Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
- gerard bolos
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Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
Bonjour,
comme vous le savez, nous habitons un pays formidable dans lequel nous pouvons aisément, en tant qu'employé, suivre une formation rémunérée par l'état afin de changer de métier.
Suite à l'achat de mon piano et étant très intérressé par le coté technique de l'instrument, je souhaiterais suivre une formation à l'ITEMM qui propose ce type de reconversion professionnelle sur une durée de 1 an.
J'aimerais savoir si l'idée est bonne par rapport au marché (saturé ou pas?), si la profession d'accordeur me permettra d'en vivre, est il facile de trouver un maitre d'oeuvre pour le complément de formation, et enfin cette école est t'elle sérieuse...
Merci par avance pour vos réponse.
Jérôme
comme vous le savez, nous habitons un pays formidable dans lequel nous pouvons aisément, en tant qu'employé, suivre une formation rémunérée par l'état afin de changer de métier.
Suite à l'achat de mon piano et étant très intérressé par le coté technique de l'instrument, je souhaiterais suivre une formation à l'ITEMM qui propose ce type de reconversion professionnelle sur une durée de 1 an.
J'aimerais savoir si l'idée est bonne par rapport au marché (saturé ou pas?), si la profession d'accordeur me permettra d'en vivre, est il facile de trouver un maitre d'oeuvre pour le complément de formation, et enfin cette école est t'elle sérieuse...
Merci par avance pour vos réponse.
Jérôme
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Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
Très belle idée, mais aujoud'hui ce métier est devenu de la "poésie", car la plupart des gens ne savent pas qu'un piano s'entretien et les conservatoires n'ont plus assez de budget pour entretenir les leurs, de plus pour apprendre ce métier il va falloir être très patient (5 à 7 ans pour devenir un bon accordeur, quand on commence jeune), dur de trouver un bon maître d'apprentissage qui puisse s'occuper d'un stagiaire comme il faut (pas assez de temps). Pour ce qui est de l'école, dans votre cas ce ne sera pas le top, un an c'est trop court. ils ne s'occuperont pas de vous comme il faut, c'est le chèque qui les intéressent, car même pour les apprentis ils n'enseignent que la théorie sur le piano droit, après c'est " le système D".
C'est un métier qui est appeler à disparaitre étant donné que les budgets des conservatoires, des studios d'enregistrements et des concerts et festivals diminus ainsi que les cachets des musiciens, et qu' y a de moins en mois de réparations, car pour la population celà revient à trop cher, société de consomation oblige, on ne répare plus, on jette. Beaucoup de métiers de l'artisanat le subissent (manque de reconnaissances, et d'interêts. On mange de la couleur et tout doit être aussi rapide qu'un clic de souris). Pour les derniers réparateurs qui reste, la moitié sous-traite leur travail en Pologne et pour l'autre, une moitié est incompétante et l'autre a du mal à survivre car ils sont souvent estimés trop cher malgré les heures de travail fournis. Aujourd'hui il faut s'accrocher pour faire son métier correctement et pouvoir manger. Les usines ferment les unes après les autres en Allemagne, en France on ferait mieux d'arrêter le massacre... Pour ma part, j'adore ce métier très complet et j'aurai du mal à m'arrêter car c'est comme une drogue, mais c'est dur de survivre. Malgré plus de vingt ans de pratique, comme vous pouvez le lire, j'ai un gros doute et ne suis pas optimiste. Je pense souvent à une reconvertion pour les années à venir, mais quoi. Pas facile. Si vous avez des questions n'hésitez pas à les poser. Bonne chance quand même.
C'est un métier qui est appeler à disparaitre étant donné que les budgets des conservatoires, des studios d'enregistrements et des concerts et festivals diminus ainsi que les cachets des musiciens, et qu' y a de moins en mois de réparations, car pour la population celà revient à trop cher, société de consomation oblige, on ne répare plus, on jette. Beaucoup de métiers de l'artisanat le subissent (manque de reconnaissances, et d'interêts. On mange de la couleur et tout doit être aussi rapide qu'un clic de souris). Pour les derniers réparateurs qui reste, la moitié sous-traite leur travail en Pologne et pour l'autre, une moitié est incompétante et l'autre a du mal à survivre car ils sont souvent estimés trop cher malgré les heures de travail fournis. Aujourd'hui il faut s'accrocher pour faire son métier correctement et pouvoir manger. Les usines ferment les unes après les autres en Allemagne, en France on ferait mieux d'arrêter le massacre... Pour ma part, j'adore ce métier très complet et j'aurai du mal à m'arrêter car c'est comme une drogue, mais c'est dur de survivre. Malgré plus de vingt ans de pratique, comme vous pouvez le lire, j'ai un gros doute et ne suis pas optimiste. Je pense souvent à une reconvertion pour les années à venir, mais quoi. Pas facile. Si vous avez des questions n'hésitez pas à les poser. Bonne chance quand même.
