L'enseignement au conservatoire
- zarathoustra
- Messages : 1878
- Enregistré le : jeu. 22 juin, 2006 1:37
- Mon piano : Pigeon fermier de keriven fourré au foie
Re: L'enseignement au conservatoire
Comme déjà dit, je suis critique à l’égard du conservatoire français pour plusieurs raisons tout en ayant bien conscience que tout n'est pas à jeter.
D'abord pour moi la musique doit rester une passion, pas un sport, ou une pratique intellectualisé à outrance. Je trouve pour ma part qu'on ne sait pas assez en France mettre l'accent sur ce point: le PLAISIR.
Ensuite soyons sérieux quel est l’intérêt de dire à un enfant si tu veux jouer tu dois d'abord faire une année de solfège. C'est comme si on lui disait si tu veux faire du théâtre il faut savoir lire. La pratique entrainera forcément la connaissance. Lire les notes et apprendre les rythmes de bases pour un débutant c'est pas compliqué. Ensuite je ne peux évidement pas dire que la connaissance des "sciences musicales" au sens large ne servent à rien mais il faut qu'elles servent avec une prise de conscience et une volonté de savoir. Je ne crois pas utile un seul instant d'apprendre toutes les clefs et faire des dictés musicales à 10 voix pour quelqu'un qui veut simplement jouer de son instrument pour se faire PLAISIR!
Cette logique de concours ou d'examens est aussi pour moi à proscrire. Quel est l’intérêt de juger des progrès selon les canons d'une pseudo normalité. Tout le monde ne va pas au même rythme, chaque personne est unique avec une histoire et une motivation propre. C'est pour moi aberrant et me pousse à dire que les conservatoires veulent former d'une manière ou d'une autre des futurs professionnels qui défendront l'image du pays (donc un système un peu hypocrite d’entonnoir) , pas une formation d'état qui permet simplement d'épanouir ses enfants autour du PLAISIR.
Imposer un répertoire qui en plus n'est pas toujours de qualité, sans demander l'avis de l'élève, encore une fois je n'en vois pas l’intérêt. Le professeur de musique doit être quelqu'un qui accompagne l'élève jamais un dictateur qui impose ou qui forme tout le monde selon son moule à lui. Encore une fois donc, on frustre l'élève et on lui retire cette sacro sainte notion de PLAISIR.
Dernière chose que je trouve dommage (qui s'explique encore par ce que je pense être une volonté de professionnalisation) : Passé un certain âge, impossible de rentrer au conservatoire. N'avoir pas commencé à 7 ans serait donc encore une erreur et ne faisant pas partie du moule imposé on devrait resté sur le carreau. Cette stupide réalité véhicule en plus cette idée fausse qu'un adulte serait incapable d'apprendre un instrument.
Bref, pour moi le conservatoire est une institution un peu hypocrite destiné à professionnaliser ses élèves à terme. Je m'inscris contre cette démarche qui tient éloigné d'elle les notions d'épanouissement, d'enrichissement, de culture, et surtout de PLAISIR!
PS: je suis tombé hier en lisant le journal sur un article du monde assez intéressant qui traite justement du sujet:
http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... n_ref_map=[]
D'abord pour moi la musique doit rester une passion, pas un sport, ou une pratique intellectualisé à outrance. Je trouve pour ma part qu'on ne sait pas assez en France mettre l'accent sur ce point: le PLAISIR.
Ensuite soyons sérieux quel est l’intérêt de dire à un enfant si tu veux jouer tu dois d'abord faire une année de solfège. C'est comme si on lui disait si tu veux faire du théâtre il faut savoir lire. La pratique entrainera forcément la connaissance. Lire les notes et apprendre les rythmes de bases pour un débutant c'est pas compliqué. Ensuite je ne peux évidement pas dire que la connaissance des "sciences musicales" au sens large ne servent à rien mais il faut qu'elles servent avec une prise de conscience et une volonté de savoir. Je ne crois pas utile un seul instant d'apprendre toutes les clefs et faire des dictés musicales à 10 voix pour quelqu'un qui veut simplement jouer de son instrument pour se faire PLAISIR!
Cette logique de concours ou d'examens est aussi pour moi à proscrire. Quel est l’intérêt de juger des progrès selon les canons d'une pseudo normalité. Tout le monde ne va pas au même rythme, chaque personne est unique avec une histoire et une motivation propre. C'est pour moi aberrant et me pousse à dire que les conservatoires veulent former d'une manière ou d'une autre des futurs professionnels qui défendront l'image du pays (donc un système un peu hypocrite d’entonnoir) , pas une formation d'état qui permet simplement d'épanouir ses enfants autour du PLAISIR.
