http://www.sunset-sunside.com/2016/4/artiste/2174/3622/
https://www.youtube.com/watch?v=Jpmvzod-CnI
J'y serai ce soir.
Et je ferai certainement un compte-rendu du concert.
Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
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Christof
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Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
Ce soir 20 octobre 2016 (et aussi 21 et 22), concert d'Enrico Pieranunzi qui jouera en trio au Sunside, rue des Lombards à Paris à 21h (mais arriver à 20h15 pour être bien placé(e) ou 20h si on n'a pas acheté son billet déjà sur internet -mais c'est plutôt conseillé de l'acheter en ligne)
http://www.sunset-sunside.com/2016/4/artiste/2174/3622/
https://www.youtube.com/watch?v=Jpmvzod-CnI
J'y serai ce soir.
Et je ferai certainement un compte-rendu du concert.
http://www.sunset-sunside.com/2016/4/artiste/2174/3622/
https://www.youtube.com/watch?v=Jpmvzod-CnI
J'y serai ce soir.
Et je ferai certainement un compte-rendu du concert.
Modifié en dernier par Christof le ven. 21 oct., 2016 20:17, modifié 1 fois.
Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
Oh, si seulement j'habitais Paris!
J'attends ton compte rendu avec impatience:)
J'attends ton compte rendu avec impatience:)
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Christof
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Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
Un concert merveilleux !!
La première fois où j'ai rencontré le nom d'Enrico Pieranunzi, c'était sur la couverture d'un livre dédié à Bill Evans dont il était l'auteur : "Bill Evans, portrait de l'artiste au piano" - Traduit de l'italien par Danielle Robert. Édite par Rouge profond - 2004
Je suis tombé tout de suite en admiration... Pour moi, ce livre était sûrement le plus beau jamais écrit sur Bill Evans.
Dès les premières pages, j'avais vite compris qu'Enrico Pieranunzi était pianiste, mais finalement, j'en étais resté là, simplement à le considérer comme un auteur, un vrai auteur, avec du style. Un fabuleux conteur qui aurait su tout comprendre de la musique et de l'âme de ce grand pianiste.
C'est drôle comme on peut certaines fois manquer à ce point de curiosité ! Avoir juste lu ce livre sans creuser plus loin pour savoir qui était vraiment cet auteur qui savait si bien nous dire Bill Evans.
La deuxième fois, où j'ai revu son nom, c'était sur le programme du festival Jazz du Parc floral à Vincennes. Alors là, j'avais voulu en savoir plus. Occasion trop belle de découvrir ce pianiste italien.
Ce soir là, le 16 juin 2015, concert à la tombée du jour (un beau mois de fin juin), il jouait avec le clarinettiste Gabrielle Mirabassi (le frère du pianiste Giovanni Mirabassi - nb : Giovanni non plus je ne le connaissais pas à l'époque...). Et là, j'avais pris une sacré claque. Comment Enrico Pieranunzi avait-il pu m'échapper jusqu'alors ??? Un maître qui a déjà enregistré plus de 60 albums en solo ou avec des groupes de jazz, et notamment Kenny Clarke, Jim Hall, Johnny Griffin, Chet Baker, Art Farmer, ou encore Lee Konitz. Et puis je n'avais jamais entendu un pianiste me faire autant penser à Bill Evans. Une réincarnation ?
Alors la troisième fois, lorsque j'ai vu son nom sur le programme du Sunside (concert en trio le 20 octobre 2016), forcément je n'ai pas voulu rater cet événement. D'autant plus que le batteur est André Ceccarelli, lui aussi un maître. Le contrebassiste, Diego Imbert, c'était celui qui jouait déjà avec Enrico Pieranunzi au concert du Parc floral l'année dernière. Un grand ! (j'apprendrai aussi qu'il a participé aux heures de gloire du guitariste Bireli Lagrène... ).
De gauche à droite : Enrico Pieranunzi, André Ceccarelli, Diego Imbert
Que vous dire d'Enrico Pieranunzi avant de parler plus précisément du concert ?
On peut lire "qu'il a étudié le piano à partir de 5 ans, et très jeune le piano classique".