- Gastiflex
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Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
On jette un piano à X mille euros pour éviter de payer 60€ d'entretien tous les 6 mois ?on ne répare plus, on jette
Encore tu m'aurais dit "le numérique va tout bouffer", c'est discutable mais c'est censé. Je ne vois pas les professionnels de la musique (studios notamment) jouer avec des pianos faux ou déglingués.
Lasciate ogni speranza, voi ch'entrate.
- Yamtoff
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Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
J'ai eu la même idée que toi il y a quelques temps et finalement je rentre en formation la semaine prochaine. Je me posais les mêmes questions que toi sur le métier et je suis allé à la rencontre des professionnels pour avoir des réponses ; il en ressort une grande disparité entre ceux qui en vivent bien et les autres qui ont beaucoup de mal à joindre les deux bouts. J'ai plusieurs fois rencontré des professionnels qui tenaient sensiblement le même discours que M. Piriou Stéphane ou Piccolo ( voir viewtopic.php?f=7&t=6266&p=107829&hilit=itemm#p107829 ). Je suis persuadé qu'ils ont raison et sont très réalistes sur les difficultés du métier cependant ils s'accordent aussi sur un point : c'est un métier passionnant
Je ne peux que te conseiller de faire comme moi essaye de rencontrer un maximum de professionnels ( en général ils sont très accessibles et adorent parler de leur métier ) tu te feras un avis par toi même.
Si tu as besoin d'infos dans tes démarches ou d'aide pour la paperasse pour l'école, dans ta société ou au Fongécif, comme je viens de passser par là, je peux peut-être t'aider n'hésite pas à me contacter le cas écheant.
Je ne peux que te conseiller de faire comme moi essaye de rencontrer un maximum de professionnels ( en général ils sont très accessibles et adorent parler de leur métier ) tu te feras un avis par toi même.
Si tu as besoin d'infos dans tes démarches ou d'aide pour la paperasse pour l'école, dans ta société ou au Fongécif, comme je viens de passser par là, je peux peut-être t'aider n'hésite pas à me contacter le cas écheant.
Yamtoff
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Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
Quand je dis "on ne répare plus, on jette", je parle de réparation et non pas d'accord. Du reste vous avez de la chance d'avoir un accordeur qui vous prend que "60 euros", il y a un truc qui ne colle pas.
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Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
Tu l'as dit bouffi ! J'en connais même qui te "torchent" un accord pour moins que ça ...
Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
pourquoi pas apprendre l'ébénisterie, la plomberie, l'électricité en un an ? Tous ces métiers demandent de nombreuses années d'apprentissage suivies d'autres années de pratique. Les employeurs ou les clients demandent qu'un accordeur ait au moins le CAP ( qui ne se délivre pas en un an) et puis après ??? restrictions budgétaires obligent, particuliers comme professionnels ne font pas accorder leur piano chaque année. Les conservatoires font des appels d'offre pour obtenir des prestations facturées 50 euros ( pour au moins une heure de travail ). Si le métier est passionnant, il devient hasardeux de s'installer et aléatoire d'en vivre.
- Yamtoff
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Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
pourquoi cette agressivité dans vos propos
Je rajoute que le CAP se passe efféctivement au bout d'un an de formation dans le cas évoqué ici.