Imposer un répertoire qui en plus n'est pas toujours de qualité, sans demander l'avis de l'élève, encore une fois je n'en vois pas l’intérêt. Le professeur de musique doit être quelqu'un qui accompagne l'élève jamais un dictateur qui impose ou qui forme tout le monde selon son moule à lui. Encore une fois donc, on frustre l'élève et on lui retire cette sacro sainte notion de PLAISIR.
Dernière chose que je trouve dommage (qui s'explique encore par ce que je pense être une volonté de professionnalisation) : Passé un certain âge, impossible de rentrer au conservatoire. N'avoir pas commencé à 7 ans serait donc encore une erreur et ne faisant pas partie du moule imposé on devrait resté sur le carreau. Cette stupide réalité véhicule en plus cette idée fausse qu'un adulte serait incapable d'apprendre un instrument.
Bref, pour moi le conservatoire est une institution un peu hypocrite destiné à professionnaliser ses élèves à terme. Je m'inscris contre cette démarche qui tient éloigné d'elle les notions d'épanouissement, d'enrichissement, de culture, et surtout de PLAISIR!
PS: je suis tombé hier en lisant le journal sur un article du monde assez intéressant qui traite justement du sujet:
http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... n_ref_map=[]
Re: L'enseignement au conservatoire
C'est un préjugé populaire, pas une vérité "scientifique". On est dans l'esthétisme et la culture, pas dans une culture de plantes vertes. C'est certains que Bach va plus calmer que Stockhausen, ou que la Joconde ne va pas choquer l'oeil comme pourrait le faire un Dubuffet, mais l'art et la culture n'ont jamais eu pour "but" de faire pousser les plantes, ou de calmer les foules (ou les fous). C'est fort "dangereux" de penser savoir ce qui "bien" et "pas bien" pour autrui.Il y a des formes et des couleurs plus adaptés à notre manière de voir le monde, il y a des sons naturellement plus agréables à entendre pour nous. Et ça, c'est scientifique, physique !
En d'autres mots, l'art n'a pas à se justifier d'arguments "scientifiques", c'est d'abord une expérience humaine, et cette humanité son seul sens.
"Le piano numérique vient du piano acoustique, et mène à lui..."
DFU
DFU
Re: L'enseignement au conservatoire
Bonjour ! le lien ne fonctionne pas. Il s'agit de cet article ?PS: je suis tombé hier en lisant le journal sur un article du monde assez intéressant qui traite justement du sujet:
http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... bject_map={%2210151211262579252%22%3A10150995930612343}&action_type_map={%2210151211262579252%22%3A%22og.recommends%22}&action_ref_map=[]
http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.html
"Le piano numérique vient du piano acoustique, et mène à lui..."
DFU
DFU
-
- Messages : 681
- Enregistré le : sam. 09 mai, 2009 23:32
Re: L'enseignement au conservatoire
Et puis c'est, encore une fois, partir du principe que l'art à partir de 1920 c'est toujours extrêment criard/dissonnant/violent/etc., ce qui est faux. Il y a plusieurs courants de musique contemporaine qui écrivent des choses assez consonnantes, je crois. Pas plus dissonnantes que Bach. Tu as écouté les deux morceau que j'ai mis en lien, bach_addict, ou tu en es resté à 15 secondes de Boulez qui n'est qu'un compositeur parmi tant d'autres ?
- bach_addict
- Messages : 3261
- Enregistré le : lun. 27 déc., 2010 18:46
Re: L'enseignement au conservatoire
Bach Mozart et Beethoven devaient vivre de leur musique.
Ça imposait quand même de ne pas faire voler en éclat toutes les règles de composition.
Aujourd'hui un musicien à la boulez peut composer pour lui même, ou ne plus composer, mais la paye tombe quand même à la fin du mois. C'est un système d incitation assez différent et qui produit des résultats musicalement moins acceptés par le grand public, allez savoir pourquoi...
Ça imposait quand même de ne pas faire voler en éclat toutes les règles de composition.
Aujourd'hui un musicien à la boulez peut composer pour lui même, ou ne plus composer, mais la paye tombe quand même à la fin du mois. C'est un système d incitation assez différent et qui produit des résultats musicalement moins acceptés par le grand public, allez savoir pourquoi...