Il devient professeur au conservatoire Sainte-Cécile de Rome. Également grand passionné de jazz, il débute une carrière dans le domaine dans les années 70. Il est aujourd’hui l'un des pianistes européens les plus originaux et les plus passionnants. Maîtrisant parfaitement toute l'histoire du piano jazz avec une préférence pour Bud Powell, Paul Bley et surtout Bill Evans (il a d'ailleurs été associé pendant un temps et non sans un certain hasard, à deux accompagnateurs de Bil Evans : le batteur Paul Motian et le bassiste Marc Johnson).
Il a aussi une connaissance intime du répertoire romantico-impressioniste européen : de Liszt à Ravel, de Chopin à Rachmaninov...
En tant que compositeur de jazz, il a écrit plus de 200 pièces dont certaines sont devenues des standards de jazz, et sont entrées dans le célèbre New Real Book.
Voilà, je n'en sais pas plus que cela avant de me rendre au Sunside. Et là, c'est incroyable parce que ce concert tombe à point nommé dans ce forum (vous savez, le genre de discussion qu'on a déjà pu avoir sur "pianiste classique versus pianiste jazz...)
Car ce passage au Sunside, Enrico Pieranunzi l'a voulu pour présenter son dernier disque "Ménage à trois" réalisé en studio, qui vient tout juste de paraître. Et c'est la première fois qu'il vient le jouer en public.
Le concert
Pourquoi avoir choisi un tel titre pour ce disque ? Parce que, nous explique-t-il, "Depuis le début de mon aventure musicale j’ai côtoyé deux femmes splendides, les deux muses-musicales de ma vie: la musique classique et le jazz. Je n’ai pas choisi l’une où l’autre, je les ai choisies et voulues toutes les deux, immédiatement. Je les aime donc toutes les deux, ensemble, d’un amour intense et depuis le premier instant. Un véritable « Ménage à trois » à proprement parler, et si pour certains cette expression peut évoquer un péché et bien je le confesse, je suis un pécheur. Ces deux–là, mes deux muses-musicales, se connaissent et s’estiment réciproquement sans être jalouses l’une de l’autre. De mon côté je les traite avec une égale attention et délicatesse, un égal respect. Autrement dit notre vie partagée s’écoule dans la plus grande harmonie sans drame ou scène de ménage. Bien entendu, et j’en suis conscient, nous parlons là d’un « ménage à trois », une vie commune avec l’épouse et l’amante, lesquelles, en outre, (et c’est là que le scandale devient certainement intolérable), s’échangent à tour de rôle. Vous pensez que cela est immoral ?
Il est difficile de dire si la musique, les musiques en ce cas précis, a ou ont un quelconque rapport avec la moralité. Pour ce qui me concerne, je pense que non. En revanche, de la musique transpire toujours un certain érotisme. Un album érotique donc ? Si vous acceptez le fait qu’il existe toujours dans la musique une dose d’érotisme au sens de la sensualité, la réponse est certainement « oui ». Et si au lieux d’écrire « ns » vous écriviez un « x » vous obtiendriez « sexualité », et je vous dis que dans la musique, dans cet album, elle est également présente car autrement quelle serait la signification de ce « ménage à trois » ? Parce que, et comme nous sommes dans le cadre de ma confession, il me semble que faire de la musique c’est aussi une certaine manière de faire l’amour. "
Le concert va comporter deux sets, d'environ chacun une heure, pendant lesquels les trois musiciens s'amusent à "jazzifier" de grandes œuvres du répertoire romantique et classique. Sans nul doute, tous ces artistes majeurs que sont Bach, Maurice Schumann, Darius Milhaud, Claude Debussy, Erik Satie, Gabriel Fauré, Francis Poulenc et Frantz Liszt auraient apprécié. S'ils vivaient aujourd'hui, sans doute auraient-ils eux-aussi adoré se frotter à cette liberté joyeuse qu'est le jazz.
Croquis par Annie-Claire Alvoët
Ce qui est frappant chez Pieranunzi, outre son art de coloriste, c'est cet art de la relance durant les morceaux, cette façon d'envoyer des perches. La plupart des pianistes, quand vient le moment du chorus de contrebasse ou de batterie, se contentent souvent de plaquer quelques accords pour donner quelques couleurs supplémentaires à l’ensemble. Pieranunzi, lui, entre complètement dans la chair du discours de ses partenaires. Ses relances ont un placement rythmique d’une précision stupéfiante. Il faut écouter aussi les nuances de toucher, la délicatesse et la musicalité télépathe admirable d'André Ceccarelli: les échanges entre ces trois musiciens sont des purs moments de bonheur. Diego Imbert, contrebassiste mélodiste, est également royal.
