autre cadre on sait que en grande majorité ce sont les filles qui réussissent médecine.
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Re: Où sont les femmes ?
Récupéré de Wikpedia, en matière de discrimination, à lire en entier :
L'orchestre Philharmonique de Vienne a fait l'objet de critiques de la part de groupes féministes car, jusqu'en 1997, il n'admettait pas de femmes dans ses rangs en qualité de membre à part entière. Seules quelques femmes avaient pu jouer en supplémentaires.
En 1997, une première femme, Anna Lelkes, harpiste, devient membre après avoir joué avec l'orchestre hors statut pendant quelque vingt ans. Après le départ à la retraite de Mlle Lelke, une autre harpiste Charlotte Balzereit devient à son tour la seule femme membre de l'orchestre.
En janvier 2005, la chef d'orchestre australienne Simone Young devient la première femme de l'histoire à diriger ponctuellement le Philharmonique de Vienne2,3.
Par ailleurs, historiquement, l'orchestre n'acceptait pas non plus de membres d'ethnies visiblement différentes. Un violoniste demi-asiatique en devint membre pour la première fois en 2001. Des responsables de l'orchestre font l'objet de critiques pour avoir soutenu que le maintien de son uniformité ethnique européenne était nécessaire pour préserver l'esprit, "l'âme", et la haute qualité d'exécution.
En 1970, Otto Strasser, ancien président de la Philharmonie de Vienne, écrit dans ses mémoires :
« Je tiens pour incorrect qu'aujourd'hui les candidats jouent derrière un paravent, un arrangement apporté après la seconde guerre mondiale pour assurer des jugements objectifs. J'ai continuellement combattu cette mesure, en particulier à partir de ma nomination à la fonction de président du Philharmonique, parce que je suis convaincu que l'artiste fait aussi partie de la personne, que l'on doit non seulement entendre mais également voir, afin de juger sa personnalité entière. [ … ] Une situation grotesque que même mon départ n'a pas été en mesure de faire changer. Après qu'un candidat se fut qualifié comme étant le meilleur, lorsque le paravent fut retiré, se tenait là un Japonais, devant le jury médusé. Il ne fut par conséquent pas engagé, sa physionomie n'étant pas adaptée à la Pizzicato Polka du concert du nouvel an.
La première flûte du Philharmonique de Vienne, lors d'une interview pour une station de radio en 1996, retournant la critique, a qualifié de "raciste" et de "sexiste" la position de ceux qui reprochent à l'orchestre sa longue tradition masculine et son caractère ethnique européen, déclarant :
« Depuis le début nous avons parlé des qualités viennoises particulières, de la manière dont la musique se fait ici. La façon dont nous faisons de la musique ici n'est pas liée seulement à une capacité technique, mais aussi avec quelque chose qui a beaucoup à voir avec l'âme. L'âme ne se sépare pas des racines culturelles que nous avons ici en Europe centrale. Elle n'admet pas non plus d'être séparée du genre. Ainsi, si l'on pense que le monde devrait fonctionner avec des quotas, il est naturel d'être irrité par le fait que nous soyons un groupe de musiciens mâles blancs, qui joue exclusivement de la musique de compositeurs mâles blancs. C'est une irritation d'ordre raciste et sexiste. Je crois que cela peut se poser ainsi. Si l'on établit un égalitarisme superficiel, on perdra quelque chose d'essentiel. Toutefois, je suis convaincu que cela vaut la peine d'accepter cette irritation raciste et sexiste, parce que quelque chose produit par une compréhension superficielle des droits de l'homme ne pourrait avoir les mêmes standards. » (Sic !!!!!, en 1996 …., ce n'est pas un responsable d'un parti raciste qui parle, c'est la première flûte du Philharmonique de Vienne !…..)