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
-
- Messages : 681
- Enregistré le : sam. 09 mai, 2009 23:32
Re: L'enseignement au conservatoire
Boulez, il peut carrément se débrouiller tout seul vu la carrière de chef d'orchestre qu'il a depuis des dizaines d'années. Ce n'est pas franchement l'exemple du musicien élitiste subventionné par l'état qui marche le mieux...
De plus, d'autant que je sache, les compositeurs galèrent toujours pour vivre (l'immense majorité en tout cas). Comme les autres musiciens, ils enseignent.
De plus, d'autant que je sache, les compositeurs galèrent toujours pour vivre (l'immense majorité en tout cas). Comme les autres musiciens, ils enseignent.
- bach_addict
- Messages : 3261
- Enregistré le : lun. 27 déc., 2010 18:46
Re: L'enseignement au conservatoire
Nem : ravi qu il existe autre chose que la dictature du dépassement systématique en musique contemporaine, mais il est difficile de ne pas citer boulez qui par sa position à l ircam fut le formateur d une génération de compositeurs, et pas hélas, simplement l auteur de quelques sonates pour piano obscures pour moi...
Sur la fin de sa vie il semble devenu lucide sur les limites des recherches actuelles, c'est tout a son honneur.
Sur la fin de sa vie il semble devenu lucide sur les limites des recherches actuelles, c'est tout a son honneur.
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
- QuartDîner
- Messages : 368
- Enregistré le : jeu. 24 mai, 2012 0:56
- Mon piano : Yamaha P-60 (je cherche à en changer)
Re: L'enseignement au conservatoire
Qu'est-ce à dire ?bach_addict a écrit :Sur la fin de sa vie il semble devenu lucide sur les limites des recherches actuelles, c'est tout a son honneur.
Je suis étudiant. Vous m'aideriez en corrigeant sans négligence les inexactitudes de ce message.
Re: L'enseignement au conservatoire
S'il fallait "privatiser" tout ce qui touche aux arts, il ne se ferait plus grand chose en matière de musique classique. Ce n'est pas plus honteux de subventionner un Boulez qu'un orchestre baroque par exemple. Autrement, c'est ramener la valeur de l'art à sa popularité.bach_addict a écrit :Bach Mozart et Beethoven devaient vivre de leur musique.
Ça imposait quand même de ne pas faire voler en éclat toutes les règles de composition.
Aujourd'hui un musicien à la boulez peut composer pour lui même, ou ne plus composer, mais la paye tombe quand même à la fin du mois.
C'est drôle comment la notion de "popularité" prends un autre sens quand il s'agit d'opposer la musique "classique" à la musique contemporaine.
"Le piano numérique vient du piano acoustique, et mène à lui..."
DFU
DFU
- QuartDîner
- Messages : 368
- Enregistré le : jeu. 24 mai, 2012 0:56
- Mon piano : Yamaha P-60 (je cherche à en changer)
Re: L'enseignement au conservatoire
C'est quand même super épineux cette question. A l'origine vous parliez de l'enseignement au conservatoire, ou comment former des artistes (et pas former des artistes du bon style), non ?Lavie a écrit :[…]Autrement, c'est ramener la valeur de l'art à sa popularité.
Je suis étudiant. Vous m'aideriez en corrigeant sans négligence les inexactitudes de ce message.
- bach_addict
- Messages : 3261
- Enregistré le : lun. 27 déc., 2010 18:46
Re: L'enseignement au conservatoire
À subventionner des compositeurs qui n écrivent pour personne d autre qu'eux mêmes, il est probable que la musique qui en sortira n intéresse personne.
À diaboliser la notion de plaisir de l écoute et le succès populaire on favorise des musiciens parasitaires et on tue le développement d un répertoire contemporain qui résistera à l attaque des siècles.
Mais le génie humain n est pas mort et l avenir réserve de belles surprises, j en suis sûr.
À diaboliser la notion de plaisir de l écoute et le succès populaire on favorise des musiciens parasitaires et on tue le développement d un répertoire contemporain qui résistera à l attaque des siècles.
Mais le génie humain n est pas mort et l avenir réserve de belles surprises, j en suis sûr.
