Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
- Yapluka
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Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
J'ai bien vu le fil ouvert par horror-rach(ma) , mais je pense que le mien est un peu différent …
Je me demandais quelle est selon vous, la compagne (ou le compagnon) idéal du (de la) pianiste. Il ne s'agit pas de raconter sa vie privée : on peut très bien donner un point de vue théorique (i.e. dire ce que l'on pense, et pas forcément ce que l'on vit !).
Ce qui pose problème selon moi, c'est justement le temps que nous consacrons au piano, qui peut être difficile à vivre pour un(e) non-pianiste.
Donc vaut-il mieux, être avec :
1) un(e) pianiste
2) un(e) musicien(ne)
3) un(e) non musicienne
4) personne d'autre dans sa vie que son piano …
Je suis dans le cas 3, mais j'ai le sentiment qu'il n'y a pas vraiment de "bonne" situation (i.e. que l'on peut trouver du pour et du contre dans chaque cas). Vous en pensez quoi vous ?
Je me demandais quelle est selon vous, la compagne (ou le compagnon) idéal du (de la) pianiste. Il ne s'agit pas de raconter sa vie privée : on peut très bien donner un point de vue théorique (i.e. dire ce que l'on pense, et pas forcément ce que l'on vit !).
Ce qui pose problème selon moi, c'est justement le temps que nous consacrons au piano, qui peut être difficile à vivre pour un(e) non-pianiste.
Donc vaut-il mieux, être avec :
1) un(e) pianiste
2) un(e) musicien(ne)
3) un(e) non musicienne
4) personne d'autre dans sa vie que son piano …
Je suis dans le cas 3, mais j'ai le sentiment qu'il n'y a pas vraiment de "bonne" situation (i.e. que l'on peut trouver du pour et du contre dans chaque cas). Vous en pensez quoi vous ?
Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
5/ une sourde.
Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
Le compagnon idéal c'est celui que l'on s'est choisi...
Mais c'est sûr, les couples de musiciens, les familles de musiciens, vivent autre chose, une autre dimension, c'est plus joyeux déjà, il y a de la musique partout (strumpf a écrit quelque part une description assez touchante du moment où tout le monde chez elle fait de la musique en même temps, joyeuse cacophonie!), la musique fait partie de la vie de manière plus naturelle, sans parler de la possibilité de faire de la musique ensemble, ce qui doit être assez merveilleux, alors que nous les solitaires du piano, en famille il faut savoir répartir notre temps autrement et garder du temps pour d'autres activités ensemble.
Mais c'est sûr, les couples de musiciens, les familles de musiciens, vivent autre chose, une autre dimension, c'est plus joyeux déjà, il y a de la musique partout (strumpf a écrit quelque part une description assez touchante du moment où tout le monde chez elle fait de la musique en même temps, joyeuse cacophonie!), la musique fait partie de la vie de manière plus naturelle, sans parler de la possibilité de faire de la musique ensemble, ce qui doit être assez merveilleux, alors que nous les solitaires du piano, en famille il faut savoir répartir notre temps autrement et garder du temps pour d'autres activités ensemble.
- Yapluka
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Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
Certes, mais étant donné la place du piano dans notre vie, est-ce qu'il est "raisonnable" de choisir "n'importe qui" ? Dans l'exemple de Strumpf, elle est dans le cas 2) (je ne prends pas en compte les enfants, seulement le compagnon (la compagne)). Serait-ce la situation idéale ?Oupsi a écrit :Le compagnon idéal c'est celui que l'on s'est choisi...
Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
En fait, mon compagnon je l'ai choisi avant la reprise du piano!
Quand il a su que j'avais envie de reprendre le piano il m'a offert mon premier instrument (on était à Paris, c'était un numérique), donc, Immense Encouragement pour lequel je lui serai éternellement reconnaissante.
Il ne savait pas, le pauvre, ce qui l'attendait! Moi non plus, d'ailleurs, je ne savais pas.
Maintenant, nous le savons, c'est une nouvelle donnée dans notre vie!