En 2003, un membre de l'orchestre déclarait dans une interview pour un magazine :
« Trois femmes c'est déjà trop. Lorsque nous en aurons vingt pour cent, l'orchestre sera ruiné. Nous avons fait une grosse erreur, et nous le regretterons amèrement. »6
En 2007, l'orchestre compte dans ses rangs quatre femmes, soit deux pour cent de l'effectif : une harpiste, une flûtiste, une altiste et une violoncelliste. Un conflit subsiste concernant la non titularisation d'une violoniste.
L'orchestre Philharmonique de Vienne a fait l'objet de critiques de la part de groupes féministes car, jusqu'en 1997, il n'admettait pas de femmes dans ses rangs en qualité de membre à part entière. Seules quelques femmes avaient pu jouer en supplémentaires.
En 1997, une première femme, Anna Lelkes, harpiste, devient membre après avoir joué avec l'orchestre hors statut pendant quelque vingt ans. Après le départ à la retraite de Mlle Lelke, une autre harpiste Charlotte Balzereit devient à son tour la seule femme membre de l'orchestre.
En janvier 2005, la chef d'orchestre australienne Simone Young devient la première femme de l'histoire à diriger ponctuellement le Philharmonique de Vienne2,3.
Par ailleurs, historiquement, l'orchestre n'acceptait pas non plus de membres d'ethnies visiblement différentes. Un violoniste demi-asiatique en devint membre pour la première fois en 2001. Des responsables de l'orchestre font l'objet de critiques pour avoir soutenu que le maintien de son uniformité ethnique européenne était nécessaire pour préserver l'esprit, "l'âme", et la haute qualité d'exécution.
En 1970, Otto Strasser, ancien président de la Philharmonie de Vienne, écrit dans ses mémoires :
« Je tiens pour incorrect qu'aujourd'hui les candidats jouent derrière un paravent, un arrangement apporté après la seconde guerre mondiale pour assurer des jugements objectifs. J'ai continuellement combattu cette mesure, en particulier à partir de ma nomination à la fonction de président du Philharmonique, parce que je suis convaincu que l'artiste fait aussi partie de la personne, que l'on doit non seulement entendre mais également voir, afin de juger sa personnalité entière. [ … ] Une situation grotesque que même mon départ n'a pas été en mesure de faire changer. Après qu'un candidat se fut qualifié comme étant le meilleur, lorsque le paravent fut retiré, se tenait là un Japonais, devant le jury médusé. Il ne fut par conséquent pas engagé, sa physionomie n'étant pas adaptée à la Pizzicato Polka du concert du nouvel an.
La première flûte du Philharmonique de Vienne, lors d'une interview pour une station de radio en 1996, retournant la critique, a qualifié de "raciste" et de "sexiste" la position de ceux qui reprochent à l'orchestre sa longue tradition masculine et son caractère ethnique européen, déclarant :
« Depuis le début nous avons parlé des qualités viennoises particulières, de la manière dont la musique se fait ici. La façon dont nous faisons de la musique ici n'est pas liée seulement à une capacité technique, mais aussi avec quelque chose qui a beaucoup à voir avec l'âme. L'âme ne se sépare pas des racines culturelles que nous avons ici en Europe centrale. Elle n'admet pas non plus d'être séparée du genre. Ainsi, si l'on pense que le monde devrait fonctionner avec des quotas, il est naturel d'être irrité par le fait que nous soyons un groupe de musiciens mâles blancs, qui joue exclusivement de la musique de compositeurs mâles blancs. C'est une irritation d'ordre raciste et sexiste. Je crois que cela peut se poser ainsi. Si l'on établit un égalitarisme superficiel, on perdra quelque chose d'essentiel. Toutefois, je suis convaincu que cela vaut la peine d'accepter cette irritation raciste et sexiste, parce que quelque chose produit par une compréhension superficielle des droits de l'homme ne pourrait avoir les mêmes standards. » (Sic !!!!!, en 1996 …., ce n'est pas un responsable d'un parti raciste qui parle, c'est la première flûte du Philharmonique de Vienne !…..)