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
Re: L'enseignement au conservatoire
La musique classique ne vit justement pas de sa "popularité"... Autrefois c'était l'église qui subventionnait les arts (si on reste sur le sujet de l'art occidental bien entendu), ou le mécénat. Le mécénat n'est pas bien sûr à l'abri des goûts de l'époque, mais on ne peut pas non plus parler de "succès populaire" ... en d'autres mots, c'était la décision d'une élite et non du peuple. Il se trouve qu'aujourd'hui Boulez (si on s'en tiens à cet exemple) a aussi séduit une certaine élite, un certain mécénat (peu importe la forme). S'il fallait que le choix de subventionner telle ou telle institution soit soumis à un vote populaire à chaque fois - ou encore privatisé dans un but commercial -, il n'y a pas que Boulez qui prendrait un coup, mais tout le système de "conservatoires" n'y survivrait pas...À subventionner des compositeurs qui n écrivent pour personne d autre qu'eux mêmes, il est probable que la musique qui en sortira n intéresse personne.
À diaboliser la notion de plaisir de l écoute et le succès populaire on favorise des musiciens parasitaires et on tue le développement d un répertoire contemporain qui résistera à l attaque des siècles.
Exemple de "réalité économique" :
1808. Beethoven reçoit de Jérôme Bonaparte, placé par son frère sur le trône de Westphalie, la proposition du poste de maître de chapelle à sa Cour de Kassel. Il semble que le compositeur ait pendant un moment songé à accepter ce poste prestigieux qui, s’il remettait en cause son indépendance si chèrement défendue, lui eût assuré une situation sociale confortable. C’est alors qu’un sursaut patriotique s’empare de l’aristocratie viennoise (1809). Refusant de laisser partir leur musicien national, l’archiduc Rodolphe, le prince Kinsky et le prince Lobkowitz s’allient pour assurer à Beethoven, s’il reste à Vienne, une rente viagère de 4 000 florins annuels, somme considérable pour l’époque. Beethoven accepte, voyant son espoir d’être définitivement à l’abri du besoin aboutir, mais la reprise de la guerre entre la France et l’Autriche au printemps 1809 remet tout en cause. La famille impériale est contrainte de quitter Vienne occupée, la grave crise économique qui s’empare de l’Autriche après Wagram et le traité de Schönbrunn imposé par Napoléon ruine l’aristocratie et rend caduc le contrat passé par Beethoven. Jusqu’à sa mort la conjoncture lui restera défavorable de ce point de vue et il devra vivre ses dernières années dans une situation proche de la misère.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ludwig_van_Beethoven
Modifié en dernier par Lavie le dim. 02 sept., 2012 12:54, modifié 3 fois.
"Le piano numérique vient du piano acoustique, et mène à lui..."
DFU
DFU
- jean-séb
- Messages : 11173
- Enregistré le : lun. 16 oct., 2006 20:36
- Mon piano : Yamaha C3
- Localisation : Paris
Re: L'enseignement au conservatoire
C'est étrange comme le cas de Boulez et d'une poignée d'autres semblent avoir traumatisé une partie du public français, qui ne s'est pas aperçu que c'est l'arbre qui cache la forêt. Je répète ce que j'ai dit plus haut, mais la création contemporaine est extrêmement variée et il y en a pour tous les goûts. Par exemple, le succès public de Thierry Escaich est incontestable et montre qu'il a aussi tout un pan de musique moderne parfaitement écoutable pour les oreilles frileuses. Un peu plus ancien, Marcel Landowski, l'ennemi juré de Boulez, a écrit des œuvres absolument remarquables, que les allergiques à Boulez peuvent résolument adopter ; mais vont-ils faire cet effort de curiosité ou se contenter de râler (on est Français, donc râleur !) contre Boulez (qu'ils connaissent d'ailleurs souvent assez mal !) ?
Je n'ai pas constaté ce même fossé dans les pays anglo-saxons, peut-être un peu plus conservateurs en matière de musique contemporaine ; du coup le public me semble adhérer plus volontiers à ces musiques. Cela dit, il est certain que là-bas comme ici, ce n'est quand même pas la curiosité et l'ouverture qui caractérisent le plus le public amateur de musique classique.
Je n'ai pas constaté ce même fossé dans les pays anglo-saxons, peut-être un peu plus conservateurs en matière de musique contemporaine ; du coup le public me semble adhérer plus volontiers à ces musiques. Cela dit, il est certain que là-bas comme ici, ce n'est quand même pas la curiosité et l'ouverture qui caractérisent le plus le public amateur de musique classique.
- zarathoustra
- Messages : 1878
- Enregistré le : jeu. 22 juin, 2006 1:37
- Mon piano : Pigeon fermier de keriven fourré au foie
Re: L'enseignement au conservatoire
Je ne vois plus le rapport avec le sujet initial...
