- 2:08 : do bécarre et non do#
- 3:42/43 : fa# et non fa bécarre
- 5:02 : si bécarreet non sib
ah, où ce sujet a-t-il déjà été évoqué ? si quelqu'un retrouve par hasardJPS1827 a écrit : Les premières lignes, il faut que tu essaies de rendre les rythmes plus exacts, on a déjà parlé des différentes méthodes (soit décomposer le 3 pour 2 en six et le 3 pour 4 en 12, soit jouer plus vite et essayer de vraiment diviser son cerveau en deux directement).
Pour ma part je suis partisan de la décomposition à l'aide du ppcm. C'est comme ça que j'ai appris à déchiffrer la Fantaisie-Impromptu en cachette seul dans mon coin (c'était excitant de toucher à un "interdit" ! [un morceau trop difficile pour mes moyens]).Okay a écrit :La polyrythmie comme le 3 pour 2 ou le 4 pour 3 doit devenir quelque chose d'instinctif, et ce n'est pas encore le cas. Peut-être que je me trompe, mais je sens que tu as tenté de décomposer pour y arriver (on "entend" presque d'ici les petits batons sur la partition pour montrer où telle note d'une main doit "tomber" entre les 2 notes de l'autre main). Ton rythme n'est pas vraiment faux, mais ta façon de l'approcher t'empêche de le faire spontanément sans tout dilater, et donc de maintenir le tempo, qui permet d'avancer souplement dans la phrase. Voilà la première barrière. Ensuite le reste va aller plus vite.
Pour régler ça il faut revenir à la base du rythme et oublier le morceau quelque temps. Le travail au métronome n'aide pas beaucoup je pense, car je doute que ça rende la pulsation vraiment intérieure. Il faut s'entrainer à taper sur une table du 3 pour 2, jusqu'à qu'on ressente ce rythme aussi naturellement que par exemple taper une noire contre deux croches. Il faut s'imaginer percussionniste quelques temps. Une fois que c'est bon, il faut retourner au piano, et improviser du 3 pour 2. Faire d'abord des accords battus en triolets contre des duolets (même do majeur contre do majeur), c'est ce qui se rapproche le plus de taper sur la table. Puis faire do-ré-mi/do-ré-mi en triolets avec la main droite et do-mi/do-mi en duolets avec la gauche. Puis inverser les mains. Puis enfin improviser librement en utilisant ces rythmes au maximum, il n'y a rien de mieux pour les intégrer pour de bon, pour que ça devienne davantage un jeu qu'un problème. Ce rythme va finir par rentrer dans le subconscient et ne sera pas plus bizarre qu'un autre. Il n'y a rien à décomposer ou calculer, c'est une très mauvaise approche pour la polyrythmie (il semble que je ne sois pas d'accord avec JPS là dessus...). Il n'y a qu'à sentir, comme avec des percussions, sinon ça sent le bricolage et tue l'essence du rythme. Au bout du compte, il suffit juste de penser les temps et d'y rentrer ce qu'on veut. Si on n'essaie jamais de décomposer, les autres rythmes (4 pour 3 ou autre carrément indécomposable par le cerveau en raison d'un dénominateur commun trop élevé) ne sont pas plus compliqués.
Pour moi la décomposition fonctionne dans les conditions suivantes :
- seulement pour les rythmes "simples" : 2, 3, 4, 6(=3+3), 12(=6+6=3+3+3+3)
(Pour les autres rythmes on peut éventuellement "décomposer" autrement si besoin : 5 = 6(-1) ou 4(+1) ; 10 = 3+3+4 ou 4+3+3; 11 = 3+4+4 ou 4+4+3 ; je détaillle pas plus cette façon de procéder)
- il faut bien connaître chaque rythme simple séparément (ce qui est normal, et pas censé être trop difficile)
- la décomposition sert à caler ensemble les 2 (ou plus) voix. Ca sert uniquement à apprendre la coordination (quelle note vient quand/où). Ne pas se soucier de la régularité du tempo pendant ce travail. Chaque voix "prend sur soi" et accepte de se déformer pour les besoins de la coordination (les voix s'attendent, les voix s'écoutent).
Si la polyrythmie doit être jouée sur une seule main, comment peut-on coordonner les 2 voix sans effectuer cette décomposition ?
- Quand la coordination est bonne, chaque voix peut récupérer son identité rythmique, tout en continuant à écouter les autres.
Lee, je pense que tu gagnerais à reprendre ta décomposition (en particulier à partir de la 2e page : les notes qui doivent tomber ensemble ne sont pas toujours synchronisées) et surtout aussi travailler main séparées pour imprimer le rythme propre à chaque voix. (Parfois tu suis la MD, c'est donc la MG, que tu n''écoutes plus, qui "s'adapte" rythmiquement ; puis quand tu réécoutes la MG qui revient au premier plan, celle-ci récupère sa régularité). Par ailleurs travailler d'autres points techniques t'aidera à tout mettre en place (ne te focalises pas uniquement sur le problème de polyrythmie).
Voilà bon piano !
Je n'avais jamais entendu parler de cette technique, j'ai été assez surpris de constater qu'elle permet tout de même un certain contrôle sur le son ! Merci pour cette découverte (parce qu'en effet, le doigté 2145 tire un peu...)JPS1827 a écrit : A la mesure 16 tu peux plaquer l'accord do# ré la do# en plaçant la pointe du pouce sur le ré entre les 2 touches noires et en accrochant le do# voisin avec l'articulation entre les 2 phalanges du pouce qu'il suffit de faire dépasser un peu vers la gauche.