Écouter le concert :
Premier set
Deuxième set
Pour les PMistes que cela intéresse, ce trio joue encore ce soir et demain au Sunside.... Avis aux amateurs
----------------------------
Et je rajoute deux extraits du concert donné au Parc Floral en juin 2015, concert dont j'ai parlé plus haut
Extrait 1
Extrait 2
La première fois où j'ai rencontré le nom d'Enrico Pieranunzi, c'était sur la couverture d'un livre dédié à Bill Evans dont il était l'auteur : "Bill Evans, portrait de l'artiste au piano" - Traduit de l'italien par Danielle Robert. Édite par Rouge profond - 2004
- portrait_evans.jpg (9.86 Kio) Vu 232 fois
Je suis tombé tout de suite en admiration... Pour moi, ce livre était sûrement le plus beau jamais écrit sur Bill Evans.
Dès les premières pages, j'avais vite compris qu'Enrico Pieranunzi était pianiste, mais finalement, j'en étais resté là, simplement à le considérer comme un auteur, un vrai auteur, avec du style. Un fabuleux conteur qui aurait su tout comprendre de la musique et de l'âme de ce grand pianiste.
C'est drôle comme on peut certaines fois manquer à ce point de curiosité ! Avoir juste lu ce livre sans creuser plus loin pour savoir qui était vraiment cet auteur qui savait si bien nous dire Bill Evans.
La deuxième fois, où j'ai revu son nom, c'était sur le programme du festival Jazz du Parc floral à Vincennes. Alors là, j'avais voulu en savoir plus. Occasion trop belle de découvrir ce pianiste italien.
Ce soir là, le 16 juin 2015, concert à la tombée du jour (un beau mois de fin juin), il jouait avec le clarinettiste Gabrielle Mirabassi (le frère du pianiste Giovanni Mirabassi - nb : Giovanni non plus je ne le connaissais pas à l'époque...). Et là, j'avais pris une sacré claque. Comment Enrico Pieranunzi avait-il pu m'échapper jusqu'alors ??? Un maître qui a déjà enregistré plus de 60 albums en solo ou avec des groupes de jazz, et notamment Kenny Clarke, Jim Hall, Johnny Griffin, Chet Baker, Art Farmer, ou encore Lee Konitz. Et puis je n'avais jamais entendu un pianiste me faire autant penser à Bill Evans. Une réincarnation ?
Alors la troisième fois, lorsque j'ai vu son nom sur le programme du Sunside (concert en trio le 20 octobre 2016), forcément je n'ai pas voulu rater cet événement. D'autant plus que le batteur est André Ceccarelli, lui aussi un maître. Le contrebassiste, Diego Imbert, c'était celui qui jouait déjà avec Enrico Pieranunzi au concert du Parc floral l'année dernière. Un grand ! (j'apprendrai aussi qu'il a participé aux heures de gloire du guitariste Bireli Lagrène... ).
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Que vous dire d'Enrico Pieranunzi avant de parler plus précisément du concert ?
On peut lire "qu'il a étudié le piano à partir de 5 ans, et très jeune le piano classique".
Il devient professeur au conservatoire Sainte-Cécile de Rome. Également grand passionné de jazz, il débute une carrière dans le domaine dans les années 70. Il est aujourd’hui l'un des pianistes européens les plus originaux et les plus passionnants. Maîtrisant parfaitement toute l'histoire du piano jazz avec une préférence pour Bud Powell, Paul Bley et surtout Bill Evans (il a d'ailleurs été associé pendant un temps et non sans un certain hasard, à deux accompagnateurs de Bil Evans : le batteur Paul Motian et le bassiste Marc Johnson).
Il a aussi une connaissance intime du répertoire romantico-impressioniste européen : de Liszt à Ravel, de Chopin à Rachmaninov...
En tant que compositeur de jazz, il a écrit plus de 200 pièces dont certaines sont devenues des standards de jazz, et sont entrées dans le célèbre New Real Book.
Voilà, je n'en sais pas plus que cela avant de me rendre au Sunside. Et là, c'est incroyable parce que ce concert tombe à point nommé dans ce forum (vous savez, le genre de discussion qu'on a déjà pu avoir sur "pianiste classique versus pianiste jazz...)