Effectivement il est évident que ça n'est pas simple et la dessus je suis d'accord avec vous, pourtant rien n'empêche d'essayer. On ne peut pas abandonner un projet avant même de l'avoir mené à son terme. Donc moi j'essaye le plus loin possible sans envisager l'echec et si au final ça ne marche pas j'aurais au moins la satisfaction d'avoir tout tenté .
pourquoi pas en effet ? J'exerce moi-même un métier technique depuis une vingtaine d'année sans avoir à la base la formation nécessaire et ça se passe très bien.pourquoi pas apprendre l'ébénisterie, la plomberie, l'électricité en un an ?
la aussi je ne suis pas d'accord : la personne qui accorde mon piano est un accordeur professionnel et reconnu qui n'a pas le CAP je pense que le client recherche plutôt un bon technicien qu'un diplomeles clients demandent qu'un accordeur ait au moins le CAP
Je rajoute que le CAP se passe efféctivement au bout d'un an de formation dans le cas évoqué ici.
Si le métier est passionnant, il devient hasardeux de s'installer et aléatoire d'en vivre.
Effectivement il est évident que ça n'est pas simple et la dessus je suis d'accord avec vous, pourtant rien n'empêche d'essayer. On ne peut pas abandonner un projet avant même de l'avoir mené à son terme. Donc moi j'essaye le plus loin possible sans envisager l'echec et si au final ça ne marche pas j'aurais au moins la satisfaction d'avoir tout tenté .
Yamtoff
- pianovasano
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Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
j'ai régulièrement à répondre à cette question.
Voici donc mes commentaires de professionnel ( que j'espère avisés), adressés à toute personne désireuse d'approfondir:
je pense que tout métier ( et sans doute plus spécifiquement les métiers de l'artisanat ) requiert avant tout de l'expérience pratique; une formation suffit rarement.
Celle du Mans est très certainement la seule et la meilleure officielle en France. Malheureusement elle contribue depuis sa création à mettre chaque année sur le marché un nombre croissant de techniciens dans un marché existant mais non-extensible et plutôt décroissant ( à mon avis).
Evitons de décourager les ambitions, les projets et les rêves de chacun.
Evitons aussi les lieux-communs du type " il faut 5 à 7 ans pour faire un bon accordeur". Je pense qu'il faut du temps, certes, mais quel temps?
Personnellement, je me suis lancé dans l'aventure voici trente ans et je peux témoigner que je n'ai jamais regretté. Comme tout parcours, il a été jalonné de joies, de satisfactions profondes mais aussi de périodes de découragement et de désillusions. Comment en faire l'économie.
Chaque cas est un cas particulier. L'un possèdera des pré-requis et des aptitudes à l'intelligence manuelle qui lui épargnera des milliers d'heures d'égarement, l'autre malgré sa meilleure volonté n'arrivera jamais à rien de satisfaisant. Un "bon accordeur", comme un artiste, verra (ou non) son travail, sa patience et son acharnement récompensés au fil des années par une réussite relative. Il y a d'excellents musiciens qui galèrent, d'autres moins talentueux mais plus "commerciaux" gagnent très bien leur vie. Le "talent" est un paramètre peu mesurable et tout le monde "s'accorde" à dire que les fées ne se penchent pas sur tous les berceaux avec la même réussite
Voici mes conseils pour tout "prétendant" accordeur :
- soyez enthousiaste, curieux, passionné et évitez de vous décourager trop vite
- allez puiser vos infos à toutes les sources possibles et confrontez-les
- restez humble et surtout soyez conscient de la qualité de vos résultats
- ne soyez pas avare du temps que vous consacrez à pratiquer votre art
- vraisemblablement vous récolterez ce que vous semez ; un travail consciencieux finit toujours par payer (mais la monnaie d'échange n'est pas exclusivement sonnante et trébuchante : je pense que le salaire d'un artisan est d'abord sa satisfaction personnelle affective et intellectuelle)
- si vous attendez des résultats rapides, changez d'orientation..................................VOILA
Voici donc mes commentaires de professionnel ( que j'espère avisés), adressés à toute personne désireuse d'approfondir:
je pense que tout métier ( et sans doute plus spécifiquement les métiers de l'artisanat ) requiert avant tout de l'expérience pratique; une formation suffit rarement.
Celle du Mans est très certainement la seule et la meilleure officielle en France. Malheureusement elle contribue depuis sa création à mettre chaque année sur le marché un nombre croissant de techniciens dans un marché existant mais non-extensible et plutôt décroissant ( à mon avis).
Evitons de décourager les ambitions, les projets et les rêves de chacun.