En 2003, un membre de l'orchestre déclarait dans une interview pour un magazine :
« Trois femmes c'est déjà trop. Lorsque nous en aurons vingt pour cent, l'orchestre sera ruiné. Nous avons fait une grosse erreur, et nous le regretterons amèrement. »6
En 2007, l'orchestre compte dans ses rangs quatre femmes, soit deux pour cent de l'effectif : une harpiste, une flûtiste, une altiste et une violoncelliste. Un conflit subsiste concernant la non titularisation d'une violoniste.
Re: Où sont les femmes ?
C'est complètement hallucinant. J'ignorais totalement que des choses pareilles pouvaient se dire ou se penser dans un orchestre!
Je tombe un peu des nues, là.
Il faut dire que j'ai découvert la musique classique en Colombie; mes parents m'ont beaucoup emmenée enfant au concert (pas seulement de musique classique, aussi la musique colombienne, chanson d'auteur, chanson engagée, jazz etc.), j'ai toujours vu des femmes dans les orchestres, sans doute moins nombreuses que leurs confrères, mais bon ce n'était pas une absence de femmes. Enfant, en Angleterre, mes parents m'ont emmenée à un concert de musique baroque près d'Oxford, c'était une petite structure et l'orchestre était dirigée par une femme, j'avais huit ans et cela m'avait fait très plaisir! J'ai fait le parallèle avec une amie de ma famille qui était la première femme pilote de Colombie. Ma soeur étudiait la harpe, sa déesse était Lily Laskine.
En fait je ne me suis jamais posé la question, j'ai toujours pensé que la musique était un univers où les femmes avaient leur place, et que vouloir c'est pouvoir. Mais bon, je m'aperçois que je suis une grande naïve, comme quoi il n'est pas inutile de s'informer un peu. Vive ce forum.
Je tombe un peu des nues, là.
Il faut dire que j'ai découvert la musique classique en Colombie; mes parents m'ont beaucoup emmenée enfant au concert (pas seulement de musique classique, aussi la musique colombienne, chanson d'auteur, chanson engagée, jazz etc.), j'ai toujours vu des femmes dans les orchestres, sans doute moins nombreuses que leurs confrères, mais bon ce n'était pas une absence de femmes. Enfant, en Angleterre, mes parents m'ont emmenée à un concert de musique baroque près d'Oxford, c'était une petite structure et l'orchestre était dirigée par une femme, j'avais huit ans et cela m'avait fait très plaisir! J'ai fait le parallèle avec une amie de ma famille qui était la première femme pilote de Colombie. Ma soeur étudiait la harpe, sa déesse était Lily Laskine.
En fait je ne me suis jamais posé la question, j'ai toujours pensé que la musique était un univers où les femmes avaient leur place, et que vouloir c'est pouvoir. Mais bon, je m'aperçois que je suis une grande naïve, comme quoi il n'est pas inutile de s'informer un peu. Vive ce forum.
Re: Où sont les femmes ?
Je ne dispute pas ces chiffres, je dis qu'ils sont pour le moins incomplets.Lee a écrit : Je ne sais pas comment tu peux disputer ces chiffres, ils sont clairs. Voilà pour qu'on ne soit pas obligé de cliquer sur le lien :
Pourcentage des soloistes hommes 2014-2015
Vancouver Symphony Orchestra: 67%
Toronto Symphony Orchestra: 74%
National Arts Center Orchestra: 79%
Orchestre Symphonique de Montréal: 84%
On ne parle donc pas des "concertistes", mais des "solistes dans 4 orchestres canadiens sur une saison".
Tirer des conclusions à partir de ça me semble pour le moins risqué...
Non, pas "les pianistes professionnelles", mais une ou deux pianistes professionnelles.Lee a écrit : Désolée d'ôter tes œillères, mais les pianistes professionelles femmes raconte qu'il y a la discrimination dans le monde de la musique classique. Alors, les chiffres comme ceux qui sont en haut montre qu'il y a encore du progrès à faire.