Car ce passage au Sunside, Enrico Pieranunzi l'a voulu pour présenter son dernier disque "Ménage à trois" réalisé en studio, qui vient tout juste de paraître. Et c'est la première fois qu'il vient le jouer en public.
Le concert
Pourquoi avoir choisi un tel titre pour ce disque ? Parce que, nous explique-t-il, "Depuis le début de mon aventure musicale j’ai côtoyé deux femmes splendides, les deux muses-musicales de ma vie: la musique classique et le jazz. Je n’ai pas choisi l’une où l’autre, je les ai choisies et voulues toutes les deux, immédiatement. Je les aime donc toutes les deux, ensemble, d’un amour intense et depuis le premier instant. Un véritable « Ménage à trois » à proprement parler, et si pour certains cette expression peut évoquer un péché et bien je le confesse, je suis un pécheur. Ces deux–là, mes deux muses-musicales, se connaissent et s’estiment réciproquement sans être jalouses l’une de l’autre. De mon côté je les traite avec une égale attention et délicatesse, un égal respect. Autrement dit notre vie partagée s’écoule dans la plus grande harmonie sans drame ou scène de ménage. Bien entendu, et j’en suis conscient, nous parlons là d’un « ménage à trois », une vie commune avec l’épouse et l’amante, lesquelles, en outre, (et c’est là que le scandale devient certainement intolérable), s’échangent à tour de rôle. Vous pensez que cela est immoral ?
Il est difficile de dire si la musique, les musiques en ce cas précis, a ou ont un quelconque rapport avec la moralité. Pour ce qui me concerne, je pense que non. En revanche, de la musique transpire toujours un certain érotisme. Un album érotique donc ? Si vous acceptez le fait qu’il existe toujours dans la musique une dose d’érotisme au sens de la sensualité, la réponse est certainement « oui ». Et si au lieux d’écrire « ns » vous écriviez un « x » vous obtiendriez « sexualité », et je vous dis que dans la musique, dans cet album, elle est également présente car autrement quelle serait la signification de ce « ménage à trois » ? Parce que, et comme nous sommes dans le cadre de ma confession, il me semble que faire de la musique c’est aussi une certaine manière de faire l’amour. "
Le concert va comporter deux sets, d'environ chacun une heure, pendant lesquels les trois musiciens s'amusent à "jazzifier" de grandes œuvres du répertoire romantique et classique. Sans nul doute, tous ces artistes majeurs que sont Bach, Maurice Schumann, Darius Milhaud, Claude Debussy, Erik Satie, Gabriel Fauré, Francis Poulenc et Frantz Liszt auraient apprécié. S'ils vivaient aujourd'hui, sans doute auraient-ils eux-aussi adoré se frotter à cette liberté joyeuse qu'est le jazz.
- dessinpieranunzi2.jpg (33.34 Kio) Vu 232 fois
Ce qui est frappant chez Pieranunzi, outre son art de coloriste, c'est cet art de la relance durant les morceaux, cette façon d'envoyer des perches. La plupart des pianistes, quand vient le moment du chorus de contrebasse ou de batterie, se contentent souvent de plaquer quelques accords pour donner quelques couleurs supplémentaires à l’ensemble. Pieranunzi, lui, entre complètement dans la chair du discours de ses partenaires. Ses relances ont un placement rythmique d’une précision stupéfiante. Il faut écouter aussi les nuances de toucher, la délicatesse et la musicalité télépathe admirable d'André Ceccarelli: les échanges entre ces trois musiciens sont des purs moments de bonheur. Diego Imbert, contrebassiste mélodiste, est également royal.