Evitons aussi les lieux-communs du type " il faut 5 à 7 ans pour faire un bon accordeur". Je pense qu'il faut du temps, certes, mais quel temps?
Personnellement, je me suis lancé dans l'aventure voici trente ans et je peux témoigner que je n'ai jamais regretté. Comme tout parcours, il a été jalonné de joies, de satisfactions profondes mais aussi de périodes de découragement et de désillusions. Comment en faire l'économie.
Chaque cas est un cas particulier. L'un possèdera des pré-requis et des aptitudes à l'intelligence manuelle qui lui épargnera des milliers d'heures d'égarement, l'autre malgré sa meilleure volonté n'arrivera jamais à rien de satisfaisant. Un "bon accordeur", comme un artiste, verra (ou non) son travail, sa patience et son acharnement récompensés au fil des années par une réussite relative. Il y a d'excellents musiciens qui galèrent, d'autres moins talentueux mais plus "commerciaux" gagnent très bien leur vie. Le "talent" est un paramètre peu mesurable et tout le monde "s'accorde" à dire que les fées ne se penchent pas sur tous les berceaux avec la même réussite
Voici mes conseils pour tout "prétendant" accordeur :
- soyez enthousiaste, curieux, passionné et évitez de vous décourager trop vite
- allez puiser vos infos à toutes les sources possibles et confrontez-les
- restez humble et surtout soyez conscient de la qualité de vos résultats
- ne soyez pas avare du temps que vous consacrez à pratiquer votre art
- vraisemblablement vous récolterez ce que vous semez ; un travail consciencieux finit toujours par payer (mais la monnaie d'échange n'est pas exclusivement sonnante et trébuchante : je pense que le salaire d'un artisan est d'abord sa satisfaction personnelle affective et intellectuelle)
- si vous attendez des résultats rapides, changez d'orientation..................................VOILA
Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
Moi aussi je suis interese par cette filière mais peut t on en vivre car j ai peur de me tromper car si je quitte mon travaille actuel (j ai un peu plus de 2000 net par moi ) j ai envie de garder tout au moin la même qualité de vie
Alors sans indiscrétion et sans langue de bois quel est le salaire net moyen d' un accordeur diplôme ?
Alors sans indiscrétion et sans langue de bois quel est le salaire net moyen d' un accordeur diplôme ?
- pianovasano
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Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
Bonsoir
J'ai fait le choix de ne vivre que par le piano il y a trente ans et je peux dire sans langue de bois que j'ai mangé de la vache enragée des années durant.
C'est un métier passionnant ( voire un sacerdoce) qui ne mesure pas les gratifications en terme de monnaie ou de salaire net tel qu'on l'entend dans la société de consommation actuelle.
Le terme "filière" ne me paraît pas approprié. Il vaut mieux se lancer dans la plomberie ou vendre de l'eau gazeuse.
Je ne connais personnellement aucun accordeur pro qui puisse tenir le cap suffisamment longtemps pour s'enrichir matériellement s'il n'est pas animé au départ du "feu sacré"!
Il est normal que la patience finisse par payer et qu'un technicien qualifié puisse gagner sa vie.
Je sais que sur le marché des salariés, il est quasi impensable qu'un accordeur soit payé actuellement plus de 2000 € net.
Il sera toujours considéré et donc valorisé par un patron en tant qu'ouvrier: donc exploité et mal payé, mais c'est sans doute une étape obligée pour faire son apprentissage...
1500€ net me paraît une estimation plus proche de la réalité; j'en appelle ici au témoignage de collègues salariés???
Loi de l'offre et de la demande oblige et effet pervers de l'école du Mans.
Par contre, s'il est indépendant, il devrait pouvoir y arriver, mais avec tous les soucis et la précarité que cela suppose...
Le vieux dicton "on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre" garde ici tout son sens.
J'espère en éclairer plus d'un(e)
Cordialement
J'ai fait le choix de ne vivre que par le piano il y a trente ans et je peux dire sans langue de bois que j'ai mangé de la vache enragée des années durant.
C'est un métier passionnant ( voire un sacerdoce) qui ne mesure pas les gratifications en terme de monnaie ou de salaire net tel qu'on l'entend dans la société de consommation actuelle.
Le terme "filière" ne me paraît pas approprié. Il vaut mieux se lancer dans la plomberie ou vendre de l'eau gazeuse.
