Crains-tu de "moins bien" savoir jouer des tierces au moment où tu travailleras ce morceau si tu n'en as pas fait tous les jours avant ?nox a écrit : Je me dis que si je joue tous les jours des tierces, ça sera ça de pris pour l'op.25 n°6 si je la travaille un jour.
Pour toi ça ne sert à rien, pour moi si. Affaire de conviction et de choix, encore une fois. Mais il me semble illusoire de dire qu'un point de vue est juste et l'autre non.
Tant mieux si tu prends ton pied en répétant ces tierces. Pour ma part s'il y a un moyen d'obtenir un résultat de façon plus rapide, plus confortable, permettant de ne pas s'ennuyer, de faire d'une pierre deux coups, de travailler la musique en même temps que la technique, eh bien je prends, que cela ait été pratiqué durant des siècles auparavant ou non.
Je ne sais pas qui tu vises en particulier par "ton condescendant et ironique insupportable vis-à-vis des exercices". A l'origine oui, on appelait "exercice" ce sur quoi on s'exerçait et censé faire progresser. Mais on a aussi affublé ce nom à une littérature qui n'a pas démontré que cela faisait progresser, comme si donner ce nom lui donnait un tel pouvoir (le recueil de Hanon sans indications sur comment travailler). (Là je réponds à la question de Gracou)nox a écrit :Encore une fois le point de départ de tout ça, c'est juste ce ton condescendant et ironique insupportable vis-à-vis des exercices. Laisser le bénéfice du doute à ces exercices qui ont été pratiqués pendant des siècles, et également par des grands pianistes, ça me semble le minimum.
Il va de soi qu'être un bon pianiste permet de jouer des exercices bien. Mais rien n'indique que c'est le passage par les exercices qui a apporté le mieux. Combien de pianistes jazz sont passés par Czerny/Hanon ? Je ne connais pas bien ce style, mais je pense que les musiciens y sont satisfaits des sons qu'ils arrivent à produire avec leur technique.