Le répertoire et le double échappement

[Julien84]

Où poster ce sujet? Dans la rubrique concernant le répertoire pianistique ou bien dans celle sur la facture de l'instrument? Comme c'est une oeuvre spécifique qui motive le sujet, je le place dans la rubrique sur le piano et son répertoire… J'ai fait une recherche dans le forum avant de rédiger mais aucun sujet ne répond de façon développée à ma question.

Je travaille en ce moment le premier mouvement de la Waldstein de Beethoven. Et dans les premiers accords répétés de Do Majeur et Si Bémol majeur, l'utilisation du double échappement est utile. À quel moment celui-ci vous semble t-il bienvenu au delà de ce passage de cette sonate? Est-ce qu'il est même nécessaire dans certaines oeuvres ? Je pense au Gibet de Gaspard de la nuit, et peut-être plus généralement les oeuvres ou l'on souhaite évoquer comme un battement de coeur. Je pense aussi à toutes les pièces ayant recours aux notes répétées rapides: Ronde des Lutins, Alborada Del Gracioso…

[fourmi]

Je ne sais pas exactement ce qu'est le double échappement. Dans la Waldstein je n'ai jamais eu de problèmes de répétition sur mon piano droit. En revanche dans Alborada, c'est clair je n'y arrive pas dans la vitesse mais comme je n'arrive pas non plus à faire le trait qui suit j'ai tendance à penser que c'est plutôt ma technique que mon piano.
La où le problème de répétition se fait le plus criant je trouve c'est dans Ondine. Mais il y a sans doute une technique de jeu dans la note, sans la quitter, que j'aimerais bien maitriser mais je n'y arrive pas, je ne sais pas répéter dans la touche sans la quitter. De temps en temps je me dis que c'est mon piano qui n'a pas de double échappement mais hélas je ne pense pas que ce soit ça... Mais j'avoue m'être demandé quand je n'y arrivai pas si sur un piano droit correct on pouvait jouer Ondine sans double échappement. J'ai quand même l'impression que ce n'est pas uniquement le piano...

[JPS1827]

Je travaille en ce moment le premier mouvement de la Waldstein de Beethoven. Et dans les premiers accords répétés de Do Majeur et Si Bémol majeur, l'utilisation du double échappement est utile.

J'aimerais savoir ce que tu entends par là. Qu'on ait un piano à queue (avec double échappement) ou un piano droit on peut très bien jouer le début de la Waldstein (ou d'Ondine) correctement en restant collé aux touches et en pensant à jouer le moins fort possible. Le fait de travailler en tenant compte de ses sensations par rapport à la mécanique donne un résultat qui n'est pas facilement transposable sur un autre piano (il y'a des pianos sur lesquels on sent très bien le double échappement et d'autres sur lesquels on ne le sent quasiment pas).

[Julien84]

Je travaille en ce moment le premier mouvement de la Waldstein de Beethoven. Et dans les premiers accords répétés de Do Majeur et Si Bémol majeur, l'utilisation du double échappement est utile.

J'aimerais savoir ce que tu entends par là. Qu'on ait un piano à queue (avec double échappement) ou un piano droit on peut très bien jouer le début de la Waldstein (ou d'Ondine) correctement en restant collé aux touches et en pensant à jouer le moins fort possible. Le fait de travailler en tenant compte de ses sensations par rapport à la mécanique donne un résultat qui n'est pas facilement transposable sur un autre piano (il y'a des pianos sur lesquels on sent très bien le double échappement et d'autres sur lesquels on ne le sent quasiment pas).

Pour être plus précis, l'indication de ma prof est «UC (Una Corda) de près, dans l'échappement». Elle m'avait demandé dans la foulée, si j'avais un double échappement sur mon piano, j'en ai conclu que celui-ci était un plus en terme de sonorité bien que non indispensable. Peut-être aussi que je sais pas bien me servir du dispositif et que pour toi qui dit double échappement dit sensation de pédale forte constamment enclenchée: les étouffoirs n'étant pas complètement revenus sur les cordes alors que la touche est à nouveau enfoncée.