Jouez-vous différemment avec un peu d'alcool ?
Jouez-vous différemment avec un peu d'alcool ?
Bonjour,
Oui, je sais qu'on a eu un fil sur la caffeine, mais me voilà quand même.
Mais contre les idées reçues des pianistes que je connais, je continue à croire de mes expériences très personnelles qu'un petit peu d'alcool aide mon jeu, je suis plus détendue, avec moins d'inhibitions. Juste un verre de vin...ou un verre et demi...
J'étais assurée de ne pas être seule quand j'avais lu cela d'un pianiste génie (bien sûr, j'aurais dû devenir pianiste confirmé avant de me mettre à boire, tant pis, trop tard ) :
viewtopic.php?f=1&t=14190&p=222942&hilit=verre#p222942
Est-ce que vous avez jamais eu l'impression que l'alcool peut aider au piano ?
Et pour répondre à la question initiale d'André d'un autre fil, oui, j'ai déjà joué après avoir dépassé les limites de raisonnable - chez moi on a crié pendant les fausses notes "ah ! le vin était BON !"
Oui, je sais qu'on a eu un fil sur la caffeine, mais me voilà quand même.
Mais contre les idées reçues des pianistes que je connais, je continue à croire de mes expériences très personnelles qu'un petit peu d'alcool aide mon jeu, je suis plus détendue, avec moins d'inhibitions. Juste un verre de vin...ou un verre et demi...
J'étais assurée de ne pas être seule quand j'avais lu cela d'un pianiste génie (bien sûr, j'aurais dû devenir pianiste confirmé avant de me mettre à boire, tant pis, trop tard ) :
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Est-ce que vous avez jamais eu l'impression que l'alcool peut aider au piano ?
Et pour répondre à la question initiale d'André d'un autre fil, oui, j'ai déjà joué après avoir dépassé les limites de raisonnable - chez moi on a crié pendant les fausses notes "ah ! le vin était BON !"
Modifié en dernier par Lee le sam. 27 déc., 2014 12:16, modifié 1 fois.
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- André Quesne
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Re: Est-ce qu'un peu d'alcool aide au piano ?
Bravo Lee J'aurais voulu être là ! Et si le vin était si bon j'aurais pu en profiter un peu !...
Ma chaîne youtube: https://www.youtube.com/user/AndreQuesne/videos
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Re: Est-ce qu'un peu d'alcool aide au piano ?
Bonjour,
Il parait que certains jazzmen se sentent plus créatifs après un verre ou deux.
Plus généralement, je crois qu'un peu d'alcool peut apporter la décontraction (quand elle manque) sans laquelle il est difficile de bien jouer.
Aide à utiliser avec modération !
Il parait que certains jazzmen se sentent plus créatifs après un verre ou deux.
Plus généralement, je crois qu'un peu d'alcool peut apporter la décontraction (quand elle manque) sans laquelle il est difficile de bien jouer.
Aide à utiliser avec modération !
Re: Est-ce qu'un peu d'alcool aide au piano ?
l'alcool n'a pas épargné certains musiciens , liszt était devenu un grand alcoolique a la fin de sa vie. Un autre exemple http://www.lemonde.fr/sciences/article/ ... ool&xtcr=3. expérience personnelle maintenant : ca peut delier et faire sauter quelques inhibitions, mais en même temps rend moins lucide. Donc difficile à evaluer
"Vivi felice" Domenico Scarlatti,
Re: Est-ce qu'un peu d'alcool aide au piano ?
Pour composer, ou créer au sens large, il y a pas mal d'exemples assez fameux...
Pour le piano et mon petit cas personnel, la moindre goutte est à proscrire absolument...
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Re: Est-ce qu'un peu d'alcool aide au piano ?
NON ! NON ! Et NON ! La réponse est NON !
Lorsqu'on est musicien, lorsqu'on est pianiste et qu'on vit avec des musiciens un tel fil est insupportable. Trop d'amis ont sombré. Parler d'alcool avec autant de légèreté même à Noël me semble inconséquent. Des jeunes lisent ce forum. C'est indigne d'adultes responsables que de conseiller indirectement ce genre de pratique. Ce sujet est inadmissible.
