Qu'écrivez-vous ou non sur votre partition ... ?

[Cadenza]

Voilà, avec mon prof, ça ressemble à ça.

[Arabesque44]

Je note de plus en plus, surtout les doigtés, ou des indications de phrasé et de nuances lorsque ce n'est pas explicite sur la partition ( Bach par ex)
C'est très utile, surtout si un jour je veux rejouer le morceau après l'avoir oublié à 70%!

[pianojar]

Plus d'annotations sur les partitions baroques car généralement il n'y a pas grand chose dessus
- doigtés
- débuts et fin de phrases
- voix
- nuances
Ma prof m'indique quelquefois les changements d'harmonie, dominantes, toniques.....

[jean-séb]

J'ai fusionné le fil "pages blanches" avec le fil "Qu'écrivez-vous ou non sur votre partition ?"
Voir aussi le fil "Ecrivez-vous les doigtés sur les partitions" :
viewtopic.php?p=157044#p157044

[Terpsichore]

Les doigtés. Tous. Parce que j'ai dû (momentanément je l'espère ) tous les revoir.
Sinon jentoure ou je fais une marque quelconque aux endroits où je peux me tromper.
Quand c'est une partition de ballet j'indique quelques détails chorégraphiques.

[Aurele27]

Je n’ai pas lu tout le fil
Pour répondre à la question: je ne note pas grand chose sur la partition.
Mes profs font des annotations pendant le cours.
Au démarrage je mets quand même quelques doigtés sur les passages qui le nécessitent.
Sur du baroque je vais déjà écrire plus de choses (nuances, doigtés, caractère...).
Et puis quand une pièce est assez mûre, je mets des annotations sur les passages qui me posent problème, si besoin.

[Lee]

J'ai fusionné le fil "pages blanches" avec le fil "Qu'écrivez-vous ou non sur votre partition ?"
Voir aussi le fil "Ecrivez-vous les doigtés sur les partitions" :
viewtopic.php?p=157044#p157044

Merci, j'aurais dû reprendre le fil.

[quazart]

Mes partitions sont nickel ! (sauf les pièces travaillées avec ma prof, dans un lointain passé).
Pour noter quelque chose, il faut vraiment que ce soit quelque chose que j'ai du mal à retenir.
Sinon, un fois le doigté trouvé, il reste tout seul, à la seule condition de l'avoir travaillé si le passage ne tombe pas naturellement sous les doigts.

[JPS1827]

Mes partitions sont nickel ! (sauf les pièces travaillées avec ma prof, dans un lointain passé).
Pour noter quelque chose, il faut vraiment que ce soit quelque chose que j'ai du mal à retenir.
Sinon, un fois le doigté trouvé, il reste tout seul, à la seule condition de l'avoir travaillé si le passage ne tombe pas naturellement sous les doigts.

Il faut se méfier quand même ! souvent on croit qu'on va se rappeler, et on ne se rappelle rien du tout quand on reprend l'œuvre des années après. Il y a une chose qu'il faut absolument noter ce sont les notes qu'on prend avec l'autre main (que celle sous-entendue par la portée), les "arrangements" en bref, sinon on met pas mal de temps à les retrouver exactement. Il faut aussi penser que des doigtés qu'on a pu trouver "intuitifs" dans sa jeunesse ne le sont plus du tout 40 ans plus tard (la main a évolué, des successions de doigts en suivant 3 4 5 qu'on avait tendance à trouver périlleuses paraissent très simples à jouer avec égalité car on a beaucoup progressé) etc.

Quant aux indications de rythme et de nuances il faut essayer de se représenter lesquelles on n'observera pas spontanément des années plus tard.

[Spianissimo]

Mes partitions sont nickel ! (sauf les pièces travaillées avec ma prof, dans un lointain passé).
Pour noter quelque chose, il faut vraiment que ce soit quelque chose que j'ai du mal à retenir.
Sinon, un fois le doigté trouvé, il reste tout seul, à la seule condition de l'avoir travaillé si le passage ne tombe pas naturellement sous les doigts.