Quand il a su que j'avais envie de reprendre le piano il m'a offert mon premier instrument (on était à Paris, c'était un numérique), donc, Immense Encouragement pour lequel je lui serai éternellement reconnaissante.
Il ne savait pas, le pauvre, ce qui l'attendait! Moi non plus, d'ailleurs, je ne savais pas.
Maintenant, nous le savons, c'est une nouvelle donnée dans notre vie!
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Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
6) quelqu'un(e) parfaitement équilibré(e) nerveusement
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Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
Exact. De plus, choisir quelqu'un à sa propre image (dont la caricature est représentée par des sites comme "mes tics") est totalement délirant: autant rester seul et se choisir soi-même. Ce narcissisme libéral-consommateur ne peut être que mortifère.Oupsi a écrit :Le compagnon idéal c'est celui que l'on s'est choisi...
Bonusmalus
Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
puisque vous me citez, je donnerai quand même des précisions.... mon mari est mélomane au départ ,pas musicien et surtout très cultivé en littérature. Il est calme , pondéré et magnanime.Comme pour le cas de Oupsi, c'est lui qui m'a offert mon premier piano , un Schimmel droit 112(mes parents ne voulant pas , pour x raisons qui les regardent, me donner mon piano).
Je n'ai pas fait de piano pendant 25 ans, à part pour accompagner mes enfants instrumentistes. Mais c'est vrai que nous étions habitués à entendre une belle cacophonie dans la maison.
Et donc quand j'ai repris le piano en septembre 2009, et bien la première année , çà allait bien parce que je n'avait pas le temps de jouer tous les jours et le we je faisais attention de ne pas monopoliser le fond sonore...
Mais à partir de la 2ème année, ayant réduit un peu mon temps de travail au lycée , et il faut le dire avec un bon emploi du temps, j'ai commencé à travailler 2-3h tous les jours et plus le we... mais mon cher mari a saturé rapidement.... et nous avons discuter longuement du pourquoi du comment ... nos enfants adultes ont pris part à la discussion....
Entre temps , il a repris lui aussi la pratique très sérieuse de la flûte traversière (avec une excellente prof, çà motive) et puis notre dernière fille Eliette depuis septembre a repris le piano , en poursuivant son aventure au violoncelle...oui la maison raisonne maintenant du matin au soir de son de piano, flûte et violoncelle (enfin quand on travaille pas...)
Ce qui a aidé mon mari à modifier son attitude c'est la rencontre avec des pianistes du forum qui sont passés à la maison , mais aussi les discussion avec des pianistes professionnels, notamment un pianiste formidable rencontré au stage de musique de chambre de Beaune. Alors que mon mari se plaignait du nombre d'heures que je pouvais passé sur des passages d'une oeuvre travaillée, Pierre M. s'est mis à rire et lui répond "et vous croyez qu'un pianiste professionnel fait comment pour travailler son instrument?"... donc qu'un grand pianiste comme lui , finalement utilise les mêmes techniques de travail que moi, m'a en quelques sortes "dédouanée"...
Je n'ai pas fait de piano pendant 25 ans, à part pour accompagner mes enfants instrumentistes. Mais c'est vrai que nous étions habitués à entendre une belle cacophonie dans la maison.
Et donc quand j'ai repris le piano en septembre 2009, et bien la première année , çà allait bien parce que je n'avait pas le temps de jouer tous les jours et le we je faisais attention de ne pas monopoliser le fond sonore...
Mais à partir de la 2ème année, ayant réduit un peu mon temps de travail au lycée , et il faut le dire avec un bon emploi du temps, j'ai commencé à travailler 2-3h tous les jours et plus le we... mais mon cher mari a saturé rapidement.... et nous avons discuter longuement du pourquoi du comment ... nos enfants adultes ont pris part à la discussion....
Entre temps , il a repris lui aussi la pratique très sérieuse de la flûte traversière (avec une excellente prof, çà motive) et puis notre dernière fille Eliette depuis septembre a repris le piano , en poursuivant son aventure au violoncelle...oui la maison raisonne maintenant du matin au soir de son de piano, flûte et violoncelle (enfin quand on travaille pas...)