Okay, merci de votre témoignage. Zéro alcool pour les pianistes. Zéro tout d'ailleurs. Pupilles dilatées également. ZÉRO !!!!!
Lorsqu'on est musicien, lorsqu'on est pianiste et qu'on vit avec des musiciens un tel fil est insupportable. Trop d'amis ont sombré. Parler d'alcool avec autant de légèreté même à Noël me semble inconséquent. Des jeunes lisent ce forum. C'est indigne d'adultes responsables que de conseiller indirectement ce genre de pratique. Ce sujet est inadmissible.
Okay, merci de votre témoignage. Zéro alcool pour les pianistes. Zéro tout d'ailleurs. Pupilles dilatées également. ZÉRO !!!!!
Modifié en dernier par sylvie piano le sam. 27 déc., 2014 10:44, modifié 1 fois.
Sylvie Piano http://courspianocollectif.com/
Re: Est-ce qu'un peu d'alcool aide au piano ?
Juste rappel à la réalité ! je n'ai pour ma part pas lu ce fil comme une incitation Sylvie mais votre réaction montre qu'il pouvait le paraitre. Et sur le fond je ne suis on ne peut plus d'accord avec vous, je ne crois pas non plus au génie qui vient de l'alcool ou d'autres substances. Reste que pour beaucoup de musiciens le problème s'est posé / se pose et que ce remède au stress est a coup sur pire que le mal.
"Vivi felice" Domenico Scarlatti,
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Re: Est-ce qu'un peu d'alcool aide au piano ?
L'alcool n'est pas un remède. C'est un poison. L' hypersensibilité de certains les entraîne vers mille conduites adictives. Les écarts des uns et des autres montrent avant tout des difficultés qui vont bien au delà de la pratique du piano. Il ne suffit pas d'être sensible à l'alcool ou autres substances pour être un génie créateur. Pour ces génies, l'alcool et autres sont une conséquence de leur fragilité. C'est leur génie qui est créatif, pas l'alcool.
Lorsqu'on travaille auprès de jeunes, qu'on vit avec des adolescents, on ne peut être que choquer de ce genre de considérations. C'est un véritable fléau. La moindre incitation est à proscrire. D'autant que c'est vraiment dans le cas présent totalement érroné.
Ce forum est public. Attention.
Lorsqu'on travaille auprès de jeunes, qu'on vit avec des adolescents, on ne peut être que choquer de ce genre de considérations. C'est un véritable fléau. La moindre incitation est à proscrire. D'autant que c'est vraiment dans le cas présent totalement érroné.
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Sylvie Piano http://courspianocollectif.com/
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Re: Est-ce qu'un peu d'alcool aide au piano ?
Clairement pour jouer Bach ou Mozart ça diminue la précision et la concentration et je sens que je perds une partie de mes capacités.
Cela incite plutôt à improviser, mais pas forcément bien.
Cela incite plutôt à improviser, mais pas forcément bien.
Re: Est-ce qu'un peu d'alcool aide au piano ?
Merci pour vos réponses.
Sinon, mon point de vue perso : zero consommation est pour les alcooliques, ou c'est un peu un gaspillage de la nationalité française de ne pas apprécier le vin en modération avec les bons plats françaises. C'est pourquoi je fais beaucoup d'efforts de rester raisonnable parce que j'ai horreur de ce mot zero.
EDIT je vois que Sylvie a edité son message entre temps d'écrire le mien mais je laisse telquel car en contenu son message est le même.
Non je t'assure que tu n'aurais pas voulu être là sauf pour piquer la bouteille et fuire ce que j'ai massacré.André Quesne a écrit :Bravo Lee J'aurais voulu être là ! Et si le vin était si bon j'aurais pu en profiter un peu !...
Je ne le conseille pas, et je trouve qu'on abuse de l'alcool bien plus, surtout jeune, quand on met des taboos forts contre la consommation ou d'en parler, par exemple aux Etats-Unis ou en Angleterre.sylvie piano a écrit :C'est indigne d'adultes responsables que de conseiller indirectement ce genre de pratique. Ce sujet est inadmissible.