Écouter le concert :
Premier set
Deuxième set
Pour les PMistes que cela intéresse, ce trio joue encore ce soir et demain au Sunside.... Avis aux amateurs
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Et je rajoute deux extraits du concert donné au Parc Floral en juin 2015, concert dont j'ai parlé plus haut
Extrait 1
Extrait 2
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pianojar
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Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
Merci
J'ai écouté 2 fois chaque set hier soir en bossant et j'avais presque l'impression d'y être
Rarement soirée de boulot aura été aussi agréable
J'ai particulièrement aimé son Poulenc
J'ai écouté 2 fois chaque set hier soir en bossant et j'avais presque l'impression d'y être
Rarement soirée de boulot aura été aussi agréable
J'ai particulièrement aimé son Poulenc
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Christof
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Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
Tu as vu, j'ai rajouté à la fin deux extraits du concert qu'il avait donné au Parc Floral en juin 2015...pianojar a écrit :Merci
J'ai écouté 2 fois chaque set hier soir en bossant et j'avais presque l'impression d'y être
Rarement soirée de boulot aura été aussi agréable
J'ai particulièrement aimé son Poulenc
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pianojar
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Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
Je les écoute çà l'instant en parcourant le forum 
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Christof
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Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
Pieranunzi joue Scarlatti
Connaissez-vous ce disque ? (peut-être à signaler dans le fil sur Scarlatti ? ) :
Enrico Pieranunzi Plays Domenico Scarlatti- sonatas and improvisations, où il mélange musique écrite et musique improvisée, comme une façon de prolonger la musique de Scarlatti (sauf pour les Sonates K.18, K.51 et K.260 qu'il joue telles quelles : "ce sont des pièces de musique d’une telle intensité et d’une telle solidité structurelle que j’ai senti qu’il ne fallait rien ajouter. Et puis les présenter dans leur apparence nue, puissante, compacte que leur a donnée Scarlatti créait, dans l’économie générale du CD, un fascinant contraste avec les sonates précédées ou suivies par mes improvisations.") ).
Pieranunzi jouant Scarlatti :
K239
K377
Une thèse de doctorat sur la musique d'Enrico Pieranunzi
Cette thèse de doctorat, intitulée "Par-delà les clivages ou l’harmonie des contraires : une approche de la musique d’Enrico Pieranunzi", a été soutenue en 2009 par Ludovic Florin.
Résumé :
Cette thèse pose essentiellement la question d’un principe de dépassement des apparentes contradictions stylistiques dans la musique du jazzman Enrico Pieranunzi (né en 1949) en établissant les stratégies élaborées en vue de ce dépassement. Cela au travers de ses multiples pratiques : au sein même de l’idiome jazz (influences) ; dans la confrontation entre les styles (jazz et musique occidentale de tradition écrite) ; enfin dans le dualisme dépassé entre improvisation et écriture.
Après avoir tracé le parcours du pianiste, les processus à l’oeuvre dans sa musique sont discutés à travers trois approches différentes :
- la pratique de l’improvisation dans le cadre thème solos-thème afin de définir son style personnel – révélateur d’une dialectique filiation/invention (à partir de relevés inédits) ;
- puis les topiques de ses compositions écrites sont circonscrites afin de mettre en avant la synthèse originale du jazz et de la musique occidentale de tradition écrite à laquelle il parvient (à partir des partitions originales de Pieranunzi) ;
- enfin, sont abordées les conceptions de l’improvisation libre qu’il a développées et qui mettent en question les notions de forme et de structure en jazz. Pour ce dernier cas, l'auteur aborde la notion de narration musicale et de développe les outils de modèle-figure et de modèle-cadre pour ses analyses.
Une ultime partie rassemble tous les aspects développés au sein d’une étude de l’album Enrico Pieranunzi Plays Domenico Scarlatti, ce qui permet en dernier instance de souligner la forme particulière de l’éclectisme pieranunzien, à la fois respectueux de ses emprunts et puissamment cohérent dans son style.
Connaissez-vous ce disque ? (peut-être à signaler dans le fil sur Scarlatti ? ) :
Enrico Pieranunzi Plays Domenico Scarlatti- sonatas and improvisations, où il mélange musique écrite et musique improvisée, comme une façon de prolonger la musique de Scarlatti (sauf pour les Sonates K.18, K.51 et K.260 qu'il joue telles quelles : "ce sont des pièces de musique d’une telle intensité et d’une telle solidité structurelle que j’ai senti qu’il ne fallait rien ajouter. Et puis les présenter dans leur apparence nue, puissante, compacte que leur a donnée Scarlatti créait, dans l’économie générale du CD, un fascinant contraste avec les sonates précédées ou suivies par mes improvisations.") ).
Pieranunzi jouant Scarlatti :
K239
K377
Une thèse de doctorat sur la musique d'Enrico Pieranunzi
Cette thèse de doctorat, intitulée "Par-delà les clivages ou l’harmonie des contraires : une approche de la musique d’Enrico Pieranunzi", a été soutenue en 2009 par Ludovic Florin.
