Je partage ce commentaire !mieuvotar a écrit :Magnificent, Lee.
Tu interprètes ce prélude avec infiniment de grâce, une grâce qui en outre est démultipliée par ce que tous ont relevé ici : l'extraordinaire sonorité de ton piano. Ton interprétation est aussi empreinte de très jolies nuances, et les p et pp sont d'une belle douceur. Les croches en tierces et sextes des mesures 39 & suivantes, avant le crescendo médian, sont très joliment chantées. Quant à ce dernier, sa somptueuse amplitude en a de toute évidence touché beaucoup ici ! Enfin, j'ai beaucoup aimé les notes hautes des mesures 59 à 66, que tu perles avec, là aussi, beaucoup de finesse.
Tellement de progrès depuis le dernier enregistrement. !
J'ajouterai une très belle cohérence dans cette interprétation qui révèle outre une sensibilité exquise, une grande intelligence, et une maîtrise mentale bien réelle.
Lee, lorsque vous retravaillerez ce prélude dans quelques mois et que vous pourrez ainsi aller encore plus loin, vous pourrez essayer de faire oublier le trois pour deux. Une sensation plus " horizontale " permettra à l'accompagnement en triolets de trouver une véritable fluidité et une couleur plus fondue.
Cet accompagnement joue souvent un rôle de réverbération harmonique de la mélodie, c'est tout à fait extraordinaire.
D'autant que votre perception de la polyphonie est vraiment remarquable.
La question du tempo est importante dans ce prélude, mais plus qu'un tempo metronomique , il s'agit davantage de sa perception. C'est un vaste sujet.... La mélodie de ce prélude peu être encore plus " conduite ".Ce serait plus facile un peu plus vite je pense.
D'ailleurs vous changer le tempo des triolets à la fin !
Travailler, retravailler.... C'est ainsi que la musique avance et notre plaisir décuple....
Avez-vous écouté la version de Naoumoff ? Je pense qu'elle vous parlera.