Sinon, mon point de vue perso : zero consommation est pour les alcooliques, ou c'est un peu un gaspillage de la nationalité française de ne pas apprécier le vin en modération avec les bons plats françaises. C'est pourquoi je fais beaucoup d'efforts de rester raisonnable parce que j'ai horreur de ce mot zero.
EDIT je vois que Sylvie a edité son message entre temps d'écrire le mien mais je laisse telquel car en contenu son message est le même.
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Re: Est-ce qu'un peu d'alcool aide au piano ?
Quand on joue du Czerny, peut-être que ça aide à ce que le temps passe plus vite...
La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.
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Re: Est-ce qu'un peu d'alcool aide au piano ?
Hélas Lee, vous êtes parfaitement représentative de notre société. Comment un éducateur digne de ce nom peut-il émettre un sujet pareil ? Qu'est-ce qu'il y a de commun entre un grand cru partagé entre adultes et l'idée de s'alcooliser pour soigner son stress ? Avez-vous lu des articles scientifiques sur les effets de l'alcool précoce ? Renseignez vous avant de donner des leçons ! Alcool zéro avant de jouer, avant de conduire. Boire trop à quelque moment que ce soit, le dire publiquement ne me semble jamais une preuve de force ou de normalité. Je ne diabolise pas. Je m'adresse au public élargi du forum, à Marie, à Pierrig....
C'est cette banalisation qui entraîne aussi des conséquences graves.
Hélas, l'alcool en société est monnaie courante. Ce qui compte c'est de côtoyer des personnes qui boivent plus que vous. Ainsi vous pensez toujours être un consommateur raisonnable.
"j'ai horreur de ce mot zero. "
Pas moi, zéro héroïne, zéro racisme.....Zéro bêtise...
C'est cette banalisation qui entraîne aussi des conséquences graves.
Hélas, l'alcool en société est monnaie courante. Ce qui compte c'est de côtoyer des personnes qui boivent plus que vous. Ainsi vous pensez toujours être un consommateur raisonnable.
"j'ai horreur de ce mot zero. "
Pas moi, zéro héroïne, zéro racisme.....Zéro bêtise...
Sylvie Piano http://courspianocollectif.com/
Re: Est-ce qu'un peu d'alcool aide au piano ?
Zéro Hanon ?Lee a écrit : parce que j'ai horreur de ce mot zero.
La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.
Re: Est-ce qu'un peu d'alcool aide au piano ?
Je n'enseigne que les adultes +21 Sylvie. Malheureusement on voit très bien que zéro racisme est impossible. Zéro bêtise est inhumaine, je ne suis que malgré ton horreur une humaine qui a beaucoup d'imperfections et qui fait beaucoup d'erreurs.
Je vais changer le titre pour être plus neutre à la bonne suggestion d'un(e).
J'ajoute :
Je vais changer le titre pour être plus neutre à la bonne suggestion d'un(e).
Perdu à cause de mon ancien prof !! Alors je suis une soignée de Hanon.Gracou a écrit :Zéro Hanon ?Lee a écrit : parce que j'ai horreur de ce mot zero.
J'ajoute :
Heureusement tu as tort pour mon cas. Je cherche à cotoyer des personnes intelligentes et sympas et intéressantes (je ne sais toujours pas pourquoi autant tombent dans ma piège d'amitié avec un inférieur mais c'est un autre sujet). Il y a de tout, fumeurs ou non, ceux qui ne consomment pas d'alcool ou qui boivent beaucoup...sylvie piano a écrit : Hélas, l'alcool en société est monnaie courante. Ce qui compte c'est de côtoyer des personnes qui boivent plus que vous. Ainsi vous pensez toujours être un consommateur raisonnable.
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Re: Jouez-vous différemment avec un peu de l'alcool ?
La sensation de détente ou de bien-être que procure la dégustation d'un bon vin ou d'un cocktail imaginatif est bien agréable, mais malheureusement, dans mon cas, incompatible avec le piano! J'ai déjà assez de mal à réunir mon puzzle trac + émotion + écoute + mémoire + concentration! Un rien me fait perdre le fil, et ce rien peut être la moindre goutte d'alcool... donc pas de vin avant de jouer en ce qui me concerne.