Ce qui a aidé mon mari à modifier son attitude c'est la rencontre avec des pianistes du forum qui sont passés à la maison , mais aussi les discussion avec des pianistes professionnels, notamment un pianiste formidable rencontré au stage de musique de chambre de Beaune. Alors que mon mari se plaignait du nombre d'heures que je pouvais passé sur des passages d'une oeuvre travaillée, Pierre M. s'est mis à rire et lui répond "et vous croyez qu'un pianiste professionnel fait comment pour travailler son instrument?"... donc qu'un grand pianiste comme lui , finalement utilise les mêmes techniques de travail que moi, m'a en quelques sortes "dédouanée"...
Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
Plus jeune, mon prof m'avait alors dit de faire attention et de m'arranger pour ne pas tomber dans le piège d'une fille qui aurait un avis trop positif sur ma pratique musicale (genre "whaou, c'est génial ce que tu fais!"), le danger étant de finir progressivement par y croire.
La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.
Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
Complètement surréaliste, cette conversation ! Si jamais il y avait des gens qui croyaient encore que les pianistes étaient de grands romantiques, leur désillusion sera cruelle s'ils viennent à lire ce fil.
Comme si on "choisissait" rationnellement celui ou celle dont on tombe amoureux...Comme si l'amour (c'est bien de ça qu'on parle, non ?) était affaire de méthode et d'analyse.
Mais peut-être suis-je trop vieux jeu. Après tout, c'est vrai qu'on vit dans l'ère Meetic. Tiens, m'en vais faire un tour sur leur forum, moi... Le temps de définir 2 ou 3 critères : mélomane mais pas trop, admirative mais sans plus, critique, mais constructive. Et surtout pas une violoniste que va mes les casser avec ses miaulements agressifs ("les" = les oreilles). Voilà. Et je rajouterai quelques critères physiques, mais ceux-là je les garde pour moi.
Mais bon , je plaisante, hein. J'ai près de 20 ans de mariage très heureux derrière moi (et j'espère encore autant devant moi), avec quelqu'un que je n'ai pas choisi. J'en suis tout simplement tombé amoureux.
Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
Tombé amoureux, c'est une chose. Que la vie partagée soit agréable et épanouissante pour les deux protagonistes en est une autre. S'engager sur un coup de coeur, c'est chouette quand on a 17 ans, mais après avoir connu quelques désillusions, ça ne me semble pas insensé que de se poser quelques questions et de prendre conscience des choses qui pourraient nous empêcher d'être heureux, afin de ne pas refaire les mêmes erreurs. Enfin, c'est l'expérience de la vie, en somme.
La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.
Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
Oui, c'est bien ça. Et on est bien d'accord que si bien évidemment on peut tirer des enseignements de ses propres expériences (ça s'appelle gagner en sagesse), cela ne signifie pas pour autant que la vie - et ses rencontres - puissent se mettre en équations...Gracou a écrit :c'est l'expérience de la vie, en somme.
Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
Tout à fait d'accord. Je comprends d'ailleurs ceux qui vont chercher quelqu'un sur un site de rencontre, mais je crois que si j'avais rentré tout un tas de critères afin de trouver la partenaire souhaitée dans un moteur de recherche, je ne serais tombée sur aucune des personnes avec qui j'ai parcouru un bout de vie.
Pour en revenir au sujet, si un pianiste vit avec un autre pianiste (imaginons qu'ils soient pro), cela voudrait dire qu'il faudrait deux pianos dans deux pièces distinctes. Ca commence à faire une sacrée infrastructure.
D'une manière générale (attention, passage susceptible de comporter des idées reçues et autres clichés ), les pianistes ont peut-être tendance à avoir besoin plus que d'autres à une dose quotidienne et importante de solitude. Il faut forcément trouver quelqu'un pour qui ça ne pose pas de problèmes majeurs.
