La fauréenne est presque uniquement présente dans le Requiem où elle apparait dans sa forme "académique".
Sinon on trouve des enchaînements VIIe degré abaissé-Ier degré qui donnent comme dit Samson l'aspect modal du language de Fauré.
Dans le 13eme Nocturne, je crois avoir trouvé une fauréenne évitée...bien sur cela n'est que de l'hypothèse et n'engage que moi...il faut dire que les oeuvres tardives de Fauré sont si incroyables harmoniquement !
piano du XXe siècle
- dominique
- Modératrice
- Messages : 5056
- Enregistré le : lun. 10 janv., 2005 20:01
- Mon piano : Grotrian-Steinweg 122M
- Localisation : Perpîgnan
effectivement, Samson, tu as raison, c'est une demi-cadence, l'accord qu'il chiffre I en Ré Majeur est en fait un V en sol mineur !!!!! (en tout cas en analyse harmonique classique)
C'est pourtant bien ce qu'on appelle le cadence "fauréenne"; l'enchainement en mineur d'un 7ème degré non diésé avec un 1er degré. C'est en fait modal, "médiéval", et je ne connais pas l'historique qui a ammené a appelé cela "cadence faurénne".
Abromont continue, sous l'exemple que j'ai scanné (mais c'est sur l'aure page) ainsi : "les cadences médiévales seront abordées dans le chapitre sur -la pensée harmonique depuis ses origines-. Comme ce sont des cadences d'intervalles, les aborder au sein des chapitres sur la tonalité constituerait un anachronisme. (fin du paragraphe).
C'est pourtant bien ce qu'on appelle le cadence "fauréenne"; l'enchainement en mineur d'un 7ème degré non diésé avec un 1er degré. C'est en fait modal, "médiéval", et je ne connais pas l'historique qui a ammené a appelé cela "cadence faurénne".
Abromont continue, sous l'exemple que j'ai scanné (mais c'est sur l'aure page) ainsi : "les cadences médiévales seront abordées dans le chapitre sur -la pensée harmonique depuis ses origines-. Comme ce sont des cadences d'intervalles, les aborder au sein des chapitres sur la tonalité constituerait un anachronisme. (fin du paragraphe).
caminante, no hay camino, se hace camino al andar.
Veritas odium parit, obsequium amicos
Veritas odium parit, obsequium amicos
Bon, je relance (honteusement) mon topic tout seul...
Après Fauré, j'avais envie d'évoquer un autre créateur d'univers harmonique : Scriabine. J'ai découvert ce compositeur il y a quelques années avec sa géniale 5ème sonate pour piano, et depuis je voue une vraie passion pour sa musique, qui pour moi trouve son apogée dans les 5 dernières sonates pour piano (surtout la n° 10 : sa musique d'insectes comme il disait), Prométhée pour piano, orchestre et choeur, les 5 préludes op. 74, les études op. 42 et 65, Vers la flamme op. 72.
C'est une musique qui me fait l'effet de la poésie de Rimbaud ou des solos de Coltrane : une sensualité et une incandescence complètement exacerbées, une recherche de l'absolu par l'art qui donne le vertige...et puis ces harmonies et ces rythmes inouïs (la réexposition de la 6ème sonate est démentielle à ce niveau)...un monde qui charme et qui terrifie à la fois !
Après Fauré, j'avais envie d'évoquer un autre créateur d'univers harmonique : Scriabine. J'ai découvert ce compositeur il y a quelques années avec sa géniale 5ème sonate pour piano, et depuis je voue une vraie passion pour sa musique, qui pour moi trouve son apogée dans les 5 dernières sonates pour piano (surtout la n° 10 : sa musique d'insectes comme il disait), Prométhée pour piano, orchestre et choeur, les 5 préludes op. 74, les études op. 42 et 65, Vers la flamme op. 72.
C'est une musique qui me fait l'effet de la poésie de Rimbaud ou des solos de Coltrane : une sensualité et une incandescence complètement exacerbées, une recherche de l'absolu par l'art qui donne le vertige...et puis ces harmonies et ces rythmes inouïs (la réexposition de la 6ème sonate est démentielle à ce niveau)...un monde qui charme et qui terrifie à la fois !
Le plaisir comme seule règle