- jean-séb
- Messages : 11173
- Enregistré le : lun. 16 oct., 2006 20:36
- Mon piano : Yamaha C3
- Localisation : Paris
Re: L'enseignement au conservatoire
Fil souvent varie,
Bien fol est qui s'y fie !
Bien fol est qui s'y fie !
- bach_addict
- Messages : 3261
- Enregistré le : lun. 27 déc., 2010 18:46
Re: L'enseignement au conservatoire
Je ne conteste pas qu'il y ait des compositeurs plus accessibles, dirons nous, dans le répertoire contemporain, mais la discussion était orientée surle caractère prétendument naturel et accessible de la musique atonale,.sérielle, aléatoire, et autres procédés caractéristiques du répertoire moderne, que certains assurent être tout aussi facile à appréhender que le répertoire classique pour peu qu' on ne soit pas trop formate, et ce que box et moi contestons. La c'est parti pour une partie de name dropping , mais c'est moi qui a commencé avec boulez
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
- jean-séb
- Messages : 11173
- Enregistré le : lun. 16 oct., 2006 20:36
- Mon piano : Yamaha C3
- Localisation : Paris
Re: L'enseignement au conservatoire
C'est pour marquer ton esprit combatif ou pour mettre en boîte l'ami Nox !bach_addict a écrit : ce que box et moi contestons
- QuartDîner
- Messages : 368
- Enregistré le : jeu. 24 mai, 2012 0:56
- Mon piano : Yamaha P-60 (je cherche à en changer)
Re: L'enseignement au conservatoire
J'ai l'impression que c'est une composante de l'identité de ce forum : ne pas résister plus d'une page aux hors-sujets, d'ailleurs souvent intéressants.jean-séb a écrit :Fil souvent varie,
Bien fol est qui s'y fie !
Le forum y perd sans doute beaucoup en visibilité mais pour suivre les discussions au fil de l'eau ça ne me gêne pas.
Mais l'un dans l'autre ça conforte le mauvais préjugé : « artiste = personne peu rigoureuse »
Je suis étudiant. Vous m'aideriez en corrigeant sans négligence les inexactitudes de ce message.
Re: L'enseignement au conservatoire
C'est absolument scientifique et pas un préjugé pour un sous.Lavie a écrit : C'est un préjugé populaire, pas une vérité "scientifique".
Non, on veut en sortir puisque le but ici c'est de montrer que certaines créations artistiques sont naturellement plus accessible que d'autres, naturellement sous-entendant ici "en dehors de toute éducation préalable".Lavie a écrit :On est dans l'esthétisme et la culture
@zarathoustra : le lien avec le sujet initial n'est pas très lointain. Certains critiquaient le fait que la musique contemporaine soit un peu délaissée dans les conservatoires, ce à quoi j'ai répondu que cette musique étant généralement moins évidente à aborder et moins plaisante à jouer pour les profanes il était normal qu'elle ne fasse son apparition que tard dans les cursus.
Pour le reste de ton message, il y a certains points sur lesquels je ne suis pas en phase, j'y reviendrai plus tard
Re: L'enseignement au conservatoire
Sauf que justement rien n'a été démontré... Mais si qqun veut argumenter là-dessus pas de problème.on veut en sortir puisque le but ici c'est de montrer que certaines créations artistiques sont naturellement plus accessible que d'autres, naturellement sous-entendant ici "en dehors de toute éducation préalable".
"En dehors de toute éducation préalable", c'est l'enfant sauvage. Et même l'enfant sauvage est le fruit de son environnement. Qu'on démontre que l'enfant sauvage va sourire pour la première fois en entendant du Mozart, mais se boucher les oreilles et tourner en rond en entendant du Chuck Berry, va juste prouver l'effet physique de la musique... c'est un peu le même principe que les plantes vertes.
Cette réalité de l'effet de tel ou tel musique existe, mais ça n'a rien à voir avec l'art. D'ailleurs, les plantes ne feront pas de différence entre Mozart ou de la musique d'ascenseur. Un enfant peut préférer le rouge de tel tableau de Picasso aux couleurs sombre d'un Goya... c'est peut-être "naturel", mais ça ne dit rien du tout sur une supposé "supériorité naturelle et scientifique"...
Modifié en dernier par Lavie le dim. 02 sept., 2012 12:56, modifié 2 fois.
"Le piano numérique vient du piano acoustique, et mène à lui..."
DFU
DFU