Quoi ?????!!!!!!sylvie piano a écrit : Je crois qu'il faut associer un travail d'exercices techniques variés pour qu'ils progressent encore et toujours. Je les ai convaincus !
Des exercices techniques, ai-je bien lu, le mot tabou !!!!!
Quoi ?????!!!!!!sylvie piano a écrit : Je crois qu'il faut associer un travail d'exercices techniques variés pour qu'ils progressent encore et toujours. Je les ai convaincus !
C'était juste pour te reveiller, Gracou, et ça y est.Gracou a écrit :Quoi ?????!!!!!!sylvie piano a écrit : Je crois qu'il faut associer un travail d'exercices techniques variés pour qu'ils progressent encore et toujours. Je les ai convaincus !
Des exercices techniques, ai-je bien lu, le mot tabou !!!!!
on peine à te suivre Lee, tu es anti ou pro exercices ?Lee a écrit :Et tu nous tiens au courant l'année prochaine si ceux qui ne sont pas convaincus pour les exercices auront finalement le même niveau que ceux qui sont convaincus ?
Je suis d'accord avec cette vision des choses Sylvie. Le piano c'est aussi un "savoir faire", avant d'être artiste on doit être un bon artisan et maitriser sa matière. La technique c'est savoir faire ce qu'on veut. Tant qu'on ne s'éloigne pas de la musique (garder en mémoire des notions de timbre, de toucher, de nuance, de rythme): savoir faire la gamme qu'on veut, l'arpège qu'on veut, ou la formule musicale XY qu'on veut c'est très important. Ca permet ensuite de traduire une idée musicale avec plus d'indépendance.sylvie piano a écrit : Je me suis aperçue que pour la plupart de mes élèves, apprendre le texte est un exercice long et difficile, surtout très long. Pendant l'apprentissage les doigts ne fonctionnent pas ou très peu. Or, il est essentiel que leurs doigts retrouvent ou trouvent une élasticité.
C'est très vrai ça. Il y a une énorme dimension artisanale. L'idéal c'est de développer ça en même temps que son sens esthétique, pour que les idées qui se forment se mettent en place main dans la main avec les moyens concrets nécessaires pour les mettre en oeuvre.zarathoustra a écrit : avant d'être artiste on doit être un bon artisan et maitriser sa matière. La technique c'est savoir faire ce qu'on veut. Tant qu'on ne s'éloigne pas de la musique (garder en mémoire des notions de timbre, de toucher, de nuance, de rythme)
Mylène a écrit :En ce qui concerne les cours sur l'année, j'ai la chance, depuis cette année, de travailler dans une école de musique qui propose les cours d'instrument à plusieurs. Non par souci budgétaire, puisqu'il y a trois élèves sur 1H pour les 3 premières années, puis 1H à deux ensuite ; mais donc par choix pédagogique.
Comment choisis-tu de regrouper quels élèves ensemble ? Est-ce en fonction des contraintes horaires, des niveaux, etc. ?Mylène a écrit :j'ai toujours rassemblé ponctuellement les élèves de piano afin de travailler ensemble. Cette classe avec cours à plusieurs ne m'a donc pas effrayée, mais motivée bien au contraire.
Malheureusement, on commence à parler de plus en plus de cours collectifs ici ou là pour des raisons budgétaires. Bien sûr, il peut y avoir les intérêts pédagogiques que tu décris bien, mais lorsqu'on prend 3 élèves en une heure, cela fait une économie par rapport à des cours d'une demi-heure. Là où je travaille, ils commencent à en parler, pour l'ensemble des cycles I (les premières années, donc).Mylène a écrit : En ce qui concerne les cours sur l'année, j'ai la chance, depuis cette année, de travailler dans une école de musique qui propose les cours d'instrument à plusieurs. Non par souci budgétaire, puisqu'il y a trois élèves sur 1H pour les 3 premières années, puis 1H à deux ensuite ; mais donc par choix pédagogique.
Aïe...c'est le danger évidemment dans les structures où les profs sont salariés.Pour un prof qui aurait 20 heures de cours (à supposer qu'il n'ait que des cycles I, ce qui est rarement le cas, mais c'est tout de même souvent le gros des troupes), cela ne ferait plus qu'à peu près 13 heures à payer si on mettait ce système en place. A l'échelle de l'établissement, le calcul est vite fait...