Le numéro daté du 15 décembre a un supplément passionnant sur '" les mots des autres", un voyage à travers les mots qui ne sont pas traduisibles directement en français
Si le sujet vous intéresse et que vous ne voulez plus ignorer le sens de "nensu", de "to moonlight" ou de "hozhoni" , ce numéro est fait pour vous sinon c'ets que vous êtes peut-être "betriebsblindheit"
http://www.courrierinternational.com/ar ... ur-exclure
https://www.amazon.fr/Mots-qui-nous-man ... s+manquent
Courrier international
-
- Messages : 307
- Enregistré le : mar. 23 août, 2016 15:59
- Mon piano : Yamaha YUS5 SH
- Localisation : Paris
Re: Courrier international
Quel livre merveilleux, un vrai coup de coeur : je viens de l'acheter !
(il est déjà en rupture de stock sur le site de ton lien mais on peut le trouver à la F... par exemple)
Je cite les mots de l'éditeur :
(il est déjà en rupture de stock sur le site de ton lien mais on peut le trouver à la F... par exemple)
Je cite les mots de l'éditeur :
Merci pianojar pour cette belle découverte !Les mots qui nous manquent de de Yolande Zauberman et Paulina Spiechowicz
Cascamorto (italien) : Tomber mort d’amour.
Zapoï (russe) : Une terrible envie de se saouler, de se perdre dans l’oubli.
Sarang (coréen) : J’aimerais être avec toi jusqu’à la fin de ma vie !
C’est en regardant les Indiens nettoyer les vitres le long des façades des gratte-ciels à New York qu’est née l’idée de ce livre. Ils appartiennent à une tribu qui ignore le mot « vertige », sa sensation, le concept même.
Les auteurs ont alors eu envie de connaître et de rassembler ces mots qui existent dans d’autres langues et qui n’ont pas d’équivalents dans la langue française. Mais à combien de mots allaient-elles avoir accès ? Beaucoup ou très peu ?
Yolande Zauberman et Paulina Spiechowicz ont alors rencontré des traducteurs, des poètes, des chercheurs. Elles ont fouillé dans les dictionnaires, les livres d’anthropologie ou de géopolitique pour trouver ces mots manquants. Elles ont accédé à un réservoir de mots qui s’est avéré infini.
Dans cette petite encyclopédie, les mots sont un voyage, ils tiennent le lecteur en haleine, le font passer par des sentiments, des nuances, des colères qui appartiennent à toutes les géographies. Par leurs mots secrets les autres cultures s’ouvrent à nous. Par exemple, « Wiswas » désigne en arabe une obsession qui tourne dans la tête et n’en veut plus sortir. Prononcer ces deux syllabes partout dans le monde arabe et les regards s’éclairent : on n’est plus tout à fait un étranger.
Ce livre répond à un désir que l’on a tous éprouvé : sentir une seconde comment sentent les autres.