Pour en revenir au sujet, si un pianiste vit avec un autre pianiste (imaginons qu'ils soient pro), cela voudrait dire qu'il faudrait deux pianos dans deux pièces distinctes. Ca commence à faire une sacrée infrastructure.
D'une manière générale (attention, passage susceptible de comporter des idées reçues et autres clichés ), les pianistes ont peut-être tendance à avoir besoin plus que d'autres à une dose quotidienne et importante de solitude. Il faut forcément trouver quelqu'un pour qui ça ne pose pas de problèmes majeurs.
La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.
Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
Nous ne l'avions jamais quitté...Gracou a écrit : Pour en revenir au sujet
Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
Faut-il que j'édite ma phrase pour mettre "Pour ne pas quitter le sujet"?
La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.
- bach_addict
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Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
1) c'est l'idéal
2) c'est déjà très bien
3) surtout pas
4) idéal pour progresser, je suis actuellement dans cette phase
2) c'est déjà très bien
3) surtout pas
4) idéal pour progresser, je suis actuellement dans cette phase
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
L'idéal, ce serait peut-être une tourneuse de pages.
La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.
Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
Cela faisait longtemps que je n'étais pas venue faire un tour ici...Et je tombe sur cette conversation que je trouve plutôt intéressante
Je ne sais pas si c'est mieux d'être avec un(e) mélomane ou non, en tout cas c'est toujours un plus si on est avec quelqu'un qui comprend le temps que l'on passe sur le piano et l'accepte.
Pour ma part, je partage ma vie avec un triathlète. C'est le bonheur car je n'arrive même pas à faire autant de piano qu'il fait de sport ^^! Dans nos vies assez chargées, le temps libre à deux est rare et c'est souvent difficile de "rajouter" une heure de piano par-ci par-là. Quand il m'annonce timidement qu'il aurait bien fait une heure de vélo, de piscine ou de course à pieds, je suis ravie! j'en profite pour faire du piano
Mon triathlète n'est pas particulièrement mélomane au départ, pas musicien du tout, , et personne de sa famille n'a jamais joué d'instrument. Alors quel bonheur de l'entendre siffloter mes morceaux dans l'appartement!
Et pour partager plus en profondeur sur la musique et le piano, j'ai quelques amis pianistes. C'est un bon équilibre Et grâce au forum je vais même pouvoir faire un stage chez strumpf en avril!
Je ne sais pas si c'est mieux d'être avec un(e) mélomane ou non, en tout cas c'est toujours un plus si on est avec quelqu'un qui comprend le temps que l'on passe sur le piano et l'accepte.
Pour ma part, je partage ma vie avec un triathlète. C'est le bonheur car je n'arrive même pas à faire autant de piano qu'il fait de sport ^^! Dans nos vies assez chargées, le temps libre à deux est rare et c'est souvent difficile de "rajouter" une heure de piano par-ci par-là. Quand il m'annonce timidement qu'il aurait bien fait une heure de vélo, de piscine ou de course à pieds, je suis ravie! j'en profite pour faire du piano
Mon triathlète n'est pas particulièrement mélomane au départ, pas musicien du tout, , et personne de sa famille n'a jamais joué d'instrument. Alors quel bonheur de l'entendre siffloter mes morceaux dans l'appartement!
Et pour partager plus en profondeur sur la musique et le piano, j'ai quelques amis pianistes. C'est un bon équilibre Et grâce au forum je vais même pouvoir faire un stage chez strumpf en avril!
- bach_addict
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Re: Compagne/compagnon idéal(e) du (de la) pianiste
ça c'est le problème des prosGracou a écrit :Pour en revenir au sujet, si un pianiste vit avec un autre pianiste (imaginons qu'ils soient pro), cela voudrait dire qu'il faudrait deux pianos dans deux pièces distinctes. Ca commence à faire une sacrée infrastructure.
mais 2 amateurs qui partagent cette passion, quel bonheur. J'aimerais passer de 4) à 1) d'ailleurs, ceci dit je profite un peu des plaisirs de 4) avant de re-compliquer ma vie privée ... vive les vacances
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel