C'est plus mon prof que moi qui barbouille les partitions.
De mon côté, j'ai tendance à me surligner les changements de clés, car je les oublie facilement. Ensuite, je me note les doigtés qui ne sont pas intuitifs. Si je passe sur une pièce par moi-même une première fois, je vais tenter de m'indiquer des doigtés provisoires. Dans beaucoup de cas, mon prof va en suggérer des différents (il faut croire que je suis encore débutante, car je n'arrive souvent pas à trouver les meilleurs doigtés).
Ensuite, je me note les notes que je rate souvent ou j'ajoute les mentions # ou b sur les notes dont j'oublie fréquemment l'altération. Et finalement, lorsque j'ai des notes qui sont très au-dessus ou très en-dessous de la clé, il m'arrive souvent d'écrire en tout petit le nom de la note à côté (généralement à partir de 4 lignes au-dessus / au-dessous de la portée).
Mon prof, quant à lui, va m'indiquer beaucoup de choses. Encercler des nuances, dessiner des crescendo / decrescendo, écrire certaines choses en toutes lettres (léger; détaché; a tempo; allant; +MD... hier il a écrit «personnages» sur mon Debussy, car il me disait d'imaginer une certaines scènes avec deux personnes qui se répondent), ajouter ou marquer certaines lignes de phrasé, ajouter des symboles de ralenti, ... J'ai presque envie de prendre une photo de mes partitions une fois chez moi ce soir. C'est souvent bien noirci.
Et on reconnait bien mon écriture de la sienne (j'écris souvent au pousse-mine alors qu'il écrit au crayon à papier, donc plus gros).
D'ailleurs, c'est Morris et Goscinny, pas l'inverse. La BD est de Morris, même si les meilleurs opus sont ceux qui sont scénarisés par Goscinny (dont l'inénarrable "Tortillas pour les Dalton", un sommet).