Résumé :
Cette thèse pose essentiellement la question d’un principe de dépassement des apparentes contradictions stylistiques dans la musique du jazzman Enrico Pieranunzi (né en 1949) en établissant les stratégies élaborées en vue de ce dépassement. Cela au travers de ses multiples pratiques : au sein même de l’idiome jazz (influences) ; dans la confrontation entre les styles (jazz et musique occidentale de tradition écrite) ; enfin dans le dualisme dépassé entre improvisation et écriture.
Après avoir tracé le parcours du pianiste, les processus à l’oeuvre dans sa musique sont discutés à travers trois approches différentes :
- la pratique de l’improvisation dans le cadre thème solos-thème afin de définir son style personnel – révélateur d’une dialectique filiation/invention (à partir de relevés inédits) ;
- puis les topiques de ses compositions écrites sont circonscrites afin de mettre en avant la synthèse originale du jazz et de la musique occidentale de tradition écrite à laquelle il parvient (à partir des partitions originales de Pieranunzi) ;
- enfin, sont abordées les conceptions de l’improvisation libre qu’il a développées et qui mettent en question les notions de forme et de structure en jazz. Pour ce dernier cas, l'auteur aborde la notion de narration musicale et de développe les outils de modèle-figure et de modèle-cadre pour ses analyses.
Une ultime partie rassemble tous les aspects développés au sein d’une étude de l’album Enrico Pieranunzi Plays Domenico Scarlatti, ce qui permet en dernier instance de souligner la forme particulière de l’éclectisme pieranunzien, à la fois respectueux de ses emprunts et puissamment cohérent dans son style.
Modifié en dernier par Christof le sam. 22 oct., 2016 19:15, modifié 13 fois.
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pianojar
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Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
viewtopic.php?f=1&t=16330&p=284249&hili ... ZI#p284249Excellent CD trouvable à petit prix
http://www.priceminister.com/offer/buy/ ... Album.html
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Christof
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Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
Me doutais bien que tu devais l'avoir ce CD...pianojar a écrit :
Excellent CD trouvable à petit prix
http://www.priceminister.com/offer/buy/ ... Album.html
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pianojar
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Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
Ce serait un comble quand même !.......
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pianojar
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Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
En complement ce très beau morceau
Les amants
https://www.youtube.com/watch?v=0wFgaOi ... c4&index=6
Les amants
https://www.youtube.com/watch?v=0wFgaOi ... c4&index=6
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Nenuphar
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Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
Christof, Pianojar : Merci beaucoup pour cette merveilleuse découverte !! J'avoue que je ne connaissais pas du tout ce magnifique pianiste !
Du coup, je viens de m'offrir à la fois son livre sur Bill Evans et un de ses CDs ! (... j'ai pris un an de plus aujourd'hui, un bon prétexte pour se faire plaisir et ignorer le temps qui passe ... 
).
Après avoir bien hésité entre son dernier disque dont il a joué le programme lors du concert que tu nous relates, Christof (encore un immense MERCI pour ton article et tes enregistrements ! on s'y croirait, c'est vraiment génial !) et celui de Scarlatti recommandé également par Pianojar, j'ai finalement choisi celui-là :
http://www.enricopieranunzi.it/discogra ... ble-circle
L'avez-vous déjà ?
J'ai écouté quelques extraits et j'ai adoré.
Voici l'intro d'un des articles qui ont été publiés à la sortie de ce CD : Et cette fois-ci, pas question de le manquer, j'ai été trop frustrée de ne pas pouvoir aller à celui du Sunside !
Christof, ton fil est pour moi une très belle découverte à double titre car j'ai voulu en savoir plus également sur l'artiste dont le dessin délicat illustre ton article.
Après quelques recherches, j'ai réussi à trouver qu'il s'agit d'Annie-Claire Alvoët qui, parmi ses diverses thématiques, s'est notamment spécialisée dans le dessin de musiciens de jazz. Elle croque sur le vif à l'encre et au lavis les jam sessions qui ont lieu tous les lundis soirs à la Cave du 38 Riv'. Je compte bien y aller pour la voir peindre en live !
https://www.youtube.com/watch?v=DF_dYTFgcgg
http://s203830487.onlinehome.fr/page/2/
Du coup, je viens de m'offrir à la fois son livre sur Bill Evans et un de ses CDs !
