Oui, c'est un tic chez les compositeurs suédois ! Le pompon pour Allan Petersson et ses symphonies. Il faut dire qu'il n'avait pas de chance :Gracou a écrit :Pas le même style, mais assez sombre et ce sont des Suédois. C'est peut-être un truc de nordique, quand l'hiver n'en finit pas, qu'il fait nuit à 15h, etc.
En plus le pianiste est mort à 44 ans d'un accident de plongée. C'est pas super triste ça ?
http://musicinwords.free.fr/apvie.htmA une enfance misérable, à son caractère ombrageux, s'est ajouté à partir des années 50 et de manière très douloureuse et handicapante à partir des années 60, une polyarthrite rhumatoïde qui eut pour effet de raidir, déformer et détruire progressivement ses articulations, jusqu'à le laisser infirme.
Tempérament combatif profondément marqué par son enfance dans les quartiers sordides de Stockholm, "élevé" par un père alcoolique et une mère bigote, il a réussi à force de volonté à vaincre la fatalité de son destin et à devenir ce qu'il souhaitait être, un compositeur dont l'œuvre a une portée universelle.
Il a traduit dans sa musique, soit 17 symphonies, 3 concertos pour orchestre et soliste, 3 concertos pour orchestre, 2 cycles de mélodies et de la musique de chambre, la rage de vivre des faibles et des opprimés, et sa compassion pour leur destin.
Mais ça vaut le détour.
Oui, très beau. Il y a plein d'autres belles choses de lui que je me rappelle avoir entendues, mais j'ai oublié les titres.Stavroguine a écrit :Moi aussi, j'aime les musiques dépressives... Je ne sais pas si Vasks est "peu connu", mais j'aime particulièrement le dernier mouvement de son quatuor n°4 : https://www.youtube.com/watch?v=rlMKFFpsM8U
Pour ma part, je citerai les Métamorphoses de Strauss, pour cordes uniquement, un chant poignant, nostalgique et raffiné, désabusé, écrit en pensant aux désastres de la guerre et à la disparition de la civilisation. Vanité des vanités, tout est vanité.