Après, le piano festif, improvisation, morceaux endiablés ou amusants, chants autour d'un piano, j'aimerais bien, mais je crois que c'est réservé à ceux qui jouent avec naturel, comme ils parlent; de même qu'on se lance dans des conversations enflammées et désinhibées autour d'une bouteille, pourquoi ne pas faire de la musique, dans une configuration festive, dans cet état d'esprit? La chose ne me choque pas en soi, simplement j'en suis incapable.
Il est évident que si on se sert de l'alcool comme d'une béquille, c'est à mon avis une erreur d'approche, il faut creuser plus loin pour chercher ce qui bloque émotionnellement. Ça fait des années que je cherche et je n'ai pas de réponse.
Après, le piano festif, improvisation, morceaux endiablés ou amusants, chants autour d'un piano, j'aimerais bien, mais je crois que c'est réservé à ceux qui jouent avec naturel, comme ils parlent; de même qu'on se lance dans des conversations enflammées et désinhibées autour d'une bouteille, pourquoi ne pas faire de la musique, dans une configuration festive, dans cet état d'esprit? La chose ne me choque pas en soi, simplement j'en suis incapable.
Il est évident que si on se sert de l'alcool comme d'une béquille, c'est à mon avis une erreur d'approche, il faut creuser plus loin pour chercher ce qui bloque émotionnellement. Ça fait des années que je cherche et je n'ai pas de réponse.
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Re: Jouez-vous différemment avec un peu de l'alcool ?
Ce n'est pas un sujet léger ou anodin. Notre position d'adulte dans ce forum ne nous permet pas de banaliser nos inconduites.
La tolérance envers les personnes en difficultés, voire en détresse, le soutien qu'on peut leur apporter ne justifient en aucun cas la banalisation.
L'alcool est le fléau numéro un chez les jeunes.
L'idée même de ce sujet est déplacée.
Tout est prétexte dans ce cas. Un DS de maths, une dispute familiale..... ( avez-vous connaissance du nombre de comas éthyliques dans les établissements scolaires, et dès le collège ?) et dans des zones tranquilles !
Ravie d'apprendre que vous n'avez pas de dépendance, Lee, mais à dire vrai, vous êtes adulte et c'est votre problème. En quoi est-ce un argument !
Je redis aux jeunes qui consultent ce forum, pratiquez des techniques de relaxation, de méditation. Faites du sport, sachez votre texte. Travaillez sur la respiration, la pleine conscience. Partagez votre musique intérieure. Gardez votre liberté!
La tolérance envers les personnes en difficultés, voire en détresse, le soutien qu'on peut leur apporter ne justifient en aucun cas la banalisation.
L'alcool est le fléau numéro un chez les jeunes.
L'idée même de ce sujet est déplacée.
Tout est prétexte dans ce cas. Un DS de maths, une dispute familiale..... ( avez-vous connaissance du nombre de comas éthyliques dans les établissements scolaires, et dès le collège ?) et dans des zones tranquilles !
Ravie d'apprendre que vous n'avez pas de dépendance, Lee, mais à dire vrai, vous êtes adulte et c'est votre problème. En quoi est-ce un argument !
Je redis aux jeunes qui consultent ce forum, pratiquez des techniques de relaxation, de méditation. Faites du sport, sachez votre texte. Travaillez sur la respiration, la pleine conscience. Partagez votre musique intérieure. Gardez votre liberté!
Sylvie Piano http://courspianocollectif.com/
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Re: Jouez-vous différemment avec un peu de l'alcool ?
