La folle journée d' Olivier Korber et des autres...... 2017

[Stavroguine]

L'autre récital qui m'a marqué lors de cette Folle journée était celui d'Alexandre Cununova (violon solo, petite salle 80 places). Elle aussi a pu joué un bis : carrément une composition d'elle-même.
La mazurka de Scriabine était une fine et jolie conclusion à ton récital, je viens de la réécouter sur YouTube grace à ton indication (ne la connaissant pas, j'avais pas reconnu...). Malin et lucide (dans le feu de l'action !), l'argument prosaïque pour pouvoir imposer le rappel.

[Caralire]

J'ai du insister derrière la porte pour jouer le bis... c'est normalement interdit. Mais je comprends, car il n'y a que très peu de temps entre les concerts, et il faut changer la configuration de la salle presque à chaque fois avant l'entrée du public au concert qui suit. Mais je trouvais que ne pas faire de bis était totalement irrespectueux du public, et j'ai convaincu les personnes qui assuraient la logistique qu'un bis d'1min30 était plus rapide qu'attendre que les applaudissements s'arrêtent, et qu'un public frustré comprenne qu'il doive laisser la place aux suivants...

Excellent!! il fallait bien un strategiste financier pour mener une argumentation aussi fine !

[Juanito]

On y était donc, c'était fabuleux! Ayant eu plusieurs d'occasions d'entendre le programme avant, d'en discuter avec Okay et finir par ne plus avoir un oeil si "frais" concernant l'interprétation ou la qualité de la réalisation (qui est de toute façon d'un niveau pro légitime et bien installé), je me bornerai à décrire l'ambiance et je retiens deux choses qui m'ont marquées:

1. Pendant la polonaise fantaisie, il s'est passé quelque chose: la salle, que je prenais plaisir à regarder et à sentir, s'est retrouvée littéralement suspendue aux notes d'Olivier, ça a collé des frissons à tout le monde: Moment magique dont je me souviens encore avec beaucoup d'émotion (et je commence en avoir marre que tu nous fasses pleurer avec cette polonaise ! ).
2. Pendant le Liszt les gens se haussaient sur leurs chaises (pour "voir les mains" bien sûr) tous sentait qu'il se passait un truc sur scène, les rangs du fond ne dormaient plus et à la fin les bravos se sont élevés dans les dernières notes. Evidemment c'est une musique fait pour ça, mais quand même, il faut la sortir cette rhapsodie, et la salle s'est retrouvée emmenée exactement là ou voulait aller le pianiste. Du grand art donc.

Concert très émouvant pour Juanita et moi. Une folle journée fantastique.
Pour le reste tout était super sympa, même si l'après midi il y avait vraiment beaucoup de monde (un peu de prosaïsme!)

[pianojar]

Merci de ce compte rendu tardif mais si précieux pour nous autres "pauvres franciliens" qui n'avons pu nous rendre à ce beau concert