Idem, c'est très rare mais je m'y suis mis un peu depuis que je fréquente le forum (uniquement sur les partitions très compliquées)

[quazart]

Il faut aussi penser que des doigtés qu'on a pu trouver "intuitifs" dans sa jeunesse ne le sont plus du tout 40 ans plus tard (la main a évolué, des successions de doigts en suivant 3 4 5 qu'on avait tendance à trouver périlleuses paraissent très simples à jouer avec égalité car on a beaucoup progressé) etc.

Pour les morceaux que je découvre aujourd'hui, je nourris assez peu d'espoir de les reprendre dans 40 ans...
Je vois par contre, et sans trop de surprises, que dans ceux que j'avais travaillés avec ma prof et que je reprends maintenant, les indications de l'époque ne me servent pas, ou très peu. J'étais souvent en délicatesse avec les doigtés exigés, et les autres annotations résultaient souvent d'un accès d'énervement...
Par contre, comme Spianissimo, sur des textes complexes, ça peut être vraiment indispensable. Ne serait-ce que pour le partage des mains par exemple.

[jean-séb]

1) Il y a des photos intéressantes de partitions chargées dans cet autre fil :
viewtopic.php?p=379410#p379410

2) Je suis tombé récemment sur ce passage du livre d'Alexandre Tharaud, Montrez-moi vos mains, où il parle de ses partitions, d'une manière qui parlera sûrement à plus d'un d'entre nous :

Mes partitions épaisses prennent toute la place, ma valise en est vite submergée. Je les bricole moi-même, des journées entières à découper chaque système, créer de nouvelles mises en pages, photocopier, les relier de carton sombre, découper encore, comme je le faisais enfant avec mes théâtres de papier. Ici aussi, je plante le décor. D’une belle partition naît une belle musique. Les miennes sont sobres, claires, mes petits points noirs à peine bariolés de quelques couleurs. Au bas des pages de droite, un T rouge à l’endroit exact où il faut tourner. Je cajole mes tourneurs de page. Tout est indiqué en rouge à leur intention, les reprises, les tournes, les dangers. J’imprime mes partitions sur papier ivoire, plus proche du livre, leur couverture noire en cartoline légère. Si le programme m’y autorise, je joue sur une partition éditée. Les G. Henle Verlag, avec leurs fameuses couvertures bleu guède. Les Bärenreiter, d’une qualité inégalée, chaque compositeur y dispose de sa propre couleur de couverture : Bach bleu azur, Mozart rouge vermillon, Beethoven acajou. Le jaune caca d’oie des œuvres de Ravel, édition dont j’ai signé les notes d’interprétation et de doigté, m’évoque les décors de Léon Bakst pour Daphnis et Chloé. Toute une époque. On s’attache terriblement à une partition. Un violoniste fait fusion avec son instrument, sa partition peut passer pour accessoire. Le pianiste voyage éloigné du sien, la partition est alors son principal ancrage physique avec le concert à venir. Sa partition est tout. La mienne est aussi ma compagne de scène, puisque je ne joue jamais de mémoire, elle va trôner le soir sous les yeux des spectateurs, dans sa couverture noire, laquelle m’aura demandé tant de soin.

[poppotame]

Je note les doigtés et les altérations, ça m'aide pour le déchiffrage où je suis assez mauvais.
Puis ensuite les nuances, le phrasé ...

[Cecil Elgar]

Lors des premières lectures d'un morceau, je note tous les doigtés nécessaires afin de faire couler sous les doigts les notes. Plus tard, viennent les annotations de nuances, phrasés, etc. Si une altération accidentelle (ou pire, si un altération à la clé) m'échappe, je la fais ressortir sur la partition, et si j'oublie régulièrement une reprise, ou une faute de tempo, j'indique l'endroit où faire attention. Au delà de ça, les partitions restent assez légérement annotées.

Par contre, si je désire connaitre une oeuvre plus en détails, je photocopie la partition et je fais une analyse.