Je trouve ta réaction peut-être un peu exagérée, Sylvie. Déjà, le post de Lee annonce la couleur : "un peu" d'alcool. Ce qui veut dire, avec modération. Pas d'abus. Et l'alcool n'est vraiment dangereux que s'il est consommé en abondance, sans contrôle, comme tout d'ailleurs : à forte dose, café, sucre, chocolat (aaah, le chocolat...) sont aussi de vrais poisons. Personne ne s'est insurgé à la vue du fil analogue sur le café, et pourtant le café aussi peut devenir une addiction très dangereuse. De la même manière, l'alcool modéré peut être une expérience agréable (apprécier un verre de vin ou savourer une certaine liqueur, un soir d'hiver, pour se réchauffer, ça ne fait de mal à personne) comme une drogue des plus vicieuses. C'est évidemment (du moins je l'espère ) en ce premier sens que Lee a formulé son sujet, et en ce premier sens que l'on doit le comprendre. En faire un tabou à ce point, je doute que ça fasse avancer les choses.
Il n'est pas question de faire de l'alcool un remède au stress ou quoi que ce soit dans le genre : on parle simplement d'une consommation modérée, consciente. (EDIT: C'est vrai que le message initial de Lee peut être interprété ainsi, mais elle parle me semble-t-il de stress momentané, et non de stress à long terme, ce qui est différent.) Comme on boirait un verre de café, ou on mangerait un carré (une barre (une tablette)) de chocolat. Alcool zéro avant de conduire, évidemment, des vies sont en jeu, la sienne comme celle des autres. Mais rien n'empêche de boire un verre de vin ou deux avant d'entamer un prélude ou une sonate, ou une petite liqueur... aux risques et périls des oreilles du pianiste et surtout de son entourage... Après un ou deux verres, personnellement, j'ai l'impression de jouer en pilotage automatique, avec plus d'aisance "digitale", mais aucune attention prêtée à la musicalité, le phrasé, le chant... Bref, pas terrible !
Il n'est pas question de faire de l'alcool un remède au stress ou quoi que ce soit dans le genre : on parle simplement d'une consommation modérée, consciente. (EDIT: C'est vrai que le message initial de Lee peut être interprété ainsi, mais elle parle me semble-t-il de stress momentané, et non de stress à long terme, ce qui est différent.) Comme on boirait un verre de café, ou on mangerait un carré (une barre (une tablette)) de chocolat. Alcool zéro avant de conduire, évidemment, des vies sont en jeu, la sienne comme celle des autres. Mais rien n'empêche de boire un verre de vin ou deux avant d'entamer un prélude ou une sonate, ou une petite liqueur... aux risques et périls des oreilles du pianiste et surtout de son entourage... Après un ou deux verres, personnellement, j'ai l'impression de jouer en pilotage automatique, avec plus d'aisance "digitale", mais aucune attention prêtée à la musicalité, le phrasé, le chant... Bref, pas terrible !
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Re: Jouez-vous différemment avec un peu de l'alcool ?
bonjour à tous
Sylvie,je comprend ton point de vue mais il faut raison garder.
l’alcoolisme est un fléau pour la société mais boire un bon vin entre amis autours d'un bon repas gastronomique est une bénédiction pour notre pays .
c'est plutôt de ce second cas que lee parle. on peux se détendre un peu sans penser que de dire que si l'on boit un verre avant de jouer ,on va créer une génération d’alcooliques.
pour ma part,même si je suis un passionné de gastronomie et de grands crus (avec modération , porte monnaie et santé oblige),au bout de 2 verres,il m'est impossible de jouer du piano correctement. je suis déconcentré.
je préfère être lucide et laisser parler mon âme pour jouer.
après,pour du jazz c'est peut être différent.
ps pour le zéro racisme,j'en rêve mais il y en a trop et les racistes sont aussi un fléau pour notre pays plus que le reste.
Sylvie,je comprend ton point de vue mais il faut raison garder.
l’alcoolisme est un fléau pour la société mais boire un bon vin entre amis autours d'un bon repas gastronomique est une bénédiction pour notre pays .
c'est plutôt de ce second cas que lee parle. on peux se détendre un peu sans penser que de dire que si l'on boit un verre avant de jouer ,on va créer une génération d’alcooliques.
pour ma part,même si je suis un passionné de gastronomie et de grands crus (avec modération , porte monnaie et santé oblige),au bout de 2 verres,il m'est impossible de jouer du piano correctement. je suis déconcentré.
je préfère être lucide et laisser parler mon âme pour jouer.
après,pour du jazz c'est peut être différent.
ps pour le zéro racisme,j'en rêve mais il y en a trop et les racistes sont aussi un fléau pour notre pays plus que le reste.