(... j'ai pris un an de plus aujourd'hui, un bon prétexte pour se faire plaisir et ignorer le temps qui passe ... ).Après avoir bien hésité entre son dernier disque dont il a joué le programme lors du concert que tu nous relates, Christof (encore un immense MERCI pour ton article et tes enregistrements ! on s'y croirait, c'est vraiment génial !) et celui de Scarlatti recommandé également par Pianojar, j'ai finalement choisi celui-là :
http://www.enricopieranunzi.it/discogra ... ble-circle
L'avez-vous déjà ?
J'ai écouté quelques extraits et j'ai adoré.
Voici l'intro d'un des articles qui ont été publiés à la sortie de ce CD :
En plus, cela me préparera ... à son prochain concert le samedi 18 mars à 20h30 au théâtre Daniel Sorano à Vincennes.Les rencontres impromptues sont souvent les plus douces. Voilà ce qu'on se dit alors que la guitare acoustique de Federico Casagrande croise l'élégance mélodique d'Enrico Pieranunzi dans les premières mesures de "Anne Blomster Sang", le morceau inaugural de Double Circle, paru sur le label italien Cam Jazz. Un morceau d'une grande finesse, fluide et harmonieux. Le duo devise tranquillement dans une ambiance lumineuse, c'est simple et joyeux; une sorte de parenthèse...
Et cette fois-ci, pas question de le manquer, j'ai été trop frustrée de ne pas pouvoir aller à celui du Sunside ! Christof, ton fil est pour moi une très belle découverte à double titre car j'ai voulu en savoir plus également sur l'artiste dont le dessin délicat illustre ton article.
Après quelques recherches, j'ai réussi à trouver qu'il s'agit d'Annie-Claire Alvoët qui, parmi ses diverses thématiques, s'est notamment spécialisée dans le dessin de musiciens de jazz. Elle croque sur le vif à l'encre et au lavis les jam sessions qui ont lieu tous les lundis soirs à la Cave du 38 Riv'. Je compte bien y aller pour la voir peindre en live !
https://www.youtube.com/watch?v=DF_dYTFgcgg
http://s203830487.onlinehome.fr/page/2/
Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
Joyeux anniversaire, nénuphar!
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Nenuphar
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Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
Merci beaucoup, Oupsi !!
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pianojar
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Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
A l'écoute de cette musique tu ne peux que rajeunir !........
Bon anniversaire et non pour ma part je n'ai pas cet album .......... et puis le 18 mars je devrais être rentré du ski..........
Bon anniversaire et non pour ma part je n'ai pas cet album .......... et puis le 18 mars je devrais être rentré du ski..........
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Christof
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Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
Merci Nenuphar d'avoir trouvé le nom (je viens de le rajouter sous l'image). J'étais tombé par hasard sur ce croquis, l'avait sauvé dans mon ordinateur, et n'avait pas noté le nom de l'artiste... Ensuite je n'ai jamais réussi à le retrouver en ligne.Nenuphar a écrit :(...)car j'ai voulu en savoir plus également sur l'artiste dont le dessin délicat illustre ton article.
Après quelques recherches, j'ai réussi à trouver qu'il s'agit d'Annie-Claire Alvoët qui, parmi ses diverses thématiques, s'est notamment spécialisée dans le dessin de musiciens de jazz. Elle croque sur le vif à l'encre et au lavis les jam sessions qui ont lieu tous les lundis soirs à la Cave du 38 Riv'. Je compte bien y aller pour la voir peindre en live !
https://www.youtube.com/watch?v=DF_dYTFgcgg
http://s203830487.onlinehome.fr/page/2/
Non, je n'ai pas ce disque de Pieranunzi... Cela me tente beaucoup.
Zut, je rentre d'un spectacle et il est 0h16, donc déjà demain par rapport à hier... Un tout petit peu en retard pour te fêter un très bel anniversaire !!!
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Nenuphar
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Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
Christof, Pianojar : merci beaucoup ! C'est super sympa !!
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Christof
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Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
Oui, les beaux dimanche, comme aujourd'hui, avec ce beau soleil à Paris et cette musique de joie.
Un temps à aller promener le chien au Bois de Vincennes
Bon dimanche à tous !
Re: Enrico Pieranunzi en trio au Sunside
Très agréable à écouter, merci!