Si on constate vraiment un comportement discriminant quelque part, c'est ça qu'il faut dénoncer, mais surtout pas en faire une espèce de généralité "il y a moins de femmes musiciennes professionnelles parce qu'il y a des discriminations"...
Le monde de la musique professionnelle est de toute façon un monde assez injuste, et pas que pour les femmes...
On ne le leur a pas demandé surtout.Lee a écrit : Non, les blonds ou les bruns ne se sont pas plaints de discrimination, les pianistes hommes beaux / pas beaux non plus...
Re: Où sont les femmes ?
Voilà qui me semble beaucoup plus concret et digne d'intérêt que de vagues statistiques !JPS1827 a écrit :Récupéré de Wikpedia, en matière de discrimination, à lire en entier :
L'orchestre Philharmonique de Vienne a fait l'objet de critiques de la part de groupes féministes car, jusqu'en 1997, il n'admettait pas de femmes dans ses rangs en qualité de membre à part entière. Seules quelques femmes avaient pu jouer en supplémentaires.
En 1997, une première femme, Anna Lelkes, harpiste, devient membre après avoir joué avec l'orchestre hors statut pendant quelque vingt ans. Après le départ à la retraite de Mlle Lelke, une autre harpiste Charlotte Balzereit devient à son tour la seule femme membre de l'orchestre.
En janvier 2005, la chef d'orchestre australienne Simone Young devient la première femme de l'histoire à diriger ponctuellement le Philharmonique de Vienne2,3.
Par ailleurs, historiquement, l'orchestre n'acceptait pas non plus de membres d'ethnies visiblement différentes. Un violoniste demi-asiatique en devint membre pour la première fois en 2001. Des responsables de l'orchestre font l'objet de critiques pour avoir soutenu que le maintien de son uniformité ethnique européenne était nécessaire pour préserver l'esprit, "l'âme", et la haute qualité d'exécution.
En 1970, Otto Strasser, ancien président de la Philharmonie de Vienne, écrit dans ses mémoires :
« Je tiens pour incorrect qu'aujourd'hui les candidats jouent derrière un paravent, un arrangement apporté après la seconde guerre mondiale pour assurer des jugements objectifs. J'ai continuellement combattu cette mesure, en particulier à partir de ma nomination à la fonction de président du Philharmonique, parce que je suis convaincu que l'artiste fait aussi partie de la personne, que l'on doit non seulement entendre mais également voir, afin de juger sa personnalité entière. [ … ] Une situation grotesque que même mon départ n'a pas été en mesure de faire changer. Après qu'un candidat se fut qualifié comme étant le meilleur, lorsque le paravent fut retiré, se tenait là un Japonais, devant le jury médusé. Il ne fut par conséquent pas engagé, sa physionomie n'étant pas adaptée à la Pizzicato Polka du concert du nouvel an.
La première flûte du Philharmonique de Vienne, lors d'une interview pour une station de radio en 1996, retournant la critique, a qualifié de "raciste" et de "sexiste" la position de ceux qui reprochent à l'orchestre sa longue tradition masculine et son caractère ethnique européen, déclarant :
« Depuis le début nous avons parlé des qualités viennoises particulières, de la manière dont la musique se fait ici. La façon dont nous faisons de la musique ici n'est pas liée seulement à une capacité technique, mais aussi avec quelque chose qui a beaucoup à voir avec l'âme. L'âme ne se sépare pas des racines culturelles que nous avons ici en Europe centrale. Elle n'admet pas non plus d'être séparée du genre. Ainsi, si l'on pense que le monde devrait fonctionner avec des quotas, il est naturel d'être irrité par le fait que nous soyons un groupe de musiciens mâles blancs, qui joue exclusivement de la musique de compositeurs mâles blancs. C'est une irritation d'ordre raciste et sexiste. Je crois que cela peut se poser ainsi. Si l'on établit un égalitarisme superficiel, on perdra quelque chose d'essentiel. Toutefois, je suis convaincu que cela vaut la peine d'accepter cette irritation raciste et sexiste, parce que quelque chose produit par une compréhension superficielle des droits de l'homme ne pourrait avoir les mêmes standards. » (Sic !!!!!, en 1996 …., ce n'est pas un responsable d'un parti raciste qui parle, c'est la première flûte du Philharmonique de Vienne !…..)