Re: Jouez-vous différemment avec un peu de l'alcool ?
Ah ça oui, je joue différemment : plus rien ne passe, les doigts en coton. Bref, j'ai essayé et je ne recommencerai pas
Re: Jouez-vous différemment avec un peu de l'alcool ?
Je réponds à Sylvie: nous sommes un forum de piano, pas de morale.
Dans le piano, comme dans toute pratique qui engage des couches profondes de l'émotion et de l'expression, il y a des dangers, des risques, des mal-êtres, des blocages, des tentations, etc. Je suis persuadée que le fait de communiquer avec vérité de ces tentations en livrant une description juste et sincère de nos paysages intérieurs, même s'ils ne sont pas exemplaires, et des combats parfois illusoires que nous menons pour trouver une voie de liberté est plus instructif (et notamment pour la jeunesse) que de dire simplement "zéro ceci ou cela".
Je me suis déjà fourvoyée tant de fois dans mon apprentissage pianistique! certaines de ces erreurs m'ont coûté assez cher (tendinite, appauvrissement du jeu, la liste est longue), alors si quelqu'un vient ici poser la question d'une éventuelle aide apportée par une substance X (bétabloquant, alcool, nicotine...) je lui dis en toute fraternité, "je crois que tu fais erreur" et j'essaye d'expliquer pourquoi. Je ne lui dis pas "ce que tu dis est inadmissible", "tu donnes un mauvais exemple à la jeunesse" etc.
Les conseils que tu donnes me paraissent en revanche excellents. Sport, méditation, respiration, etc., Ce cheminement d'émancipation: apprendre à se connaître, respecter son corps, aimer la lucidité, compter sur le travail, la persévérance, la constance, c'est bien évidemment la voie de la liberté. Mais en même temps, en musique, il y a cet attrait inouï des "moments de grâce"; on recherche tous cela, et le lien entre les milliers d'heures de travail et cette éclosion fugace d'un présent transfiguré est extrêmement difficile à comprendre lorsqu'on est en phase d'apprentissage. Je crois que l'attrait de l'alcool vient de là, du désir d'un présent magnifié, mais la voie pour y accéder est ailleurs.
Dans le piano, comme dans toute pratique qui engage des couches profondes de l'émotion et de l'expression, il y a des dangers, des risques, des mal-êtres, des blocages, des tentations, etc. Je suis persuadée que le fait de communiquer avec vérité de ces tentations en livrant une description juste et sincère de nos paysages intérieurs, même s'ils ne sont pas exemplaires, et des combats parfois illusoires que nous menons pour trouver une voie de liberté est plus instructif (et notamment pour la jeunesse) que de dire simplement "zéro ceci ou cela".
Je me suis déjà fourvoyée tant de fois dans mon apprentissage pianistique! certaines de ces erreurs m'ont coûté assez cher (tendinite, appauvrissement du jeu, la liste est longue), alors si quelqu'un vient ici poser la question d'une éventuelle aide apportée par une substance X (bétabloquant, alcool, nicotine...) je lui dis en toute fraternité, "je crois que tu fais erreur" et j'essaye d'expliquer pourquoi. Je ne lui dis pas "ce que tu dis est inadmissible", "tu donnes un mauvais exemple à la jeunesse" etc.
Les conseils que tu donnes me paraissent en revanche excellents. Sport, méditation, respiration, etc., Ce cheminement d'émancipation: apprendre à se connaître, respecter son corps, aimer la lucidité, compter sur le travail, la persévérance, la constance, c'est bien évidemment la voie de la liberté. Mais en même temps, en musique, il y a cet attrait inouï des "moments de grâce"; on recherche tous cela, et le lien entre les milliers d'heures de travail et cette éclosion fugace d'un présent transfiguré est extrêmement difficile à comprendre lorsqu'on est en phase d'apprentissage. Je crois que l'attrait de l'alcool vient de là, du désir d'un présent magnifié, mais la voie pour y accéder est ailleurs.