Je ne connais personnellement aucun accordeur pro qui puisse tenir le cap suffisamment longtemps pour s'enrichir matériellement s'il n'est pas animé au départ du "feu sacré"!
Il est normal que la patience finisse par payer et qu'un technicien qualifié puisse gagner sa vie.
Je sais que sur le marché des salariés, il est quasi impensable qu'un accordeur soit payé actuellement plus de 2000 € net.
Il sera toujours considéré et donc valorisé par un patron en tant qu'ouvrier: donc exploité et mal payé, mais c'est sans doute une étape obligée pour faire son apprentissage...
1500€ net me paraît une estimation plus proche de la réalité; j'en appelle ici au témoignage de collègues salariés???
Loi de l'offre et de la demande oblige et effet pervers de l'école du Mans.
Par contre, s'il est indépendant, il devrait pouvoir y arriver, mais avec tous les soucis et la précarité que cela suppose...
Le vieux dicton "on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre" garde ici tout son sens.
J'espère en éclairer plus d'un(e)
Cordialement
Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
Merci de ta sincérité et tu as tout a fais raison de dire que travailler dans sa passion sa n a pas de prix et que le salaire viens bien après .
Je sais qu un jour je vivrai du piano je ne pense qu a sa tout les jour je partirai peut êtres prof et accordeur indépendant sa peut être une solution très sympa .
Car accordeur c est peut être risque car le numérique commence a prendre le marche sur l acoustique ,donc je préfère rajouter une corde a mon arc
Et en plus je suis coiffeur bref j arriverai toujours a m en sortir lol
Je sais qu un jour je vivrai du piano je ne pense qu a sa tout les jour je partirai peut êtres prof et accordeur indépendant sa peut être une solution très sympa .
Car accordeur c est peut être risque car le numérique commence a prendre le marche sur l acoustique ,donc je préfère rajouter une corde a mon arc
Et en plus je suis coiffeur bref j arriverai toujours a m en sortir lol
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- Mon piano : En attente!
- Localisation : Zurich / Palo Alto
Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
ce topic a 10 ans. Et il m'intéresse bien alors je le fais remonter. La situation a t elle beaucoup évolué depuis?
Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
Chaque expérience est différente !
beaucoup de Raba joie désabuser vont te dépeindre un tableau noir.
Des déboucher il y en a, bien plus que dans d'autre metier comme luthier ect.
mais sa dépend de beaucoup de chose et notamment de ton talent, ta chance, être dans le bon le bon timing.
Beaucoup d'ancien partent a la retraite en se moment, mais pour réussir dans le métier il faut surtout être bon en affaire, parce-que le meilleur technicien s'il passe 3 semaines sur un piano ne gagneras jamais bien sa vie.
beaucoup de Raba joie désabuser vont te dépeindre un tableau noir.
Des déboucher il y en a, bien plus que dans d'autre metier comme luthier ect.
mais sa dépend de beaucoup de chose et notamment de ton talent, ta chance, être dans le bon le bon timing.
Beaucoup d'ancien partent a la retraite en se moment, mais pour réussir dans le métier il faut surtout être bon en affaire, parce-que le meilleur technicien s'il passe 3 semaines sur un piano ne gagneras jamais bien sa vie.
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- Mon piano : W.Hoffmann 104 Langlau
- Localisation : Lille
Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
J'en profite pour signaler qu'il n'y a pas que l'ITEM en France pour se former et dont la formation est payante, je le rappelle.
2 établissements publics en France propose le CAP Accordeur de piano en deux ans, dont l'Ecole régionale pour déficients visuels Ignace Pleyel de Loos, à 10 mn de Lille, avec peut-être l'ouverture d'un BMA l'année prochaine. L'établissement accueille de la primaire au lycée tous types de publics, pas seulement les élèves déficients visuels.
2 établissements publics en France propose le CAP Accordeur de piano en deux ans, dont l'Ecole régionale pour déficients visuels Ignace Pleyel de Loos, à 10 mn de Lille, avec peut-être l'ouverture d'un BMA l'année prochaine. L'établissement accueille de la primaire au lycée tous types de publics, pas seulement les élèves déficients visuels.
Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
Bonjour, ça me rappelle un gîte qu'on avait loué à la montagne. La dame élevait des vaches, elle était aussi assistante vétérinaire à mi temps et magnétiseuse. Pour le futur du métier d'accordeur de piano il faudra sans doute au cas par cas adapter les modèles économiques.kaeshin a écrit : ↑mar. 14 sept., 2010 23:49 Merci de ta sincérité et tu as tout a fais raison de dire que travailler dans sa passion sa n a pas de prix et que le salaire viens bien après .
Je sais qu un jour je vivrai du piano je ne pense qu a sa tout les jour je partirai peut êtres prof et accordeur indépendant sa peut être une solution très sympa .
Car accordeur c est peut être risque car le numérique commence a prendre le marche sur l acoustique ,donc je préfère rajouter une corde a mon arc
Et en plus je suis coiffeur bref j arriverai toujours a m en sortir lol
Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
Il me semble utile de préciser que s'agissant de l'Itemm il y a deux formations au CAP, une temps plein plutôt pour un public adulte qui est effectivement payante (avec les possibilités de prise en charge des dispositifs de formation continue dans certains cas) et le CAP ATIM option piano sur deux ans en alternance pour un public plus jeune qui n'est pas payante.L'Erdv relève plutôt de cette seconde catégorie.Excellent reportage ici avec en fin des interviews de professionnels qui collent au sujet de ce fil https://m.youtube.com/watch?v=DG3CyXlau ... e=youtu.be
"Maintenant je sais, je sais qu'on ne sait jamais !" Jean-Loup Dabadie
Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
Je déconseille fortement l'école de loos, pas du tout la même qualité d'enseignement le diplôme n'est pas le même avec quasiment aucune connaissance en réglage. et effectivement il y a le cap en 2 ans qui est payer par l'entreprise.
Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
C'est dommage ce jugement péremptoire vu le peu d'établissements formant à ce métier en France personnellement je profiterais de portes ouvertes pour aller voir et me faire un avis si j'en ai l'occasion.De toute façon ce que j'ai compris qu'il s'agisse de l'item ou de l'Erdv c'est qu'on ne sort pas technicien accompli avec son Cap en poche et que l'expérience fait ensuite son œuvre.Le Maître de stage doit aussi avoir une grande importance.Mais c'est assez banal de dire ça ça vaut pour tous les métiers.Si déjà on nous a appris à apprendre la formation vaut le coup.
"Maintenant je sais, je sais qu'on ne sait jamais !" Jean-Loup Dabadie
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- Mon piano : En attente!
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Re: Reconversion professionnelle au métier d'accordeur
en fait je me renseigne pour mon petit frere.
Il a 23 ans, adore le piano, mais il a des soucis psychiatriques qui l'ont vraiment diminué ces deux dernières années. La il se remotive et sort un peu du brouillard.
Il a visité l'ITEMM aux portes ouvertes il y a deux semaines, et la il s'est trouvé un stage chez un super artisan à Besançon qui a accepté de l'accueillir malgré le terrain médical difficile pour voir si cela lui plait. On croise les doigts mais du coup comme on doit beaucoup le cadrer encore je voulais discuter un peu pour évaluer si c'est a sa portée car il lui faut une victoire a court terme pour la confiance en soi.
Merci pour vos feedbacks et la vidéo que j'ai trouvé vraiment sympas, et belle avec pas mal de gens handicapés qui trouvent une voie et une place, il n'y a helas pas beaucoup de possibilités dans ces situations ou de place équipée pour l'accueil.
Bref!
Il a 23 ans, adore le piano, mais il a des soucis psychiatriques qui l'ont vraiment diminué ces deux dernières années. La il se remotive et sort un peu du brouillard.
Il a visité l'ITEMM aux portes ouvertes il y a deux semaines, et la il s'est trouvé un stage chez un super artisan à Besançon qui a accepté de l'accueillir malgré le terrain médical difficile pour voir si cela lui plait. On croise les doigts mais du coup comme on doit beaucoup le cadrer encore je voulais discuter un peu pour évaluer si c'est a sa portée car il lui faut une victoire a court terme pour la confiance en soi.
Merci pour vos feedbacks et la vidéo que j'ai trouvé vraiment sympas, et belle avec pas mal de gens handicapés qui trouvent une voie et une place, il n'y a helas pas beaucoup de possibilités dans ces situations ou de place équipée pour l'accueil.
Bref!