En 2003, un membre de l'orchestre déclarait dans une interview pour un magazine :
« Trois femmes c'est déjà trop. Lorsque nous en aurons vingt pour cent, l'orchestre sera ruiné. Nous avons fait une grosse erreur, et nous le regretterons amèrement. »6
En 2007, l'orchestre compte dans ses rangs quatre femmes, soit deux pour cent de l'effectif : une harpiste, une flûtiste, une altiste et une violoncelliste. Un conflit subsiste concernant la non titularisation d'une violoniste.
Re: Où sont les femmes ?
C'est à la fois concret, et très inquiétant parce que ça montre la prégnance d'une vision du monde, qui fait froid dans le dos quand même.
Re: Où sont les femmes ?
Plus haut, j'étais accusé d'être une "fille qui exagère" et "hors sujet" donc j'ai essayé de trouver les infos concernant les pianistes et des stats de soloistes étaient les meilleurs que je pouvais trouver.nox a écrit :Je ne dispute pas ces chiffres, je dis qu'ils sont pour le moins incomplets.
C'est plutôt une mauvaise volonté de ton part, mais tu t'en fiches d'égalité ou ce qui est juste...nox a écrit :Tirer des conclusions à partir de ça me semble pour le moins risqué...
...donc je ne perds plus mon temps.nox a écrit :Le monde de la musique professionnelle est de toute façon un monde assez injuste, et pas que pour les femmes...
Modifié en dernier par Lee le sam. 23 mai, 2015 11:40, modifié 1 fois.
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- jean-séb
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Re: Où sont les femmes ?
Jean-Séb : Le fil a été divisé avec un sujet plus large en catégorie "divers" sur l'inégalité femmes/hommes. Ce fil devrait si possible se concentrer sur l'univers des pianistes ou du moins des musiciens.
Re: Où sont les femmes ?
http://www.cairn.info/revue-actes-de-la ... age-50.htm
Devenir clarinettiste. Carrières féminines en milieu masculin.
(Hyacinthe Ravet 2007)
L'auteure de cet article aborde notamment la question du choix de l'instrument.
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- jean-séb
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Re: Où sont les femmes ?
La harpe, tout particulièrement en France, a longtemps été un instrument traditionnellement dévolu aux femmes, contrairement aux autres instruments. Peut-être l'image de Marie-Antoinette jouant de la harpe nous a-t-elle trop imprégnés ? C'est en tout cas un territoire où les hommes tentent de revenir, et avec succès, comme Xavier de MaistreOupsi a écrit : Ma sœur étudiait la harpe, sa déesse était Lily Laskine.
lire : La harpe, ça fait très bonne femme, bonne famille ?
ou Bernard Andrès
lire : Quid de la place des hommes derrière une harpe ?
À compléter par : « Les parents poussent plutôt les filles vers des instruments de musique féminins »jojo a écrit :http://www.cairn.info/revue-actes-de-la ... age-50.htm
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L'auteure de cet article aborde notamment la question du choix de l'instrument.
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Re: Inégalité femmes/hommes
On s'étonne encore un peu quand on voit dans une orchestre une femme au contrebasson ou aux timbales, mais il n'y a pas si longtemps il aurait été presque aussi surprenant d'y trouver un homme harpiste , instrument catalogué "féminin" on se demande bien pourquoi ( il aura fallu Allan Stivell et sa harpe celtique pour faire bouger les lignes)